L’attaque insidieuse de la REV contre la chasse

Anti-chasse
date 16 octobre 2024
author Richard sur Terre

Qui discrimine qui ? Quand la REV s’attaque aux aides régionales en ciblant les chasseurs, le débat sur les comportements inciviques lancé par Laurent Wauquiez prend une tournure idéologique.

Dans un communiqué datant du 15 octobre dernier, la Révolution Écologique pour le Vivant d’Aymeric Caron (REV) dénonce vigoureusement la mesure régionale adoptée par le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes visant à retirer certaines aides en cas de « comportement incivique ».

Cette décision concerne principalement les bourses au mérite, les Pass culture et les aides au permis de conduire. Sous couvert de défendre « les jeunes et les personnes issues des classes modestes », la REV en profite pour glisser une critique des chasseurs, en soulevant une question faussement innocente : pourquoi ces aides ne s’appliquent-elles pas aux subventions des permis de chasse, notamment en raison des accidents mortels survenus en contexte cynégétique ?

Derrière cette question se cache une manœuvre subtile et un ensemble de biais visant à discréditer la chasse et à semer la confusion dans le débat public. Mais au fond, on pourrait se demander : qui discrimine qui ?

Une mesure régionale qui sert de prétexte à une attaque contre la chasse

La mesure « Droits et devoirs », proposée sous la présidence de Laurent Wauquiez, permet à la région de retirer certaines aides régionales en cas de comportement incivique. Cette décision soulève de légitimes questions sur son application et ses critères, mais la REV détourne le débat en cherchant à cibler la chasse.

Elle se demande « pourquoi les aides aux chasseurs ne sont pas concernées » et insinue que les accidents de chasse devraient être considérés comme des comportements inciviques. Cette tentative d’amalgame entre un accident tragique et un acte incivique volontaire trahit des biais évidents.

Les biais contre la chasse : manipulation et amalgame

  1. Amalgame accident/incivilité : La REV fait un rapprochement fallacieux entre un accident de chasse, qui survient malgré les précautions et la réglementation, et un acte d’incivilité, qui désigne un comportement intentionnellement irrespectueux. Assimiler un accident involontaire à un acte d’incivilité revient à diaboliser la chasse elle-même, plutôt que de contribuer de manière constructive au débat sur la sécurité en milieu cynégétique.
  2. Biais de confirmation : En questionnant uniquement les aides aux chasseurs, la REV s’engage dans un raisonnement biaisé, visant à conforter son propre agenda anti-chasse. Les subventions liées à la chasse ont une raison d’être : elles participent à la gestion des territoires, à la préservation de la biodiversité et à la formation des chasseurs aux bonnes pratiques. Omettre ces éléments cruciaux montre une volonté de manipuler l’opinion publique.
  3. Comparaison trompeuse : Comparer des aides au mérite pour l’éducation ou la culture avec des subventions cynégétiques est une tentative malhonnête de mettre ces deux types d’aides sur le même plan. Or, les objectifs sont fondamentalement différents : les aides à la chasse concernent la gestion de la faune et des territoires, tandis que les bourses et Pass culture visent des enjeux éducatifs ou sociaux. La comparaison n’a aucun fondement logique.

A lire aussi : Universités d’été de la REV : Rigaux répond aux chasseurs !

Biais contre la politique régionale : diabolisation et raccourcis idéologiques

La REV ne s’arrête pas à la critique de la chasse, elle s’attaque aussi à la politique régionale en général, dépeignant Laurent Wauquiez et ses mesures comme inspirés de l’extrême droite. Le communiqué évoque l’expérimentation du RSA sous conditions ou encore le port de l’uniforme dans les lycées, dans une tentative de lier ces décisions à une idéologie extrême, sans preuve solide.

  1. Biais d’association abusive : Le texte associe les mesures prises par Laurent Wauquiez à un programme d’extrême droite, affirmant qu’il s’inspire du Rassemblement National. Or, cette association n’est soutenue par aucun argument concret. Elle vise à discréditer la mesure en question en la liant à une idéologie radicale, plutôt que de discuter objectivement de son contenu et de ses effets.
  2. Biais de généralisation excessive : Affirmer que la mesure cible « uniquement les jeunes et les personnes issues des classes les moins privilégiées » est une généralisation qui manque de nuance. L’incivilité n’est pas définie par la REV, et cette affirmation semble reposer sur une caricature des intentions de la région, sans chiffres ni faits pour l’étayer. Ce biais de généralisation contribue à une vision simpliste des politiques publiques.
  3. Appel à la peur : En qualifiant la mesure de « fascisante » et en insistant sur des termes comme « autoritaire » ou « arbitraire », la REV cherche à susciter la peur plutôt qu’à ouvrir un débat nuancé. Cette tactique, souvent utilisée pour mobiliser les émotions, détourne l’attention des faits concrets et empêche une discussion constructive sur les objectifs réels de la politique régionale.

Qui discrimine qui ?

À travers ses attaques répétées, la REV montre clairement que son objectif n’est pas simplement de protéger les classes sociales les plus vulnérables. En pointant du doigt les chasseurs et en réclamant que les aides au permis de chasse soient également visées, elle cherche à discréditer une activité culturelle et économique pourtant essentielle dans nos territoires ruraux.

Derrière la question posée par la REV se cache une forme de discrimination idéologique : celle qui vise une pratique traditionnelle, régulée et encadrée par des lois, tout en profitant de la moindre opportunité pour enflammer le débat public. L’argument sur les aides sociales n’est qu’un prétexte pour attaquer la chasse sous un angle moral, avec des accusations qui ne reposent sur aucun fondement rationnel.

Une offensive idéologique déguisée

La question centrale du communiqué de la REV n’est pas vraiment de savoir qui profite ou non des aides régionales. Il s’agit plutôt d’une tentative orchestrée pour associer la chasse à des comportements inciviques, en déformant les faits et en instrumentalisant une mesure politique pour servir une cause idéologique. Mais au final, qui discrimine qui ? Cette offensive révèle une volonté constante de stigmatiser les chasseurs et de marginaliser leur pratique, tout en cachant cela sous une critique prétendument sociale et équitable.

La chasse, loin d’être un acte d’incivilité, est un pilier de la gestion de la faune et du patrimoine rural. Ses opposants, en refusant de reconnaître sa contribution écologique et sociale, perpétuent une forme de discrimination idéologique. Au lieu de céder à ces manœuvres, il est crucial de défendre une chasse moderne, raisonnée et respectueuse des lois, qui participe activement à la préservation de nos territoires.

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2 Commentaires :
  1. LEXOU
    16/10/24

    Fallait-il s’attendre à autre chose ??…. Caron fait du Caron .

  2. Lolo0126
    16/10/24

    C’est ça ! Du caca reste du caca !

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