Un rapport explosif de la Cour des comptes européenne révèle que plus de 7 milliards d’euros versés aux ONG entre 2021 et 2023 échappent à tout contrôle sérieux.
Au menu : lobbying dissimulé, bénéficiaires douteux, opacité totale. Et toujours pas un mot sur les dégâts causés par ces ONG subventionnées aux terroirs qu’elles rêvent d’éradiquer.
Alors que Bruxelles prétend vouloir « rapprocher l’Europe des citoyens », elle continue d’arroser grassement des structures militantes, parfois douteuses, et en tout cas jamais neutres. Le chiffre donne le vertige : 7,4 milliards d’euros de subventions européennes versées aux ONG en à peine deux ans, entre 2021 et 2023. Et sur cette somme astronomique ? Aucune traçabilité sérieuse.
C’est la Cour des comptes européenne elle-même qui tire la sonnette d’alarme dans un rapport publié le 7 avril dernier. Elle y dénonce un système largement incontrôlé, où les activités de lobbying sont dissimulées, les critères d’attribution peu clairs, et où même des organismes commerciaux ou gouvernementaux se font passer pour des ONG afin de toucher le jackpot.
Parmi les fonds analysés, le programme LIFE, officiellement dédié à l’environnement et au climat, semble être devenu la caisse noire idéale pour une constellation d’associations aux visées bien plus politiques qu’écologiques. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : sous couvert de lutte pour la planète, c’est un militantisme idéologique qui est subventionné, avec l’argent de tous les contribuables européens — y compris ceux des campagnes qu’on accuse de tous les maux.
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Le rapport ne parle pas de « dérive généralisée », mais les faits sont là : lobbying auprès des institutions, activisme financé à coups de millions, ONG au statut plus que flou, et surtout absence totale de contrôle sur l’adhésion des bénéficiaires aux fameuses “valeurs de l’Union européenne”. Il aura donc fallu des scandales comme le Qatargate ou les manipulations autour du Pacte vert pour que Bruxelles daigne promettre, du bout des lèvres, quelques réformes.
Mais à quoi bon contrôler les ONG quand c’est justement leur activisme qui sert de caution morale à tant de politiques européennes ? Qui s’offusque du fait que certaines d’entre elles passent leur temps à dénigrer les chasseurs, criminaliser les éleveurs, et caricaturer les habitants des terroirs comme des arriérés climatosceptiques ? Certainement pas ceux qui les financent.
Alors bien sûr, la Commission jure ses grands dieux qu’elle renforcera les contrôles, qu’elle définira mieux ce qu’est une ONG, et qu’elle publiera de beaux tableaux annuels sur les montants versés. Très bien. Mais le problème n’est pas dans la procédure : il est politique.
Car derrière les ONG qu’on subventionne, ce sont toujours les mêmes obsessions qu’on retrouve : la décroissance, la sanctuarisation des espaces naturels, la culpabilisation des modes de vie enracinés. Bref, une vision hors-sol du monde, parfaitement alignée avec les dogmes technocratiques de Bruxelles.
Il n’est donc pas surprenant que ceux qui défendent la forêt, la chasse, l’élevage ou la culture des terroirs, soient écartés, ignorés, ou attaqués. Ils ne rentrent pas dans le logiciel.
Et ce logiciel, c’est nous qui le finançons.
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des milliard par rapport à des millions , sans avoir d’avis politique, qui va attaquer en justice comme cela l’a été fait pour le RN.
chercher l’erreur
Rien de nouveau, les sommes et dérives sont connues depuis longtemps, mais puisque les français ont voté pour que ça continue…ils doivent aimer donner leurs impôts à ça