Cerfs du Haut-Rhin : le silence animaliste

Anti-chasse
date 17 janvier 2025
author Richard sur Terre

Entre la mort des cerfs et l’alliance avec les chasseurs, les animalistes ont choisi. Leur silence dans le Haut-Rhin révèle des motivations bien éloignées de la défense des animaux.

Dans le Haut-Rhin, les chasseurs sont contraints par le plan de chasse d’abattre 2 000 cerfs pour préserver les jeunes forêts, sous peine d’une amende de 1 500 euros par objectif non atteint. Une injonction qui divise, mais qui n’a pas éveillé les foudres des associations animalistes. Ce silence est d’autant plus frappant qu’il contraste avec leur mobilisation frénétique contre le prélèvement de 478 chamois dans le Doubs. Pourquoi une telle disparité ? La réponse est simple : pour les animalistes, l’ennemi, ce n’est pas le plan de chasse, c’est le chasseur.

La stratégie des animalistes repose avant tout sur l’opposition systématique à la chasse. Leur communication se nourrit de l’affrontement, en désignant les chasseurs comme les principaux responsables de tous les maux de la faune sauvage. Mais dans le cas du Haut-Rhin, soutenir les cerfs nécessiterait de s’aligner sur la position des chasseurs qui refusent de tirer aveuglément pour satisfaire des quotas jugés absurdes. Une telle alliance, même tacite, serait incompatible avec leur posture idéologique. Résultat : le silence devient leur stratégie. Ne pas s’opposer ouvertement, mais surtout, ne jamais s’associer.

A lire aussi : Parti animaliste : tuer des chamois pour affamer les lynx

Ce choix stratégique révèle une logique implacable : ce n’est pas la défense des animaux qui prime, mais la guerre contre les chasseurs. Dans le Haut-Rhin, les cerfs deviennent des dommages collatéraux de cette opposition rigide. Et pour cause : dénoncer un plan de chasse tout en reconnaissant la position raisonnée des chasseurs ferait voler en éclats le mythe du « tueur insensible » qu’ils s’efforcent de maintenir.

Entre la mort des cerfs et une alliance, même temporaire, avec les chasseurs, les animalistes ont visiblement choisi. Ce silence en dit long sur leurs intentions profondes : l’idéologie et l’affrontement passent avant l’écologie et la cohérence. Une posture qui, une fois de plus, éclaire leur véritable priorité : diaboliser les chasseurs, même au prix de la faune qu’ils prétendent protéger.

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32 Commentaires :
  1. François
    17/01/25

    Ce n’est pas tout à fait vrai…
    Alsace Nature (association locale) s’est immédiatement positionnée en appui à la fédération des chasseurs 68.
    Par contre, x est vrai qu’on n’a pas entendu one voice, le parti animaliste, l’Aspas, et les autres…

    1. Lacroix
      17/01/25

      D’avoir fait tout ce qu’il faut pour avoir du gibier pour faire mumuse .à présent on se retrouve avec bcp trop de chevreuil, sangliers, le comble de ça c’est que l on va à présent autoriser les chasseurs à faire de se qui était 1 loisir une tuerie bien ficelée c’est pas pour leur déplaire mais pour nous gens normaux, comment vivre ça supporter et faire semblant d accepter ces actes à la porte de chez nous déjà les dimanches sont des scènes de démence. Quesque ça va être ???

      1. Grimace
        17/01/25

        C’est bien connu, les casweurs sont responsables de tout. Quand une espèce animale disparaît, c’est la faute des chasseurs et pas celle des citadins qui laissent leurs chats divaguer à loisir et éradiquer des oiseaux, reptiles et batraciens. Quand une espèce se retrouvent trop grande quantité c’est aussi la faute des chasseurs qui ont favorisé leur développement pour des raisons évidemment peu avouables. Heureusement qu’il y a des antichasse pour critiquer systématiquement et n’apporter aucune solution concrète.

      2. Thierry
        17/01/25

        Je ne crois pas que se soit Alsace nature.
        Au contraire il vous faudrait trouvé l’article précédent sur le me sujet.
        Édifiant !

      3. Delaunay
        17/01/25

        Continuer à taper sur les chasseurs pas de soucis on a l abitude par pitié arrêtez de parler de choses qui vous dépasse le jour ou on va mettre les cons sur orbite y en a qui n’ont pas fini de tourner

        1. Ravaille
          17/01/25

          Très constructif et argumenté bravo 👌

      4. Delaunay
        17/01/25

        On vient de faire un paradis pour les cons commence à taper à la porte je pense qu il y a une place pour toi à la droite du père

        1. Ravaille
          17/01/25

          Bravo belle argumentation, ça fait avancer ta cause.

      5. Mayeu
        17/01/25

        Une véritable démonstration d’incompétence de la vie sauvage. Merci monsieur. Et rappelons que ce ne sont pas les chasseurs qui plantent des mers de maïs à perte de vue en France ni les chasseurs qui décide des plans de chasse . (On leurs demande leur avis mais c’est très rarement les préconisations des chasseurs qui sont retenu.)

  2. Jean 2
    17/01/25

    Bonjour, je ne suis pas spécialiste du cerf,mais on parle de conséquences, et on ne parle pas des causes .Comment en est on arrivé là ?manque de chasseurs?action trop chère ?plans de chasse non réalisés depuis des années ?plans de chasse mal étudiés?Pas assez de jours de chasse?mauvaise méthode de traque ?en un mot mauvaise gestion ?si la forêt ne se régénère pas,gros problème !!ou alors une histoire de bisness ?

    1. Hervé
      17/01/25

      Regardez le prix des actions de chasses et vous aurez une partie de la réponse . Des actions trop chères égal moins de chasseurs.
      Le nombre de chasseurs ne pouvant se permettre de mettre 1500 euros pour une part de chasse font partie de la grande majorité des chasseurs en France . De ce fait ces chasses sont le repère de nantis venant de loin pour tirer un beau trophée et c’est tout .

  3. Francky
    17/01/25

    Il faut peut être calculer le prix de revient aussi. location + taxe Fédé + prix bracelets etc, avant de dire que…..

    1. Hervé
      17/01/25

      Vous avez parfaitement raison Francky , c ‘est une histoire de gros sous . On veut que les chasseurs tirent du cerf , mais le prix des baux de chasse atteignent des prix exorbitant ne laissant pas de place pour le chasseur lambda ce qui fait que l on revient à ce que je disais plus haut .

      1. Grimace
        17/01/25

        Pendant des décennies il y a eu plus de personnes intéressées par la chasse du cerf que de places disponibles. Donc le prix des places est resté très élevé. C’était sans doute aussi dû au prix de chaque bague que doit payer la société de chasse pour pouvoir tuer un animal. Ce prix des bagues est reparti entre tous les chasseurs ainsi que l’entretien de la meute. Quand on obligé des sociétés de chasse à tuer un grand nombre de cervides, j’espère qu’on a la décence de réduire leur prix voire de les donner.

  4. serge
    17/01/25

    Surement un mixte de toutes les raisons avancées ci-dessus, un prix élevé, des erreurs de gestion, des animalistes, des forestiers gourmands etc… et finalement un dérèglement qui va se payer cher en euros et en image.

  5. TOMENO JEAN DOMINIQUE
    17/01/25

    La photo du cerf mort avec le fusil posé dessus : immonde !! Ça rappelle les photos de l’époque coloniale ou des « Tartarins » en shorts posaient le pied fièrement posé sur un éléphant ou un lion , ou une antilope ou,etc…

    1. Grimace
      17/01/25

      Vous avez raison, il faudrait mettre une couverture par dessus et faire dire une messe.

      1. Jean 2
        17/01/25

        Bonjour grimace,hi hi !oui peut-être, mais plutôt lui dire « quand on est sensible on regarde pas les vilaine photos « c’est pas bien »…..on à affaire à de rudes guerriers !

      2. Ravaille
        17/01/25

        Je vois pas où ce situe le trophée, met le à mort avec tes dents et tes ongles et on en reparlera.

        1. Billabong
          18/01/25

          pour faire bonne mesure va donc vivre dans la nature et trouve ta bouffe par tes propres moyens et abandonne ton confort moderne.

  6. Dominique
    17/01/25

    A voir les commentaires c’est pour ou contre (les chasseurs ,les assocs de protection ect ect.mais les animaux eux ils en pensent quoi?doivent ils être responsable de l’incurie humaine!?ne serait il pas plus intelligent de prelever un certain nombre de ceux ci pour les réimplanter dans des territoires qui en sont dépourvu.A la courte vue de vos lunettes qu’elles soient de vue ou de visée.

    1. Hervé
      17/01/25

      Dominique , si ca pouvait être aussi simple que ce que vous avancez. Mais je crois le problème bien plus complexe et vos idées bien trop simplistes . Les cervidés , les ongulés n ont plus de prédateurs , et sans prédation on arrive à des problèmes de densités trop importante pour les uns avec pas assez de prélèvements et pour les autres beaucoup trop . Après le tarif des loc de baux de chasse , le prix des bracelets etc etc font que la majorité des chasseurs ne peuvent pas se permettre ce genre de parts de chasse à ces tarifs si exorbitant et ne sont réservés qu’ à quelques nantis n ayant que faire de la régulation ne voyant que le beau trophée à mettre au dessus de la cheminée.

      1. Ravaille
        17/01/25

        Le problème bien trop complexe…et ses idées bien trop simplistes..ça va les chevilles ? Passe un master en biodiversité et on en reparlera..quand on se met tout seul dans une ornière on évite de la ramener, laisse les producteurs de maïs ce démerdé ils ont pas besoin de toi.

    2. Billabong
      18/01/25

      parce que votre courte vue ne vous permet pas de voir que c’est impossible de manière efficace, déménager des cerfs , sérieusement !?! Avec quel logistique, à quel coût, on parle d’animaux sauvage pas de transhumance .

  7. Rem
    17/01/25

    Il y a trois raisons qui me viennent en tête…

    La première est lié à la géographie du territoire (on apprenait cela en primaire à mon époque) et la mobilité des animaux. S’ils ne trouvent pas leur bonheur, ils se déplacent… Il y a une probabilité non négligeable que la colonie rejoigne une zone plus propice et sûrement déjà surpeuplée.

    La seconde, elle n’aurait pas dû échapper à un ami des animaux… La capture et le déplacement de l’animal va lui générer un stress énorme pouvant lui être mortel (le choc toxique). À cela s’ajoute les risques liés à la sédation…
    La troisième n’aurait pas dû vous échapper… C’est le risque sanitaire. La capture et une éventuelle relocalisation ne peut se faire sans la certitude absolue que l’animal n’est pas vecteur de maladies ou de parasites pouvant contaminer les locaux….

    Je ne suis pas chasseur mais j’ai le délicat plaisir d’échanger avec eux, des vétérinaires, des associations des soins d’animaux sauvages dans le cadre de ma vie associative…

  8. regulons la chasse
    17/01/25

    Les truffes ?
    Plutôt la population des néo chasseurs gérée par le ministère de l’écologie….
    Dans le cul, quoi, les tireurs des talus….

  9. Bert
    17/01/25

    Ça devient une habitude… constater que les antispecistes, animalistes ou autre extravagances dérivées d’un égo démesuré ne sont que des charlatans voir même des ignorants. Pour certains c’est juste idéologique et ils refuseront tout arguments fussent-ils les plus cohérents…

    1. Ravaille
      17/01/25

      Argumente du coup non? Où alors on a pas le niveau… désolé d’exister.

      1. Billabong
        18/01/25

        forcez pas votre talent … excuses non acceptées

  10. Jamgot
    17/01/25

    Vous avez raison cette photo est horrible quel courage moi je suis sur que si les cerfs avaient des fusils tous ces maisieus inci que ceux qui pratiquent la chasse avec leur cheveux et leur
    Chiens seraient tous la qu’eux entre leur gembes bien au chaud devant leur cheumine moi je suis plus triste pour un cerf que pour ces hommes qui tirent sur des animaux sans défense quel courage monsieur!

    1. billabong
      18/01/25

      moa j’essuie tri ste de lit re komme tu ai cri, sait du rat con prendre

  11. JB
    17/01/25

    Moi je vais me détendre devant un bon film… BARBAQUE!!!

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