Lyon, la « capitale de la résistance » se retrouve aujourd’hui aux prises avec un maire qui semble confondre gestion municipale et favoritisme partisan.
C’est ACTU qui raconte – À Lyon, Grégory Doucet, le maire écologiste, se retrouve à nouveau au cœur de la tempête après la publication d’un rapport épineux de la Chambre régionale des Comptes. Ce rapport, qui met en lumière des dysfonctionnements majeurs dans la gestion des ressources humaines à la mairie, pointe notamment un recours abusif aux « chargés de mission thématique ». Alors que la loi autorise la ville à employer 12 collaborateurs de ce type, le nombre effectif s’élève à 36, soit 24 de trop selon les conclusions de l’institution. Un véritable camouflet pour une administration qui se voulait exemplaire.
Loin d’être un simple détail technique, cette affaire révèle une organisation où l’embauche de ces agents aux fonctions floues semble davantage répondre à des considérations politiques qu’à des besoins administratifs.
Des agents au service des lyonnais ou bien petites mains du parti écologiste qui œuvrent en coulisse à l’influence politique du maire ?
Derrière des titres anodins de « chargés de mission », on découvre des agents qui pourraient mener en réalité des « missions politiques » auprès des élus, un fait que la mairie peine à dissimuler. Grégory Doucet, qui prônait une gestion éthique et transparente, se voit donc rattrapé par des pratiques que l’on croyait réservées à la vieille politique qu’il dénonçait.
Ce n’est pas la première fois que la probité du maire de Lyon est remise en question. En juin dernier, un autre scandale avait éclaté autour d’un voyage en avion privé payé par l’Olympique Lyonnais. Malgré ses discours écologistes sur la nécessité de limiter les vols courts pour lutter contre le réchauffement climatique (Il avait déclaré sur RTL en 2022 : “Il faut arrêter de prendre l’avion comme on en a l’habitude, on ne va pas passer un week-end à Casablanca parce qu’on en a simplement envie !”), Doucet s’était envolé pour Bilbao pour assister à la finale de la Ligue des champions féminine de l’Olympique Lyonnais. Ce déplacement en avion privé pour voir un match de football, justifié comme un soutien à l’équipe, n’avait pas manqué de choquer, révélant une dissonance entre les principes affichés et les actes du maire.
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Comme si cela ne suffisait pas, une autre polémique a récemment fait surface concernant l’attribution d’une subvention de 25 000 € à l’association Vrac, cofondée par Boris Tavernier, candidat soutenu par EELV aux législatives de juin 2024.
Le timing de ce vote, quelques jours avant le premier tour, a soulevé des soupçons de copinage et d’utilisation des fonds publics à des fins électorales. Bien que la mairie ait tenté de justifier cette subvention en rappelant que l’association bénéficiait de soutiens antérieurs, les accusations de favoritisme continuent de planer.
Ces affaires, lorsqu’elles sont prises dans leur ensemble, brossent le portrait d’un maire dont la gestion semble de plus en plus contestée. Entre copinage, incohérences écologiques, et gestion douteuse des fonds publics, Grégory Doucet se retrouve sous une pression croissante. Le rapport de la Chambre régionale des Comptes n’est pas seulement une critique technique, il révèle une organisation défaillante où les ambitions politiques semblent prendre le pas sur les besoins réels de la ville.
Dans un contexte où la mairie tente de minimiser les conclusions du rapport et promet de « réorganiser » ses services en supprimant les postes excédentaires, on peut légitimement se demander si cette décision ne vise pas seulement à sauver les apparences. En attendant, ces événements jettent une ombre sur l’avenir de la gestion municipale lyonnaise et sur la crédibilité de Grégory Doucet, élu pour incarner un renouveau écologique et éthique qui, pour l’heure, semble bien loin de se matérialiser.
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Il est bien à l’image de son parti, menteur, bidoueur et incompétent. Bizarre, le maire de Grenoble qui est de la même mouvance est également à la ramasse. Le taux de criminalité a explosé depuis qu’il est aux manettes. Une fusillade et règlement de compte tous les deux jours à Grenoble. Il me semble aussi qu’il a une grosse copine dans son staff qui s’appelle Sandra. Je me suis écarté du sujet, mais il fallait que je le mentionne.