« Le temps de la captivité animale est révolu »

Antispécisme
date 30 mai 2024
author Martin Le Noan

En s’attaquant à la fauconnerie et par extension à la captivité animale, le Parti animaliste espère retirer une nouvelle pierre à cet immense édifice qu’est le patrimoine culturel français.

Voilà maintenant quelques années que plusieurs associations animalistes de France ont entamé leur combat contre toutes les formes d’exploitation animale.

Et autant vous dire que tout y passe et à vitesse grand V. Élevage, chasse, pêche, équitation et depuis quelques mois la fauconnerie. Toutes les activités humaines incluant des animaux sont dans leur ligne de mire.

Sandra Krief est 3ème sur la liste du Parti Animaliste aux européennes 2024

Un objectif aussi extrémiste que contradictoire venant d’associations dont la grande majorité des adhérents possèdent sûrement un chat ou un chien. Quelle logique peut-il bien y avoir à militer contre le fait de détenir un rapace en captivité, tout en caressant l’idée de garder son chat enfermé toute sa vie dans un appartement ?

Eh bien aucune. Car le Parti animaliste n’a aucune foutue idée de ce qu’il fait et encore moins de ce qu’il raconte !

A lire aussi : Parti Animaliste : un ravageur en tête d'affiche

L’animaliste vit dans un monde où seule sa propre vision du bien-être animal compte. Peu importe si cette dernière est biaisée, l’essentiel est d’être certain d’appartenir au bon camp. Et pour convaincre, les associations animalistes savent y faire. Forcément, quand on sature les réseaux sociaux des images les plus sordides trouvées sur internet, tous les propriétaires de greffiers se prennent tout de suite pour des saints.

La seule logique que comprend l’animaliste est celle de l’interdiction. Interdire, abolir, boycotter, bannir tout ce qui ne colle pas avec l’idéologie.

Rien d’anormal donc à détenir un sanglier ou un renard si vous êtes animaliste, vous êtes dans le camp du bien. En revanche, si vous êtes fauconnier, eh bien vous êtes un tortionnaire point à la ligne. Pourquoi ? Parce qu’ils en ont décidé ainsi.

Peu importe que vous utilisiez des oiseaux nés en captivité ou que votre objectif soit de sensibiliser le public à la protection des individus sauvages, vous n’avez pas été adoubé par le camp du bien.

La fauconnerie (inscrite depuis 2010 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO) ne sera peut-être bientôt qu’une pratique millénaire de plus injustement sacrifiée sur le sacro-saint autel du bien-être animal. Une relation homme/animal unique et un patrimoine historique bâti au fil des siècles qu’une poignée d’extrémistes tentent de faire disparaître par tous les moyens.

A voir en vidéo :

Partager cet article
5 Commentaires :
  1. serge
    30/05/24

    Je n’ai rien vu sur la colombophilie mais ça va venir.
    Les verres de terre dans les composteurs, ça compte ?

  2. Quentin
    30/05/24

    Rappelez-moi ça mange quoi un faucon ? A mon avis les surmulots préfèrent savoir les faucons en captivité !
    Alors on fait quoi ? on les laches ? on les enferme ? on les convertit au véganisme ? les surmulots, osef ?
    C’est pas super clair le programme du parti animaliste !

    1. Denis GOUSSE
      01/06/24

      Et j’aimerai bien connaître leur avis sur les chiens guides d’aveugles ???
      Des animaux asservis pour le bien être d’un humain ??!!!

  3. François de Grossouvre
    31/05/24

    Pour notre ami : les faucons ne mangent pas de surmulots mais c’est un autre sujet.
    La volerie et la fauconnerie sont deux choses différentes, mais ça aussi c’est un autre sujet. Un jour ils se rendront compte que la relation au sauvage et aux animaux est aussi ce qui nous rend plus humain. Ils ne risquent pas de le voir encore justement parece qu’ils ont perdu toute référence. De toutes façon ils ne pourront pas continuer indéfiniment leurs conneries .

  4. GUILLAUME MARKUS
    31/05/24

    Avec ces gens-là, les zoos seront bientôt interdits et fermés définitivement, si on laissait faire.

    Déjà que nos bambins sont éloignés de la nature et des animaux, même des animaux d’élevage qu’ils ne voient presque jamais, il faudrait encore que les spectacles qui présentent des rapaces en vol soient interdits.

    Ils n’ont pas pensé ces crétins que les oiseaux captifs sont autrement plus heureux s’ils peuvent sortir de leur cage et voler, déployer leurs ailes, sentir le vent.

    Ils n’ont pas pensé non plus que nous avons besoin d’animaux, tels que des rapaces, pour protéger les pistes des aéroports, les systèmes techniques d’effarouchement n’étant pas suffisants.

    Ah, il ne faudrait pas de rapaces en captivité ! Ils doivent oublier aussi les accidents dus aux collisions entre oiseaux et avions.

Soumettre un commentaire

Dans la même catégorie

Articles les plus récents