Quand la haine anti-chasse s’attaque aux enfants, tous les coups bas sont permis. Une militante pousse l’indécence jusqu’à la nausée.
Il y a des limites à l’indécence, et Hypathie les pulvérise allègrement. Dans un tweet à la tonalité glaçante, cette militante animaliste qui se présente ainsi « Féministe universaliste, prétendument misandre, antispéciste, décroissante, proud childfree », déverse son fiel sur deux adolescents posant fièrement avec un sanglier mort. Dans son monde, ces jeunes sont déjà des « tueurs » – pire, elle ose insinuer qu’ils finiront un jour par s’en prendre aux femmes. Tout ça parce qu’ils chassent. Les mots choisis sont aussi lourds de mépris que d’ignorance, une rhétorique abjecte qui flirte avec l’accusation calomnieuse.
Ce genre de diatribe ne relève pas d’un débat éclairé sur la chasse ; c’est une caricature grossière et lâche, destinée à jouer sur les peurs les plus primaires. Hypathie, armée de sa plume venimeuse, se plaît à diaboliser la chasse et ceux qui la pratiquent. Elle amalgame, insinue, et stigmatise, réduisant ces adolescents à des criminels en puissance. Mais de quel droit ? En réalité, elle prouve ici l’étendue de son mépris pour une jeunesse qui, loin de ses fantasmes, apprend le respect de la nature et la gestion de la faune sauvage.
Et que dire de cette société à laquelle elle appelle à « pleurer » lorsque, selon ses visions dystopiques, ces jeunes s’en prendront aux filles ou se « tueront entre eux » ? Nous sommes là dans une rhétorique toxique, visant à conditionner le public à percevoir les chasseurs comme des brutes en devenir. Une technique aussi vieille que le monde : faire peur pour diviser, et au passage, déshumaniser les passionnés de nature qui osent encore brandir fièrement leur fusil.
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Ce tweet n’est rien d’autre qu’un appel au lynchage moral, basé sur des préjugés décomplexés. Mais qu’attendre d’autre de cette frange militante haineuse ? En tentant de salir l’image de la chasse par la peur et la haine, Hypathie et ses semblables ne cherchent pas à éveiller les consciences, mais à ériger une barrière de mépris.
Cet édito est donc un rappel : aux yeux des militants anti-chasse les plus virulents, la réalité ne pèse rien face à leurs fantasmes. Et si l’on veut une chasse moderne et respectueuse, il est temps de répondre fermement à ces discours caricaturaux, sans se laisser intimider par des insinuations qui frisent le grotesque. Il est temps que les chasseurs soient reconnus comme une communauté sur laquelle il est interdit de cracher sa haine (comme c’est le cas pour bien d’autres).
A voir en vidéo :
La FDC devrait porter plainte à chaque fois qu’une de ces vipères crache son venin sur la chasse ou les chasseurs , ne rien laisser passer , sinon nous nous ferons bouffer .
C’est bien beau de déposer plainte, mais la justice ne nous soutient pas. On a vu ça la semaine dernière où la FNC a été déboutée devant S Rousseau. Et pourtant je suis partisan de ne rien laisser passer.