Une décision responsable des chasseurs pour préserver le lynx, accueillie avec des critiques systématiques de l’ASPAS.
Dans les Vosges, une initiative importante a été prise par les chasseurs : réduire drastiquement les prélèvements de chamois afin de permettre au lynx, fragile prédateur du massif, de disposer de proies suffisantes pour sa survie. Une mesure qui montre le rôle concret des chasseurs dans la gestion équilibrée de la faune et leur volonté de s’adapter aux enjeux environnementaux.
Pourtant, alors que cette action aurait pu être unanimement saluée, l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages), fidèle à sa rhétorique habituelle, peine à reconnaître pleinement cette avancée. Tout en concédant du bout des lèvres que « laisser sa part au lynx est une bonne chose », l’association s’empresse d’en minimiser la portée et d’y voir une nouvelle occasion de critiquer la chasse.
L’ASPAS : salir à tout prix
Loin de se satisfaire de cette initiative volontaire, l’ASPAS tire immédiatement à boulets rouges :
« La nature n’a nullement besoin des hommes pour s’auto-réguler. »
Cette position relève d’un simplisme déconcertant. L’association préfère s’enfoncer dans le dogmatisme plutôt que de voir la réalité en face: sans l’engagement des chasseurs, cette décision n’aurait tout simplement pas existé. Les quotas révisés ont été proposés par les chasseurs eux-mêmes, dans une démarche réfléchie pour concilier la présence du lynx et la gestion des populations de chamois. Non les chasseurs ne se contentent pas de « prélever » ; ils agissent en véritables gestionnaires du patrimoine naturel.
Une vérité moins flatteuse pour l’ASPAS
Loin de l’image idyllique d’une nature qui s’autorégule sans intervention humaine (sempiternelle rengaine ridicule), la présence du lynx dans les Vosges est encore extrêmement fragile. Avec seulement quelques individus – dont une femelle ayant mis bas récemment – la pression cynégétique sur le chamois a été allégée pour favoriser son rétablissement. Mais, contrairement aux affirmations de l’ASPAS, les quotas n’ont pas disparu partout : l’arrêté préfectoral du 24 mai 2024 autorise un minimum de 31 chamois à prélever et un maximum de 66 sur l’ensemble de la saison. Oui, un minimum. Il y a les gesticulations, et il y a les décisions prises par ceux qui sont en charge.
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Loin d’être une « faute », ce compromis équilibré garantit la pérennité de la faune tout en respectant les réalités locales. Une position qui démontre que la chasse peut coexister avec la protection des grands prédateurs.
Le contraste avec le Doubs : un combat mal orienté
L’ASPAS préfère s’appuyer sur des exemples hors contexte pour renforcer ses critiques. Dans le Doubs, où près de 594 chamois pourraient être prélevés, l’association brandit des chiffres pour discréditer la chasse en général. Mais là encore, elle oublie de mentionner les efforts de régulation, souvent nécessaires dans des départements où la densité d’animaux atteint un point critique.
Des gestionnaires responsables, des critiques stériles
Si l’ASPAS se mobilise pour un monde où le fusil n’existe plus, elle passe à côté d’une réalité indéniable : les chasseurs sont souvent les premiers à adapter leurs pratiques pour protéger la biodiversité. Dans les Vosges, ils montrent qu’ils sont capables de sacrifier une part de leur prélèvement pour favoriser le retour du lynx. Une telle démarche, loin des discours dogmatiques, mérite d’être reconnue comme une réussite collective.
Plutôt que de systématiquement ternir ce type d’initiatives, l’ASPAS gagnerait en crédibilité à soutenir sans réserve des actions aussi concrètes. Après tout, dans le combat pour la préservation du lynx, les chasseurs et les animalistes partagent le même objectif. Encore faut-il savoir le reconnaître.
A voir en vidéo :
La nature pourrait se réguler si l’homme n’était pas de plus en plus présent mais ce n’est pas le cas. Laisser une partie du prélèvement pour favoriser l’implantation du lynx est une bonne idée qui aurait dû plaire aux partisans ASPAS, mais là non et pourquoi, ils ne sont pas clairs.
On ne peut que féliciter ces chasseurs des Vosges qui ont décidé de réduire fortement les prélèvements de chamois laissant ainsi plus de proies pour les lynx de ce territoire, facilitant ainsi leurs chances d’accroître la taille du groupe.
L’ASPAS, des nuls !
Pffff s’aspas de commentaires …..
l’ASPAS se moque bien des chamois et des lynx ce qui les importe
c’est de supprimer la chasse
Et d’engranger du pognon, surtout!!!