Le sachiez vous ? En 2020, le tribunal de Norwich a rendu un verdict historique : le véganisme a rejoint le club très sélect des caractéristiques protégées par la loi contre les discriminations.
Ah mes agneaux, c’est Courrier International qui raconte et tenez-vous bien, parce que là, on a atteint des sommets de l’absurde qui feraient passer un steak pour une laitue. Voilà que nos amis végans, ces chevaliers sans monture qui passent leur temps à nous faire la morale dès qu’on se découpe un morceau de barbaque, ont décroché le gros lot : au Royaume-Uni, et depuis 2020, ils sont protégés par la loi, au même titre que les religions ! Si, si, vous avez bien lu. Les gars qui passent leur temps à vous casser les rouleaux parce que vous mangez de la viande, eh bien, il ne faudra plus les contrarier, sous peine de finir au tribunal.
Ça s’est passé un beau vendredi de janvier 2020, dans la très sérieuse cour de Norwich, là où on tranche dans le vif (façon de parler, hein, pas de sang, pas de cris, juste un peu de jus vert). Jordi Casamitjana, 55 ans, le pape autoproclamé des végans, a réussi à faire reconnaître que refuser un steak est un acte aussi sacré que d’allumer un cierge à l’église. Et attention, ce n’est pas le genre de type à rigoler avec les principes : pour lui, chaque morceau de viande dans votre assiette est une attaque personnelle. Mais que voulez-vous, il ne faudrait pas que vous discriminiez ce bon vieux Jordi pour autant. Non, monsieur exige le respect absolu, tout en vous jetant des regards noirs quand vous commandez un burger.
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Parce que oui, mes agneaux, on en est là : ceux qui vous font la morale, qui passent leur temps à vous expliquer que votre côte de bœuf est une insulte à la planète, veulent en même temps qu’on les traite avec des gants (en coton bio, évidemment). C’est à n’y rien comprendre, mais c’est pourtant ce qui se passe dans notre chère Albion. D’un côté, ils font tout pour vous culpabiliser au moindre croissant au beurre ; de l’autre, ils crient à la discrimination dès qu’on ose leur dire que, peut-être, on a le droit de bouffer ce qu’on veut.
Et ne croyez pas que Jordi est un végan comme les autres. Non, monsieur est un « végan éthique », c’est-à-dire qu’il pousse le bouchon encore plus loin. Pas de laine, pas de cuir, pas de soie, pas de transport en commun (on risquerait d’écraser un insecte, pensez-vous), et surtout, pas de copine qui mange de la viande.
Alors voilà, chers carnivores, préparez-vous à vivre des temps difficiles. Non seulement vous allez continuer à vous faire rabrouer à chaque fois que vous mettez un pied dans une boucherie, mais en plus, il va falloir marcher sur des œufs (enfin, des œufs véganes, bien sûr) pour ne pas froisser les âmes sensibles de nos amis végans. Parce que s’ils vous prêchent la bonne parole à coups de brocolis, ne vous avisez surtout pas de leur répondre, sous peine de finir au tribunal pour discrimination ! Le monde à l’envers, je vous dis…
A voir en vidéo :
carnivore si tu est offensé, ne cherche pas à te venger, assieds toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. lao tseu
S’ils se considèrent aux niveaux d’une religion faites gaffe. Comme dans la plupart des religions dès que les adeptes acquièrent un peu de pouvoir ils deviennent intolérants et basculent dans le totalitarisme.
Très juste !
C’est déjà le cas !
Les anglais ont toujours aimé jouer dans l’absurde. Ce tribunal doit comprendre une bonne parti de végan. Mais un jugement quel qu’il soit peut être cassé. Attendons la suite. L’angleterre est certainement encore peuplé de gens normaux.