Une leçon de droit pour les anti-chasse

Un accident de chasse est une tragédie, mais pas un crime. Sauf pour les anti-chasse. Dieu que cette posture est débile…

Les accidents de chasse, c’est ce qui permet aux anti-chasse de prétendre se soucier de la vie d’un chasseur pour tenter de faire interdire la chasse. Alors que, disons les choses, ils s’en tapent royalement, de la vie du chasseur. Et pour faire tout ça, ils ont leur propre logique (débile évidemment) : donner un avis éclairé sur les lois de ce pays, au mépris de toute logique, voire de bon sens. L’ironie, c’est que ces grands donneurs de leçons semblent ignorer les bases du droit pénal. Décortiquons ensemble cette démonstration d’ignorance juridique et sociétale.

Le préjugé de l’intention criminelle

Dans le post présenté, l’auteure tente de tourner en ridicule l’idée d’un « accident » en insinuant que tout acte impliquant une arme est forcément prémédité. Alors, un rappel : en droit, un accident, par définition, est un événement non intentionnel. Recharger une arme et voir partir le coup par maladresse est un accident. Nulle préméditation, nulle intention de nuire. Mais on s’en fout de ça, évidemment hein…puisque « Insolente Veggie » elle est « pas d’accord ».

La diabolisation des outils légaux

Le raisonnement « il a acheté une arme, donc il a prémédité un crime » relève d’un raccourci intellectuel tout à fait idiot. Pour rappel, l’achat, le transport et l’utilisation d’une arme de chasse en France sont encadrés par des lois strictes : permis de chasser et validation annuelle… L’outil en lui-même ne fait pas le criminel. Sinon, on pourrait accuser chaque conducteur d’avoir « prémédité » un accident de la route. Génie.

Les responsabilités et l’instruction judiciaire

Dans le cas d’un accident mortel, comme celui évoqué dans l’article, une enquête judiciaire est systématique. Elle examine les circonstances, la conformité des pratiques, et évalue les responsabilités. C’est là qu’intervient une subtilité : même dans un cadre légal, une négligence peut être sanctionnée. Mais ça ne transforme pas un accident en crime. La justice – pas Insolente Veggie – est compétente pour trancher.

L’anti-chasse et l’amnésie statistique

Enfin, ces critiques omettent toujours de mentionner le contexte : les accidents de chasse représentent une infime partie des décès accidentels en France, bien derrière les accidents domestiques, de travail ou de la route. Mais il est plus facile de stigmatiser une communauté que d’analyser des données objectives.

Chers anti-chasse, vous qui aimez tant donner votre avis, essayez donc de vous former un peu sur le droit, les réalités du terrain, la complexité humaine et même pourquoi pas sur un minimum de bases logiques. Vos raccourcis débiles, eux, sont tout sauf accidentels. Ils sont intentionnels et malhonnêtes. Et ça, c’est un véritable choix idéologique, bien loin d’un débat rationnel.

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