Une étude du National Center for Biotechnology Information (NCBI) révèle des liens entre véganisme et santé mentale dégradée.
Une revue systématique récente (2023) publiée par le National Center for Biotechnology Information (institut national américain pour l’information biologique moléculaire) met en lumière les impacts potentiellement négatifs des régimes sans viande sur la santé mentale. En analysant 18 études précédentes, cette recherche a comparé la santé psychologique des végans et des mangeurs de viande, impliquant un total de 160 257 participants (85 843 femmes et 73 232 hommes) provenant de diverses régions géographiques.
Des résultats préoccupants
Parmi les 18 études examinées, onze ont montré une détérioration de la santé mentale chez les individus suivant un régime sans viande, quatre étaient non concluantes, et seulement trois ont indiqué des résultats positifs pour la santé mentale des abstinents de viande. Plus précisément, les recherches approfondies ont révélé que les végans présentent des taux de troubles dépressifs unipolaires significativement plus élevés comparés aux consommateurs de viande :
- Prévalence des troubles dépressifs unipolaires :
- Sur un mois : 7,4 % pour les végans contre 6,3 % pour les mangeurs de viande.
- Sur 12 mois : 24,1 % contre 11,9 %.
- Au cours de la vie : 35,2 % contre 19,1 %.
De même, les taux de troubles anxieux étaient nettement plus élevés chez les végans :
- Prévalence des troubles anxieux :
- Sur un mois : 20,4 % pour les abstinents contre 10,7 % pour les mangeurs de viande.
- Sur 12 mois : 31,5 % contre 17,0 %.
- Au cours de la vie : 31,5 % contre 18,4 %.
Ces résultats soulignent une incidence élevée des problèmes de santé mentale chez les végétaliens, en particulier chez les femmes, qui semblent être particulièrement touchées par des troubles tels que le stress.
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L’Orthorexie Nerveuse : Une Obsession Inquiétante
L’étude aborde également le concept de l’orthorexie nerveuse (ON), définie comme une obsession pour une alimentation saine. Cette condition implique des comportements alimentaires compulsifs, une anxiété auto-imposée et des restrictions alimentaires sévères. Les individus atteints d’ON développent des comportements alimentaires rigides et inflexibles, souvent accompagnés de rituels stricts autour de la préparation des aliments. Les femmes végétariennes et végétaliennes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de troubles alimentaires désordonnés.
Conclusion
Ces résultats mettent en évidence la nécessité d’une sensibilisation accrue aux problèmes de santé mentale chez les personnes suivant des régimes sans viande. Une intervention précoce est cruciale pour prévenir et traiter ces troubles. Alors que les régimes végétariens et végétaliens sont largement mis en avant par une certaine presse, il est essentiel de mieux comprendre leurs impacts sur la santé mentale et de promouvoir des approches équilibrées et informées de l’alimentation.
A voir en vidéo :
Ce que ne dit pas clairement l’étude c’est le fait d’être vegan qui provoque les troubles ou le contraire. De toute façon c’est pas grave perso j’avais pas l’intention de tenter l’expérience.
Oui, il faut faire attention et ne pas sur-interpréter ce qui n’est au final qu’une seule étude. On ne peut savoir si c’est les troubles psychiques qui ont poussé ces gens vers le véganisme ou bien si c’est le contraire.
Ne tombons pas dans mêmes travers.
Moi je pense qu’ils/elles étaient déjà bien bien bien C.. avant d’être végan mais bon ça n’engage que moi bien entendu…..
L’étude ne montre pas s’il s’agit d’une cause ou d’une conséquence.
Donc en conclusion le faîte de manger une bonne côte de boeuf fait de moi un être normal. A contrario d’aymeric caron ( je ne peux mettre de majuscule à caron ) vu qu’il dit n’importe quoi et prend des vessies pour des lanternes.
C’est pour çà que l’on dit
steack de soja, saucisse de legumes etc… c’est pour atténuer le résultat