Vénerie : Yann Arthus-Bertrand réclame un moratoire

Anti-chasse
date 07 janvier 2025
author Martin Le Noan

Suite au passage de chiens de chasse à courre sur sa propriété de Rambouillet, le photographe y réclame l’interdiction définitive de la vénerie d’ici 2030.

Petit rappel des faits. Début décembre, six chiens de chasse à courre de l’équipage de vénerie de Bonnelles-Rambouillet pénètrent dans la réserve naturelle de la Millière, dirigée par Yann Arthus-Bertrand. 

S’ensuit l’habituelle battage médiatique amplifié par les vociférations des associations anti-chasse qui hurlent à l’attentat au moindre coup de pétoire. 

A lire aussi : Des chiens de chasse à courre chez Yann Arthus Bertrand

Bien que l’engagement de Yann Arthus-Bertrand contre la chasse ne soit pas une nouveauté, cet épisode médiatique semble avoir ravivé la flamme du photographe animalier qui demande aujourd’hui l’abolition pure et simple de la vénerie. Une chose est sûre, le militant écologiste entend bien s’appuyer sur sa notoriété pour tenter d’asséner un coup fatal à la vénerie.

« J’ai trop laissé passer, aujourd’hui, je suis très radical »
Yann Arthus-Bertrand


Dépôt de plainte, interviews et une pétition demandant entre autres le respect de la propriété privée et l’arrêt définitif de la chasse à courre d’ici 2030 en forêt de Rambouillet. Une requête plutôt cocasse lorsque l’on sait que les partis écologistes et animalistes bataillent depuis des années pour que la libre-circulation, dans une nature en grande partie privée, soit reconnue comme un droit.

Une fois de plus, la chasse à courre se retrouve mise au pilori. Une aubaine pour les associations anti-chasse qui attendent embusquées pour inonder les réseaux de tous les mensonges, fake-news et autres méthodes de désinformations imaginables.

Même si cet événement demeure relativement mineur, il reste néanmoins représentatif de ce climat de tension grandissant qui règne aujourd’hui entre les différents usagers de la nature. Les accords tacites de partage des espaces naturels volent peu à peu en éclats et les transgressions laissent place à une intolérance grandissante.

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4 Commentaires :
  1. Gonzalez Bruno
    07/01/25

    Dans le genre nico le mulot on ne fait pas beaucoup mieux ! Ce bobo parisien de souche voudrait imposer aux vrais gens de la terre ses lois et ses interdictions liberticides. Il réclame aussi une vraie mise au point sur la propriété foncière des terres. Ça risque de poser problème si les promeneurs, jogeurs, randonneurs ne peuvent plus se promener sur les terrains privés. Comme quoi la nature est pas à tout le monde seulement dans certains cas, pas vrai mr le photographe animalier en hélico ???

  2. Deuch
    07/01/25

    Alors celle là il fallait osé demander le respect de la propriété privée par des personnes qui n’on de cesse de dire que la nature appartient à tout le monde si je comprends bien il veulent pouvoir passer partout mais il est interdit d’aller chez eux s’est quand même incroyable

  3. quentin
    08/01/25

    Cette « réserve » fait une trentaine d’hectares avec une clôture partielle et/ou pas assez haute pour éviter les entrées/sorties des grands cervidés. Sinon les chiens ne seraient pas entrés !
    On a donc une association qui veut soustraire son terrain à la chasse (bah oui, je doute qu’il chasse à tir notre photographe volant !) pour faire une zone refuge mais sans la capacité d’accueil. Au final, ça va générer des dégâts autour de la réserve (à l’intérieur aussi mais il fait bien ce qu’il veut chez lui) et qui va payer ?
    Il est grand temps que ces « réserves » participent au financement des dégâts du gibier qu’elles abritent et que l’on impose un prélèvement minimum comme dans n’importe quel plan de chasse.
    Il fait ce qu’il veut chez lui tant que cela ne nuit pas aux voisins ! Autrement dit, s’il veut un élevage de cerfs, c’est son droit mais ce n’est pas aux voisins de les nourrir.

  4. Guy
    08/01/25

    Bon, on les laisse faire un procès et le gagner.
    On organise une cagnotte pour les frais divers de la vénerie. Manque de pot, les écolos ont gagné, donc, la propriété privée est reconnue et même confortée juridiquement. CQFD.

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