60 millions pour protéger nos cultures : un soutien vital aux agriculteurs, bien avant la crise, et non un « cadeau aux chasseurs »
Une fausse polémique secoue les réseaux sociaux autour des financements publics accordés à la chasse. Le Parti Animaliste, soutenu par plusieurs figures anti-chasse, dénonce une subvention de 60 millions d’euros versée à la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) en pleine crise budgétaire, une aide qu’ils jugent injustifiée et opaque. La FNC, via son compte Twitter officiel Chasseurs de France, a rapidement répliqué pour rétablir les faits et éviter toute désinformation.
Selon la FNC, cette aide de 60 millions d’euros n’est pas le fruit d’une décision récente. Elle a été actée en mars 2023, soit bien avant les récentes annonces de restrictions budgétaires. Ce financement découle d’un accord conclu entre l’État, le monde agricole (regroupant syndicats et chambres d’agriculture) et la FNC, dans le but de limiter les dégâts de grand gibier sur les cultures. Concrètement, cet argent doit permettre de réduire, dans les trois prochaines années, les surfaces endommagées de 20 à 30 % – un objectif vital pour les exploitants agricoles, en première ligne face aux ravages causés par le gibier.
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Car cette subvention n’est pas une « aide secrète » aux chasseurs comme le prétendent certains, mais bien un soutien indirect au monde agricole, qui subit de lourdes pertes économiques dues aux dégâts de gibier. Les chasseurs, en régulant les populations de sangliers et autres grands gibiers, sont des acteurs clés pour diminuer ces dégâts et préserver la productivité des terres cultivées.
En filigrane, cette aide s’inscrit dans une démarche de souveraineté alimentaire. Alors que les agriculteurs doivent faire face aux aléas climatiques et à des contraintes économiques croissantes, la collaboration entre l’État, la FNC et les acteurs agricoles permet de protéger nos ressources et notre indépendance alimentaire. Cet accompagnement financier vise à renforcer cet équilibre fragile entre faune sauvage, agriculture et préservation de l’environnement.
Pourtant, cette action est détournée et instrumentalisée par certains militants, qui préfèrent ignorer l’impact des grands gibiers sur les cultures et le rôle de la chasse dans cette régulation. À Chasses Éternelles, nous voyons dans cette initiative un exemple fort de coopération entre chasseurs, agriculteurs et institutions publiques pour répondre à des enjeux concrets.
A voir en vidéo :
Laissez les sangliers proliférer par l’arrêt de la chasse et c’est un gros gros chèque qu’il faudra rédiger pour les agriculteurs victimes de dégâts. A moins que la stérilisation des laies (femelle du sanglier) soit efficace mais là il faut le prouver et sans moi pour attraper une laie de 80 kg avant de lui faire prendre la pilule.
Bonjour Léa
Et on parle des financements dont profitent les associations animalières de la part de fonds français et étrangers ? Et quelles part de ces fonds sont consacrés à des actions envers la biodiversité ? La réelle, hein, pas l’utopique « ré-ensauvagement ».
Bref, ces associations ignorent encore et toujours les raisons de cette enveloppe financière.
Bonne journée à toutes et à tous.
Fram