Le 17 mai restera comme une date forte pour la ruralité. À l’appel de la FNC, des milliers de chasseurs se sont rassemblés devant leurs mairies pour faire entendre leur voix. Un message fort relayé par Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs.
Il y avait longtemps que la ruralité ne s’était pas fait entendre avec une telle clarté. Ce 17 mai, des milliers de chasseurs ont répondu à l’appel lancé par le président de la FNC, Willy Schraen, pour une mobilisation devant les mairies de France. L’objectif : défendre un mode de vie, des traditions, une culture que certains voudraient effacer au nom d’un progressisme hors-sol.
Dans un message diffusé deux jours après cette mobilisation d’ampleur, Willy Schraen salue « une réussite collective exceptionnelle » et adresse ses remerciements à toutes celles et ceux qui ont participé. Il souligne la présence massive des maires de France, souvent venus spontanément soutenir les revendications des chasseurs :
« Une grande majorité des mairies ont été photographiées, avec une proportion écrasante de maires qui nous ont apporté leur soutien. »
Ce soutien des élus de terrain contraste avec le mépris affiché par certaines sphères politiques et technocratiques. « Face aux technocrates hors-sol de Bruxelles, déconnectés des réalités du terrain, vous avez opposé la force du bon sens », écrit Schraen, avant de réaffirmer l’attachement des chasseurs à une France des territoires, des identités culturelles et de la ruralité.
11 revendications, une identité commune
La mobilisation a permis de porter haut les 11 revendications du manifeste de la chasse, diffusées largement aux mairies et relayées par plusieurs médias. Ces revendications traduisent un refus clair : celui de voir disparaître les activités de nos terroirs sous l’effet d’un harcèlement législatif et idéologique.
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Le président de la FNC prévient :
« Si ce harcèlement législatif, normatif et juridique ne cesse pas immédiatement, il est évident que nous ne resterons pas les bras croisés à attendre, résignés, la disparition programmée de pans entiers de nos modes de vie. »
Une France qui se tient debout
En affirmant que « la chasse et la ruralité sont bien vivantes », Willy Schraen rappelle que la France ne se résume pas à ses métropoles. Derrière les slogans creux de l’écologie punitive ou l’égalité abstraite, il y a un peuple, une terre, une mémoire. Et ce peuple a montré le 17 mai qu’il ne compte pas se laisser effacer sans rien dire.
« Le combat pour le respect de nos modes de vie rurale et de nos libertés individuelles continue, avec vous et tous ceux qui partagent nos valeurs ! »
La meilleure preuve de l’efficacité de cette journée de mobilisation : la crispation immédiate de ceux qui rêvent d’une France uniformisée, aseptisée, sans paysans, sans fusils, sans chiens ni forêts habitées. La colère froide des anti-chasse, relayée dans les heures qui ont suivi, atteste que le message est passé. Et qu’il a touché juste.
Vive les chasses éternelles, et vive la France des territoires.
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En effet vu les réactions immédiates de P Rigaux et A Bougrain Dubourg , c’est clair que la cible a été atteintes .
La vérité les rend fous et c’est tant mieux