Un accident de chasse tragique suscite des doutes chez AOC (Alliance des Opposants à la Chasse) : leur lecture des faits est toujours plus juste que celle de la justice.
Un tragique accident de chasse s’est produit ce dimanche 22 décembre à Selonnet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un septuagénaire a perdu la vie, touché par un coup de feu accidentel alors qu’un autre chasseur, participant à la même battue, tentait de décharger son arme. Le parquet de Digne-les-Bains a ouvert une enquête pour « homicide involontaire », privilégiant la piste accidentelle.
Et pourtant, ce cadre juridique semble susciter des doutes dans les rangs des opposants à la chasse. Dans un tweet, l’Alliance des Opposants à la Chasse (AOC) encadre de guillemets la qualification d’ »homicide involontaire » et l’accompagne d’un emoji circonspect. Une mise en scène qui laisse entendre que cette qualification serait, à leurs yeux, discutable.
🚨Dim 22/12/2024
— Alliance des Opposants à la Chasse (@FranceAOC) December 22, 2024
1 #chasseur tue son collègue en déchargeant son arme😱
Enquête ouverte pour "homicide involontaire"🙄https://t.co/GOpxxg206G#AlpesDeHauteProvence #Selonnet #Provence #insecurtié #danger #armes #AntiChasse #StopChasse #chassepartage #Abrutis #homicides
Alors, demandons-leur franchement : si « homicide involontaire » ne vous semble pas approprié, quelle qualification défendriez-vous ? Estimez-vous que l’intentionnalité serait en cause, ce qui reviendrait à plaider pour un « homicide volontaire » ? Ou bien insinuez-vous un laxisme judiciaire ? Le cadre légal est clair : l’homicide involontaire décrit précisément les actes commis sans intention de tuer, mais ayant causé la mort par imprudence ou maladresse.
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Chaque accident de chasse semble transformer les militants anti-chasse en experts judiciaires, capables d’une lecture « impartiale » des faits, bien différente de celle des enquêteurs ou du droit. Si vous contestez les faits ou leur qualification, dites-le explicitement et argumentez. La rhétorique des sous-entendus et des ambiguïtés ne sert qu’à alimenter les divisions, au détriment de la vérité et du respect dû aux victimes.
A voir en vidéo :
Un mort à la chasse ou ailleurs c’est toujours grave et triste. Avant de mettre en cause les autorités compétentes et de crier avec un acharnement fort comme des experts de rien peut-être faudrait il attendre les conclusions des enquêteurs. Ensuite viendra le temps des responsabilités et des sanctions si besoins mais en attendant le mieux est de rester discret si on ne sait pas et de respecter la douleur des familles.