Depuis des mois, des milliers de lapins de garenne sèment le chaos dans les vignobles héraultais, les vergers et les cultures maraîchères, causant des pertes économiques considérables.
C’est actu.fr qui raconte – Face à cette crise, le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a pris les choses en main. Constatant les dégâts sur le terrain, il a supervisé une opération d’envergure dans la commune de Mauguio, l’une des plus touchées par l’invasion des lapins de garenne. Accompagné de dix lieutenants de louveterie, le préfet a lancé une contre-offensive dans douze zones champêtres, mobilisant des moyens conséquents pour traquer les ravageurs.
Les secteurs géographiques touchés seront passés au crible, avec une vigilance particulière dans les communes de Baillargues, Candillargues, Lansargues, Le Crès, Marsillargues, Montpellier, Mudaison, Saint-Aunès, Saint-Brès, Saint-Just, et Saint-Nazaire-de-Pézan. Les lapins de garenne, se cachant le jour dans leurs terriers, seront délogés sans relâche.
Pendant ce temps, certains élus comme Jean-Luc Meissonnier, maire de Baillargues, ont choisi une approche différente. Au lieu de prendre les armes, il a lancé une campagne d’affichage humoristique, proposant de cuisiner les lapins envahisseurs. Une manière originale de sensibiliser la population à ce problème pressant. Qui n’a pas été du gout des animalistes, de manière attendue.
Nous attendons avec impatience les cris d’orfraie de la communauté antispéciste végane du Parti Animaliste qui ne manquera pas d’en appeler aux alternatives non létales (sans rien proposer de concret bien évidemment).
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Cette situation a des répercussions graves sur l’économie locale déjà fragilisée par d’autres défis, comme la surpopulation de sangliers.
Dans tous les cas, l’intervention du préfet de l’Hérault témoigne de la gravité de la situation et de l’engagement des autorités à protéger les intérêts des agriculteurs et des habitants de la région.
A voir aussi en vidéo :
Il peuvent les fureter et nous les envoyer.
Exactement , chez nous en Ardèche depuis des années c’est le désert coté lapin . Ils seraient les bien venus .
Je l ai fait mais c est illégal car il est classé nuisible.apres les avoir furete dans un champ de course hippique je les ai donné a des chasseurs qui avaient fait une lapinière avec des souches au milieu des bois.il vaut mieux ça que de les exterminer.
Dans le Var aussi, ils seraient les bienvenus
Dans le Gers ils seraient aussi les bien bien venus nous avons l habitat mais les garennes sont vides
Quelle chance ils ont d’avoir des lapins,j’espère qu’ils en feront profiter au d’autres sociétés de chasse
Ils feraient mieux de les proposer au département ou le lapin a disparue depuis déjà longtemps detrui suite à la bêtise humaine
Bonjour,
une petite contribution à vos commentaires :
Président de la seule société de chasse du Vaucluse où le lapin a été classé nuisible je peux vous dire que la gestion d’une forte population de lapins demande de très gros efforts afin de maintenir l’équilibre avec les agriculteurs et les bénévoles pour cette gestion sont trop peu nombreux.
La chasse cueillette n’est plus possible mais les mentalités n’ont pas forcement évoluées pour autant.
Tout effort de gestion (aménagements des territoires, réintroductions …) ne peut se faire sans le soutien logistique et financier des fédérations et sans les autorisations préfectorales nécessaires, et demande énormément de temps.
Ma fédération est aux abonnés absents, les chasseurs aussi.
Seuls quelques vrais passionnés participent sans compter, les autres ne font que se plaindre sans se rendre compte de la chance d’avoir un territoire intéressant.
Comment ?!?
Les parties animalistes et antipescistes n’ont pas trouvé de solution. Toujours pas de médiation en cours, du style comment vivre avec nos amis lapinoux …
Attention toutefois, car les dégâts causés par « Le counil » sont eux entièrement pris en charge par la société de chasse locale. Pas de prise en charge collective via la FDC.
Monsieur le Préfet au champ avait-il sa belle culotte et sa serviette en chagrin gaufré ?
Tout ceci fleure bon la ruralité que l’on aime et qu’a encensée Alphonse DAUDET dans les lettres de mon moulin !!!