1200 candidats cette année contre 850 l’année dernière et 600 l’année d’avant. La chasse a le vent en poupe !
C’est la RTBF qui raconte – Cette année, l’examen théorique de chasse en Belgique a attiré un nombre record de candidats, avec plus de 1200 personnes, francophones et germanophones confondus, passant les épreuves. Comparé aux 850 candidats de l’année précédente et aux 600 d’il y a trois ans, cette croissance remarquable souligne un intérêt croissant pour la chasse dans le pays.
Emmanuel Poswick, professeur en biologie des espèces pour le Royal Saint Hubert Club, note une augmentation constante de 20 % chaque année, ce qui reflète une évolution significative du profil des chasseurs en Belgique.
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Les motivations des candidats à l’examen du permis de chasser sont aussi variées que leurs profils. Certains, comme Sébastien et Alexia, sont motivés par la gestion des territoires de chasse familiaux, tandis que d’autres, comme Mireille, cherchent à perpétuer une tradition familiale ou à préserver des biens précieux, comme le fusil de leur père.
Laetitia, biologiste de formation, a été attirée par la découverte des espèces locales, tandis que Pierre, éleveur de moutons, envisage la chasse comme une alternative éthique à l’achat de viande en supermarché.
Dépasser les préjugés
Emmanuel Poswick souligne également la diversité des candidats et la remise en question des préjugés sur la chasse. « La chasse n’est pas réservée à une certaine classe sociale », explique-t-il. « Nous avons des personnes très différentes qui s’intéressent à la chasse, et beaucoup découvrent que c’est bien plus complexe et enrichissant qu’ils ne l’avaient imaginé. »
Au-delà de la simple quête de trophées, les motivations des candidats à l’examen du permis de chasser en Belgique reflètent un désir profond de connexion avec la nature, de préservation des traditions familiales et de recherche d’une alimentation plus consciente et respectueuse de l’environnement.
A voir en vidéo :
Soyons lucides : nos voisins belges sont confrontés à deux problèmes .
1) Les deux langues et tout le corolaire qui suit .
2) La Belgique a un taux de musulmans élevé et nombreuses sont les communes acquises à cette cause .
Alors , beaucoup de personne ont la possibilité de détenir une arme .. même tendance chez nos amis tireur sportifs .CQFD
Deux langues, non trois! Pourriez-vous développer le « corollaire qui suit » sachant qu’au Luxembourg il y a aussi trois langues officielles et même quatre en Suisse?
Taux de musulman en Belgique similaire à celui de la France. Si je me trompe, pourriez-vous citer vos sources.
Si je vous comprends bien, les gens s’armeraient en fonction du taux de musulman autour d’eux?