Suite à l’adoption d’un nouveau règlement concernant les parcs, jardins et espaces verts, le conseil municipal de Rennes a décidé d’interdire la pêche dans tous plans d’eau de la ville.
La colère gronde au sein de la fédération des pêcheurs d’Ille-et-Vilaine. Et pour cause, à Rennes, lors du dernier conseil municipal, les élus ont voté pour l’interdiction de toute forme de pêche sur les plans de l’eau de la ville.
Jugée contraire au principe de bien-être animal et trop polluante car à l’origine de la prolifération de cyanobactéries dans les étangs, la pratique de l’amorçage a entraîné avec elle toutes les autres techniques de pêche dans la tombe. Un lien de cause à effet que conteste la fédération qui accuse la ville de cacher ses véritables motivations.
“Cette mesure n’a pour moi aucun lien avec la condition des animaux, ce n’est qu’un prétexte, aux motifs inavoués, pour interdire toute pratique de pêche. Dans cette période d’élections législatives, je m’engage à interpeller les élus et candidats afin d’identifier précisément leurs positions par rapport à cette interdiction.”
Je n’accepte cependant pas que nous soyons stigmatisés. L’interdiction de la pêche n’est qu’une mesure de facilité qui évite à ces élus de s’attaquer aux principales causes des proliférations. »
Aux origines de cette décision, l’adoption de la charte rennaise sur la condition des animaux, votée à l’unanimité lors du conseil municipal du 15 mai 2023. Un vote déjà contesté à l’époque par le président de la fédération des pêcheurs d’Ille-et-Vilaine, Jérémy Grandière, qui dénonçait l’apparition de l’antispécisme dans le débat.
“Cette charte devait être co-construite avec les Rennais, les Rennaises et les partenaires locaux, mais il n’y a pas eu de concertation. Dès les premiers échanges, nous avons alerté la ville sur l’orientation extrémiste des débats”
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Quelques mots qui en disent pourtant long sur les réactions provoquées par l’installation de l’antispécisme dans certaines communes. Un petit coucou à nos amis strasbourgeois et leurs sangliers.
L’antispécisme s’est infiltré dans certaines communes et ses instigateurs se contrefichent des conséquences de leurs actions. Seul compte l’interdiction.
Malheureusement, l’interdiction de la pêche sur tous les étangs d’une commune n’est que le début d’un long parcours du combattant administratif qui attend les fédérations de pêche dans les années à venir. Il appartient maintenant aux pêcheurs de se mobiliser et de défendre leur passion.
« Aujourd’hui, c’est à Rennes en Ille-et-Vilaine. Demain, ce sera aux quatre coins du pays »
A voir en vidéo :
Plus de chasse , plus de pêche , et bientôt plus de cueillettes . Adieu champignons , châtaignes et autres fruits des bois , quel pays merveilleux va devenir la France sous le règne des écolos …
Leur seule proposition ds tout les sujets chasse pêche mais aussi déplacement logement loisirs etc c’est INTERDICTION.
Je serais là pour défendre ma passion! Ils ne l’emporteront pas au paradis!
Bonjour à tous, il serait intéressant que les pêcheurs handicapés se rendent à la mairie pour ce plaindre.
Jmarc
Moins de deux pour cent aux européennes et ça pourrit la vie de millions de gens .Il faut se réveiller avant de perdre toutes nos libertés.
Le travail de sape de l’antispécisme est visiblement payant dans plusieurs grandes villes de france, Grenoble, Montpellier, Strasbourg et bien d’autres. Les élus de ces villes sont assez bêtes pour ne rien voir venir, l’objectif est pourtant clair. Vivement un retour de flamme.