Naissance de l’Union Nationale des Chasseurs de Petit Gibier

Chasse Actu
date 03 juillet 2024
author Léa Massey

La raréfaction du petit gibier en France n’est pas une fatalité. En créant cette entité nationale, l’UNCPG entend agir pour la chasse et la biodiversité.

La France connaît une tendance inquiétante à la baisse des populations de petits gibiers, poussant de nombreuses régions à créer des Associations Départementales de Chasseurs de Petit Gibier (ADCPG). Face à cette situation préoccupante, une nouvelle initiative nationale voit le jour : l’Union Nationale des Chasseurs de Petit Gibier (UNCPG).

Une situation alarmante

Les populations de petits gibiers, autrefois abondantes, sont aujourd’hui en déclin dans de nombreuses régions françaises. Si certaines espèces parviennent à maintenir leurs effectifs, voire à les augmenter, d’autres sont en diminution constante, en danger de disparition ou déjà quasi disparues. Cette situation a motivé la création d’ADCPG, où des chasseurs engagés cherchent à contribuer activement à la préservation et au dynamisme des populations de gibiers.

Une réponse fédératrice

Pour répondre à ces enjeux à l’échelle nationale, l’UNCPG a été créée. Jusqu’à présent, une telle structure n’existait pas en France, laissant les initiatives locales isolées. L’UNCPG vise à fédérer les efforts des ADCPG en mutualisant les expériences de terrain, les études scientifiques, et en devenant un espace de réflexion, de dialogue et d’action.

Objectifs de l’UNCPG

L’UNCPG se fixe plusieurs objectifs ambitieux :

  • Mutualisation des connaissances : partager et diffuser les expériences de terrain et les études scientifiques entre les différents acteurs.
  • Espace de dialogue et d’action : constituer une force de propositions pour la préservation et la réimplantation des espèces de petit gibier.
  • Promotion de la chasse : défendre les intérêts des chasseurs de petit gibier auprès des différentes instances concernées.

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Une chasse éthique et durable

Au-delà de la chasse, l’UNCPG se veut un espace de dialogue et de concertation avec tous les acteurs de la ruralité et les amis de la nature. Les membres de l’union prônent une chasse moderne, naturelle, raisonnable, durable et respectueuse de tous les autres usagers de la nature. Cette vision éthique est essentielle pour retrouver des territoires riches en biodiversité.

Un appel à l’action

Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, l’UNCPG appelle à un effort collectif pour inverser la tendance et restaurer une biodiversité abondante dans les campagnes françaises. Les chasseurs de petit gibier, à travers cette nouvelle union, entendent jouer un rôle crucial dans cette mission.

Si les associations de protection animale condamnent toujours la chasse, elles oublient un peu vite que les chasseurs sont bien souvent les seuls à se soucier véritablement de la bonne santé des espèces qu’ils chassent. À travers des initiatives comme celles de l’UNCPG, les chasseurs démontrent leur engagement pour une gestion responsable et durable de la faune, contribuant ainsi à la préservation des écosystèmes naturels et à la richesse de notre biodiversité.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’UNCPG à l’adresse suivante : 5, place de la Chaume 03420 Marcillat-en-Combraille, ou par mail : uncpg@orange.fr.

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14 Commentaires :
  1. Philippe
    03/07/24

    Bonne initiative !

  2. GUILLAUME MARKUS
    03/07/24

    L’UNCPG se positionne au niveau national. J’aurais plutôt apprécié une entité qui soit une entité de la Fédération Nationale pour essayer d’éviter les éventuelles voix discordantes.

    Sinon, évidemment que le sujet est d’importance.

    Pour les perdreaux, c’est assez amusant. Dans certaines plaines les perdreaux se sont adaptés pour se protéger des chasseurs. Une fois qu’ils nous ont repérés, ils se mettent à 150 mètres ou plus de distance, à l’abri des tirs. Mais ils sont moins nombreux qu’avant et je ne parle pas du reste de la petite faune.

    1. Ravat
      03/07/24

      L’UNCPG est la structure nationale des associations départementales qui agissent en faveur du petit gibier a l’instar des structures nationales cynégétiques qui existent pour le gros gibier, les becassiers, les chiens courants, les gibiers d’eau, les piégeurs, les chiens rouges , les chasseurs a l’arc etc toutes indépendantes de la FNC

  3. serge
    04/07/24

    C’est bien le petit gibier mais que pourra faire une association contre le mécanisme agricole, l’emploi de produits nocifs le développement de l’urbanisme et des routes ? Comment agir pour faire comprendre aux nouveaux ruraux que ce n’est pas à cause des chasseurs si nous ne voyons plus les hirondelles les mésanges rouge gorges bergeronnettes etc… Personne ne tire un petit oiseau de moins de 20 gr avec du 7 en 36 gr… Nombres d’associations de chasseurs lâchent au printemps des reproducteurs perdrix que personne ne retrouve à l’ouverture. L’espoir m’a quitté notre paysage de campagne n’est plus, il laisse peu à peu place à une situation péri urbaine que nous contribuons tous à se multiplier. Désolé de vous sabrer le moral

    1. gaudefroy thierry
      05/11/24

      le pire c’est la grippe aviaire

  4. Caron
    04/07/24

    Très belle et bonne initiative, il ne faut pas baisser les bras pour la chasse aux petits gibiers. Je pense qu’il faut se mettre autour de la table pour essayer de comprendre cette baisse de petit gibier et essayer d y remédier.

  5. Nay
    04/07/24

    J ai assisté à un film sur le lynx dans les spectateurs était présent un retraité ONF qui a étudié pendant 30 ans les chamois disparus de notre région et de la gelinotte qui a également disparu ce spectateur témoin visuel de ces raréfaction qui a fait des livres et des films justes et vrais moi même j ai constaté
    Et bien ce monsieur n a pas été écouté par les commadateurs du débat en fin de film FDC OFB

  6. Giraud
    04/07/24

    Établir la liste des causes de la disparition du petit gibier est facile : produits phytosanitaires, plus de haies et de points d’eau, machines agricoles de plus en plus rapides, dechaumages précoces… Donc facile à trouver les remèdes mais de là à les mettre en œuvre….

  7. Un President chasse
    05/07/24

    Je suis de l’avis de Serge. Quant à Giraud ,tu ne cites que les causes agricoles en oubliant toutes les nuisances de notre monde moderne (routes,voies ferrées et aériennes,lignes électriques et téléphoniques etc).je souhaite BON COURAGE et longue vie àl’UNCPG,vous avez du pain sur la planche et un sacré casse croute.Amicalement. Un président de chasse.

  8. Laurent
    06/07/24

    N’oublions pas les piégeurs sans qui toutes tentatives de réintroduction et de l’appropriation du territoire de l’espèce quelle qu’elle soit ne sera pas possible !
    Tout les actifs du monde rural sont nécessaires a une chasse pérenne et responsable !

  9. gillion elisabeth
    28/08/24

    d’accord pour faire, puisqu’on connait toutes les causes de la réduction des population de petit gibier, mais si l’on en oublie une, on se plante sur l’ensemble. Alors COMMENT faire? surtout pour la perdrix si fragile…
    d’accord pour mette en commun nos connaissances, mais le lobby à monter est extraordinairement délicat, avec et contre les agriculteurs, contre les infrastructures qui morcèlent les territoires, contre les produits nocifs, contre les destructeurs de haies et de chemins ruraux, contre les prédateurs protégés nombreux et variés….
    et que pensez-vous de l’union présidée par Pau Mougenot qui a le même objectif et existe déjà?

  10. gaudefroy thierry
    05/11/24

    le pire pour la perdrix et le faisan c’est la grippe aviaire

  11. gaudefroy thierry
    05/11/24

    le pire c’est la grippe aviaire

  12. gaudefroy thierry
    24/11/24

    oui le pire c’est la grippe aviaire

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