Rigaux à côté de ses pompes

Notre anti-chasse préféré devait intervenir lors du festival « Festiphoto » dans une conférence intitulée « Abolir la chasse ? » au café culturel « Le court-bouillon » dans les Yvelines. ERROR 404.

Texte : Richard sur Terre

La question de la conférence était posée, mais à priori pas tranchée. En effet dans ce haut-lieu historique de la chasse française, et même si le débat existe, l’antichassisme primaire n’a pas vraiment sa place.

C’est ce qu’ont dû penser les propriétaires du café culturel, car en apprenant la venue du propagandiste, ils ont purement et simplement annulé la conférence.

Et là, Pierre Rigaux, empanaché de cette indignation toute militante, crie au lobby de la chasse. Bien évidemment.

Il ne lui est même pas venu à l’esprit qu’il existe sans doute des chasseurs dans le coin, et qu’ils fréquentent le lieu. Il ne lui est même pas venu à l’idée que les propriétaires sont peut-être chasseurs ? Ou tout du moins amis de la chasse ?

Quand on sait le niveau de propagande du système Rigaux, on est sur le cul.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : La sous-préfète du département aurait aussi « puni » le festival « Festiphoto » qui devait exposer des photos animalières à la sous-préfecture sous prétexte de ce copinage avec Pierre Rigaux.  

On ne rigole pas avec la chasse dans les Yvelines.

Et Rigaux, dans une indifférence quasi-générale il faut bien le reconnaître, crie au scandale d’Etat.

Que des institutions publiques refusent de contribuer à donner la parole à des militants bas du chapeau, je trouve ça plutôt rassurant.

La morale de cette fable ? On peut parler de tout, mais pas avec n’importe qui.