Azelma Sigaux, la porte-parole de la REV, se mélange les pinceaux et démontre sa parfaite méconnaissance des choses de la nature et de la chasse.
Quand il s’agit de chasse, certains n’hésitent pas à manier l’image choc pour émouvoir. C’est le cas d’Azelma Sigaux, porte-parole de la REV, le parti antispéciste accroché aux basque de Mélenchon, qui s’est empressée de publier la photo d’une hase gisant sur le sol, avec son petit blotti contre elle.
Scène poignante, accompagnée du commentaire dramatique : « Une lapine tuée à la chasse, son bébé tétant sa mère morte. Abolissons la chasse, avec REV Pour Le Vivant. » Voilà, l’argument est posé. Je me dois, à ce moment-là, de noter que parmi tous les membres de la REV, c’est Azelma qu’ils ont choisi !
La réaction des chasseurs : un peu de pédagogie
En réponse à ce tweet empreint d’émotion, « Papa chasseur » intervient, tel un professeur face à un élève mal renseigné. Méthodiquement, il décortique l’argumentaire d’Azelma en six points. Pointant d’abord que la photo montre une hase, pas une lapine (fais péter l’expert), et que les naissances de lièvres ont lieu au printemps, bien loin des périodes de chasse.
Mais Azelma ne lâche rien.
Elle affirme alors que « des dérogations » pour la chasse du lièvre existent dans divers départements, tentant maladroitement de justifier sa prise de position imbécile. « Papa chasseur » demande alors, avec une certaine ironie, de lui fournir un exemple concret. Mais là, silence radio. Ou presque. Elle continue avec des généralités, des « accidents », et des expressions comme « plus souvent qu’on ne le croit ». Une tentative d’improvisation rhétorique qui tombe à plat.
La leçon à en tirer est simple : on ne gagne pas un débat avec une photo sensationnaliste ni avec des accusations sans fondement. La chasse, c’est un terrain, des pratiques et des règles. Face à la désinformation, il faut rappeler l’importance des faits et la connaissance du terrain. Parce que oui, la chasse, c’est aussi ça : un savoir, une expérience, et non une idéologie perchée qui démontre tous les jours sa méconnaissance des choses de la nature.
Azelma, chère porte-parole de la REV pour le vivant, il faudrait peut-être songer à revisiter vos sources et à maîtriser vos sujets avant de monter sur l’estrade numérique.
Encore une bercée trop pres du mur dont le berceau a pris feu et que les parents l’ont éteint avec une pelle.
En Belgique, on dit finie à la pisse…