Le Danemark refuse l’extradition de Paul Watson vers le Japon : le fondateur de Sea Shepherd, détenu depuis juillet, retrouve la liberté.
Le capitaine Paul Watson, fondateur controversé de Sea Shepherd et figure emblématique de la lutte contre la chasse à la baleine, retrouve enfin la liberté. Après 149 jours de détention au Groenland, le gouvernement danois a refusé, ce 17 décembre 2024, son extradition vers le Japon. Ce pays, où la chasse aux cétacés est encore pratiquée, avait lancé un mandat d’arrêt international à son encontre.
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Interpellé en juillet 2024, Paul Watson risquait une peine de prison sévère pour des faits remontant à 2010. À l’époque, Watson avait mené une opération musclée contre un navire-usine japonais dans le Pacifique Nord, déclenchant la colère de Tokyo et une chasse à l’homme juridique. Son arrestation avait provoqué un tollé international, mobilisant ONG et citoyens pour sa libération.
Mobilisation mondiale et victoire diplomatique
Paul Watson is free. pic.twitter.com/iMSX5gGlsm
— Captain Paul Watson Foundation 🐋🏴☠️ (@CaptPaulWatson) December 17, 2024
L’annonce de la libération a été saluée par un message triomphal de l’association Sea Shepherd sur X : « Paul est libre !!! ». Un cri du cœur relayé par des milliers de soutiens à travers le monde.
En octobre dernier, une lettre ouverte à Emmanuel Macron avait demandé au chef de l’État d’intervenir en faveur du militant écologiste. La diplomatie française a, semble-t-il, joué un rôle clé dans cette issue favorable, contribuant à bloquer la demande d’extradition émise par Tokyo.
Un combat sans relâche pour les océans
Figure inlassable de la lutte contre la chasse commerciale aux baleines, Paul Watson, 74 ans, est une épine dans le pied des pays qui exploitent encore les cétacés. En refusant son extradition, le Danemark envoie un signal fort contre les pressions politiques exercées par certains États.
Désormais libre, Watson rejoindra la France, où il a demandé l’asile politique. Une nouvelle étape pour le capitaine, qui retrouvera sa famille pour célébrer les fêtes de fin d’année loin des murs glacés du Groenland.
Ce dénouement marque une victoire morale pour les défenseurs des océans. Mais les défis restent immenses : au-delà de l’homme, c’est la protection des écosystèmes marins qui continue de mobiliser ses soutiens
A voir en vidéo :
Bonjour Richard
Souvent d’accord avec toi je te trouve un peu léger sur le cas Watson.
Au même titre que l’ASPAS ou Pierrot veut interdire la chasse pour des raisons morales, Watson souhaite interdire la chasse à la baleine.
L’orque chasse la baleine c’est bien, l’homme chasse la baleine c’est pas bien.
Bon nombre de population de cetacés sont en bon état de conservation, donc pourquoi en interdire la chasse pour des raisons purement morales?