Eric Naulleau le pauvre type

Il est des gens comme ça qui parlent de tout et de rien (surtout de rien), et qui, de temps en temps, au détour d’une info qui s’élève dans l’espace médiatique comme un pet de lendemain de fête, s’énervent jusqu’à en perdre tout sens commun. C’est le cas d’Eric Naulleau.

Texte : Richard sur Terre

J’avais déjà consacré une vidéo à cette engeance qui était alors (l’est-il encore ? J’ai pas la télé) animateur d’une émission poubelle qui reçoit tous les gens qui « font l’actualité » comme on dit (euphémisme pour expliquer qu’on rassemble dans la même pièce des gens qui n’ont rien à dire mais qui ne sont pas d’accord dans l’espoir que l’un d’entre eux se lève et sorte du plateau en claquant des portes). Des machins inregardables mais regardés quand-même. Ça me dépasse (bref).

Cette fois, c’est contre la chasse qu’il a décidé de s’agacer. Et plus précisément contre une femme qui a tué un cerf. Et qui sourit. Oui elle est contente. Et elle a le droit. Mais Éric, anti-chasse anti-woke proche de la mouvance bardotienne, a un avis qu’il estime suffisamment pertinent pour être libéré sur Twitter et par extension sur le monde (je reste dans la métaphore gazeuse, eu égard à ce qu’on dit en général à propos des avis) :

« Fière d’avoir assassiné un animal pour le plaisir. Pauvre fille… »

On ne s’arrêtera même pas sur la définition d’assassinat qui semble échapper à son éminente culture littéraire et qui le rapproche dangereusement des hurluberlus perchés antispécistes qui veulent castrer des surmulots liminaires (pauves bêtes), pour se concentrer sur ces deux mots : « pauvre fille… ».

On y perçoit la colère, la condescendance, le mépris, et une pointe de haine qu’on lui sent tout prêt d’assumer. « Pauvre fille… »

Bien entendu, le visage et le prénom de cette femme ne sont pas cachés, et il est de bon ton, quand on est de ces humanistes médiatiques à l’emporte-poste, de l’offrir en pâture à ses quelque 200 000 abonnés. Bah oui elle chasse…c’est une « pauvre fille… ».

Le même pas végan polémiste enfonce encore le clou quand un de ses followers se dit déçu par ses propos :

« Si vous saviez ce que j’avais vraiment envie d’écrire. », lui répond-il, histoire de signifier que des insultes furent pensées mais point écrites, à l’image du flatuleux coupable qui agite ses bras pour diffuser ses saintes effluves alentour. C’est qu’il est « colère » Éric.

Heureusement, par ces sorties lamentables, l’animal se met à l’abri d’être pris au sérieux. C’était un risque déjà faible, me direz-vous, mais cette fois définitivement balayé.

Comment dit-il déjà ? Ah oui : Pauvre type…

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