Le livre L’Ouverture de la Chasse, écrit par Vincent Piednoir et Humbert Rambaud, s’affirme comme un plaidoyer pour une chasse moderne et régulée, tout en revisitant ses racines culturelles et spirituelles. Voici quelques-unes des « bonnes feuilles » qui illustrent la richesse de cet ouvrage.
À travers une série de réflexions denses et éclairantes, les auteurs nous invitent à réfléchir à ce qu’est vraiment la chasse aujourd’hui : une pratique, certes, mais aussi un lien unique entre l’homme et la nature, un outil de préservation et un héritage culturel précieux. Voici un aperçu des principaux thèmes et passages marquants de cet ouvrage essentiel.
La chasse : une quête existentielle et spirituelle
Dès les premières pages, Piednoir et Rambaud replacent la chasse dans une dimension bien plus large que le simple prélèvement d’animaux. Pour eux, la chasse est avant tout une quête existentielle, une manière pour l’homme de renouer avec ses racines profondes et de retrouver un lien direct avec la nature. Ils écrivent :
« La chasse, loin d’être un loisir violent, est une forme de méditation en pleine nature, où chaque acte est guidé par une profonde compréhension de la vie sauvage. »
Loin des images de violence aveugle véhiculées par certains opposants, la chasse est ici dépeinte comme une expérience de patience et d’observation. Les auteurs nous rappellent que le chasseur est avant tout un observateur, un témoin des cycles naturels, qui comprend que chaque prélèvement doit être un acte réfléchi et respectueux de l’équilibre des écosystèmes.
« L’acte de chasser est moins celui de la traque que celui de l’observation ; c’est par l’attente et la contemplation que se forge le lien entre le chasseur et la nature. »
Cette approche spirituelle, presque philosophique, de la chasse est au cœur de l’ouvrage. Les auteurs invitent le lecteur à dépasser les clichés pour comprendre qu’il ne s’agit pas simplement de tuer, mais de s’inscrire dans un rituel ancien, où l’homme et la nature sont en interaction constante.
Un outil indispensable de gestion écologique
L’un des axes les plus développés du livre est sans doute celui du rôle écologique fondamental de la chasse. Dans le chapitre « Nature fantasmée, nature réelle », Piednoir et Rambaud exposent avec précision comment la chasse participe activement à la régulation des populations animales et à la préservation des écosystèmes.
Les auteurs démontrent que certaines espèces, notamment le sanglier ou le renard, ont vu leur population exploser en l’absence de prédateurs naturels. Cela entraîne des déséquilibres écologiques et des nuisances considérables pour l’agriculture et la biodiversité locale. La chasse apparaît donc comme une réponse nécessaire et régulée à ces phénomènes :
« Sans la régulation opérée par les chasseurs, certaines espèces deviendraient incontrôlables, mettant en péril d’autres formes de vie, ainsi que les activités humaines. »
Ils donnent l’exemple de la Corse, où la prolifération des sangliers cause des ravages dans les cultures, et où la chasse est essentielle pour maintenir un équilibre. Ce discours est renforcé par une dénonciation des visions romantiques et déconnectées de la nature qui voudraient voir celle-ci s’autoréguler sans l’intervention humaine. Les auteurs rappellent que la nature ne fonctionne pas de manière idyllique, mais qu’elle est un ensemble d’équilibres souvent fragiles, que l’homme, par la chasse, contribue à préserver :
« La prolifération des sangliers, par exemple, est un problème d’ordre écologique. La régulation permet de limiter leur impact destructeur sur les cultures et les forêts. »
Chasse et culture : une tradition profondément enracinée
Un autre point fort de l’ouvrage est la manière dont les auteurs replacent la chasse dans une perspective historique et culturelle. Dans le chapitre « L’art et la chasse : une fresque plurimillénaire », ils montrent que la chasse n’est pas seulement une activité de gestion de la faune, mais aussi un pilier de notre patrimoine culturel.
« Des grottes préhistoriques aux récits modernes, la chasse est gravée dans notre mémoire collective, un symbole de survie et de respect de la nature. »
La chasse, loin d’être une pratique archaïque, est présentée comme une tradition vivante, qui a traversé les siècles et qui continue d’évoluer. Les auteurs citent des œuvres littéraires et artistiques majeures qui célèbrent cette relation unique entre l’homme et l’animal, comme Raboliot de Maurice Genevoix ou La Dernière Harde.
Ce passage nous rappelle que la chasse n’est pas qu’un simple loisir, mais qu’elle a joué un rôle fondamental dans la construction de notre rapport à la nature, à la survie et à la culture :
« La chasse n’est pas seulement une activité, c’est une manière d’être au monde, un équilibre entre la nature sauvage et la civilisation. »
Répondre aux critiques : l’ignorance des opposants
Dans le chapitre « Ils parlent chasse, mais l’ignorent », les auteurs répondent de manière claire et directe aux critiques souvent virulentes des mouvements antichasse. Ils dénoncent l’ignorance de ceux qui s’opposent à la chasse sans en comprendre les enjeux, notamment écologiques.
Piednoir et Rambaud reprochent à certains militants animalistes de véhiculer une vision caricaturale et déconnectée de la réalité des territoires ruraux :
« Les critiques de la chasse reposent souvent sur une méconnaissance totale des enjeux écologiques et du rôle fondamental que jouent les chasseurs. »
Ils rappellent que la chasse est une pratique extrêmement encadrée, soumise à des règles strictes et à une régulation rigoureuse. Chaque chasseur est formé aux principes de sécurité et de gestion de la faune, et loin d’être une menace, la chasse contribue à l’équilibre des écosystèmes :
« Chasser n’est pas une liberté sans limites, c’est un devoir envers la nature. Chaque coup de feu doit être mûrement réfléchi. »
Ce passage de l’ouvrage invite à un dialogue plus serein entre chasseurs et non-chasseurs, loin des caricatures et des jugements simplistes.
Conclusion : un ouvrage essentiel pour comprendre la chasse moderne
L’Ouverture de la Chasse est bien plus qu’un simple plaidoyer pour la chasse. C’est une réflexion profonde sur notre rapport à la nature, à la faune, et à l’équilibre des écosystèmes. À travers des arguments écologiques, culturels et spirituels, Vincent Piednoir et Humbert Rambaud offrent un regard éclairé sur une pratique souvent mal comprise.
Les auteurs concluent en invitant à un dialogue ouvert et respectueux, tout en rappelant que la chasse est une responsabilité autant qu’une tradition :
« La chasse moderne est un engagement : celui de préserver la nature tout en continuant à en être une partie prenante, comme le faisaient nos ancêtres. »
Cet ouvrage est une lecture essentielle pour quiconque cherche à comprendre la place de la chasse dans la société contemporaine, et l’importance de son rôle pour la protection des écosystèmes.
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Ce livre de Vincent Piednoir et Humbert Rambaud « L’ouverture de la chasse, une philosophie, une culture » qui paraît très intéressant est tout à fait semblable en contenu au très beau texte de Richard sur Terre dit dans la vidéo, déjà ancienne, intitulée « Déclaration d’amour à la chasse ».
Évidemment, chacun de ces trois auteurs est arrivé par leur approche et expérience personnelles à formuler le même contenu, la même philosophie de la chasse, sans qu’il y ait eu des liens directs entre eux.
Il serait intéressant de mettre ici le lien vers la vidéo « Déclaration d’amour à la chasse » de Richard. Un très beau texte à réécouter.
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Très loin de la nature réelle de la vie vraie les Hommes fantasment la fôret avec Banbi et son ami le lapin. Dans la vraie fôret le lapin ne glisse pas sur la glace et les oiseaux de blanche neige n’assemblent pas la robe de bal. Les renards se chargent de gérer le tropplein de lapins cailles et autres petites bêtes. Dans la vraie chasse il est plus question de recherche autant physique que spirituel de copains que de gibiers. La quête est bien l’essentielle de la journée, la satisfaction de trouver bien plus grande que le désir de tuer. Mais là je suis déjà hors de porté des pseudos écolos qui parlent du haut des immeubles en nous montrant des rûches hurbaines et des potagers de quartier. Mettez vos mains dans la terre et vos pieds dans l’herbe prenez un arbre à bras le corps passez du temps cacher derrière un buisson observez une chevrette avec son chevrillard. Allez simplement ramasser des escargots et des champignons en vous disant qu’il ne faut pas prendre plus que le raisonnable et vous aurez déjà fait un pas vers la vie.