ASPAS : la haine des chasseurs (avant l’amour des animaux)

Anti-chasse
date 31 janvier 2025
author Léa Massey

L’ASPAS applaudit la FNSEA qui critique la gestion des sangliers par les chasseurs… en oubliant que le syndicat réclame surtout plus d’abattages.

La dernière sortie de l’ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) est un modèle de cynisme et de manipulation médiatique. Dans un post récent, l’association s’est félicitée de voir la FNSEA 76 critiquer Willy Schraen et la Fédération Nationale des Chasseurs sur la gestion des sangliers. Une étrange alliance entre un syndicat agricole qui met la pression sur les chasseurs pour qu’ils abattent le maximum d’animaux, et une organisation anti-chasse qui voudrait qu’on n’en abatte plus aucun. Mais que voulez-vous…l’ASPAS a trouvé des gens qui disent du mal des chasseurs. Et ça lui suffit.

Quand la FNSEA 76 tacle le président de la FNC sur la "gestion calamiteuse" des sangliers par les chasseurs ! Pour une fois, on partage le même constat… Rappelons que Willy Schraen avait avoué lui-même, à la radio, qu'il n'en a "rien à foutre de réguler" (9/11/2021 sur RMC)

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— ASPAS (@aspasnature.bsky.social) 30 janvier 2025 à 16:50

La FNSEA : Des Sangliers à Tuer, Pas à Protéger

Le communiqué de la FNSEA 76 publié le 29 janvier 2025 ne laisse aucun doute : les agriculteurs demandent à la Fédération Nationale des Chasseurs de prendre enfin des mesures drastiques contre la prolifération des sangliers, responsables de dégâts agricoles majeurs. Autrement dit, ils ne critiquent pas les chasseurs pour leur excès de tirs, mais pour leur inefficacité supposée à en tuer suffisamment.

L’ASPAS, qui revendique défendre les animaux sauvages, aurait donc dû s’opposer à cette revendication d’éradication massive des sangliers. Mais non. L’association s’empresse de relayer cette critique contre la FNC, car son objectif premier n’est pas de défendre la faune… mais bien d’attaquer les chasseurs, coûte que coûte.

Un Cynisme à Toute Épreuve

Ce positionnement met en lumière une mécanique bien rodée : l’ASPAS se place systématiquement du côté de ceux qui critiquent la chasse, même si cela implique de soutenir des revendications qui vont à l’encontre de la protection des animaux. Peu importe le contexte ou les conséquences réelles pour la faune sauvage, l’essentiel est d’alimenter une rhétorique hostile aux chasseurs. Ce cynisme ne repose pas sur une logique de préservation, mais sur une stratégie de communication.

Le « Rien à Foutre de Réguler » : Une Phrase Déformée

L’ASPAS ne manque pas d’exhumer une déclaration de Willy Schraen, datant de 2021 sur RMC : « J’en ai rien à foutre de réguler ». Hors contexte, la phrase peut choquer. Mais rappelons qu’elle signifiait simplement que la chasse, pour lui (et pour nous), est d’abord une passion et non une mission de service public. Il expliquait ainsi qu’il allait à la chasse pour chasser, et non pour jouer le rôle d’un fonctionnaire chargé de la gestion de la faune.

A lire aussi : ASPAS : anti-chasse pathologiques

C’est un élément clé que les opposants à la chasse aiment oublier : les chasseurs ne sont pas des agents de l’État. La régulation de certaines espèces est un effet indirect de leur pratique, mais ce n’est pas leur raison d’être. Pourtant, dans les faits, ce sont bien eux qui assument ce rôle de gestion, faute d’alternative crédible.

Un Double Discours Grossier

L’ASPAS révèle encore une fois son vrai visage : une association plus intéressée par le combat idéologique contre les chasseurs que par la sauvegarde des animaux. En soutenant la FNSEA dans ses critiques contre la FNC, elle montre qu’elle est prête à s’aligner sur n’importe quelle position, même celle de ceux qui demandent davantage de tirs sur la faune sauvage. Une preuve éclatante que, pour elle, l’essentiel n’est pas de protéger les animaux… mais de haïr ceux qui les chassent.

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18 Commentaires :
  1. FBZ
    31/01/25

    Les cons ça ose tout… Mais je suis quand même toujours étonné du niveau de malhonnêteté intellectuelle de l’ASPAS.

    1. Gonzalez Bruno
      31/01/25

      Intellectuelle de l’aspas ? Là tu vas un peu trop loin camarade, je ne sais pas si ils sont état de penser ces gens là…

      1. Tirefort
        01/02/25

        Oui ils pensent sûrement, mais ils réfléchissent aussi et.. Ça ce n’est pas donné a tout le monde d’avoir cette capacité. Comprendra qui pourra…….Ils,se reconnaîtrons!

    2. Pomdapi
      31/01/25

      Quoi de plus normal que la fdsea défende le fait qu il y’a trop de dégâts. De plus dans les chasseurs vous avez des gens qui en on marre de payé des dégât à cause de territoire mal géré. Le grand absent de tous ça c est l administration qui ne fait pas son rôle régulation avec les battues administratives.

      1. Franck
        01/02/25

        Je suis pas d’accord avec vous pour lvs battues administratives, pourquoi les fédération nettribue pas plus de sangliers ou le mettent libre sans bracelet ça serait plus simple a régulé. Mais qui fait pression pour pas attribuer autant de bracelet les anti tout et maintenant ils viennent dire que l’on régule pas assez et ces eux qui font pression pour pas attribuer autant de sanglier par commune vest comme même fou .donc les acca font déjà le maximum et sont des bénévoles fait pas oublié aussi, et bcp de communes on du mal a trouver des bénévoles pour faire tourner les acca. Donc arrêter de taper toujours sur les présidents.

    3. Tirefort
      01/02/25

      Oui bien sur……On peut faire dire aux mots ce que l’on veut suivant comment on les places dans une phrase….Ci ceci n’est pas de la mauvaise fois,que l’on connait déjà dans le monde cynégétique..!😲

  2. Jean 2
    31/01/25

    Bonjour, on peut rajouter pour ces gens « je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite ,t’a pas fini de tourner « (citation de michel audiard ).

    1. Barnoud serge
      31/01/25

      Je suis un défenseur des animaux, mais je reste logique je vis à la campagne et je vois les dégâts que font les sangliers 🐗 alors entre mon amour pour eux et la raison économique
      Faire quoi? Pas évident

      1. Jean 2
        31/01/25

        Bonjour monsieur baroud,nous aussi chasseurs nous aimons les animaux,bien sûr on les chasse, et pour certains c’est antagoniste,pas pour nous ! Nous prélevons sans toucher à la pérennité de chaque espèces dans le sens du développement durable, les aimer c’est bien,mais protéger leurs biotopes c’est encore mieux, c’est ce que font les chasseurs depuis longtemps avant les soi disants écolos, et chaque fois que c’est possible, et comme vous le dites il y a quelquefois des barrières.

        1. Tirefort
          01/02/25

          Oui bien sur……On peut faire dire aux mots ce que l’on veut suivant comment on les places dans une phrase….Ci ceci n’est pas de la mauvaise fois,que l’on connait déjà dans le monde cynégétique..!😲

      2. Philippe Guise
        31/01/25

        Combien de gens de la FNSEA sont chasseurs. Poses vous la question

        1. Tirefort
          01/02/25

          Trop a mon gout!

      3. Philippe Guise
        31/01/25

        Combien de gens de la FNSEA sont chasseurs. Poses vous la question

  3. Deuch
    31/01/25

    Sa va peut-être ouvrir les yeux au personnes qui donne le propriété à l’aspas pour 99 ans sa ne sera pas un Havre de paix pour les animaux puisque non seulement il ne vont pas les protéger mais il demande qu’il faut en tuer plus avouez que pour une association qui soi-disant protège les animaux fallait osé e même temps rien ne me surprend quand on voit comment il gère leurs parc

  4. Tirefort
    01/02/25

    Pose toi la question :Qui est a l’origine du trop grand nombre de sanglier sur le territoire Français ? Pour voir si tu connais la réponse!

    1. Alexmath
      01/02/25

      Pose toi une question, pourquoi tout les continents sont confrontés au même problème avec les sangliers ??
      Mais je suppose que c’est la faute des chasseurs de France a tout les coups….

  5. Nigel Franks
    01/02/25

    Hmmm. Les FDCs conduisent des actions de prévention des dégâts de gibier et assurent l’indemnisation des dégâts de grand gibier dans les conditions prévues par les articles L. 426-1 et L. 426-5 du CE. Je suis intéressé de savoir comment vous allez prévenir les dégâts sans « réguler ». Qu’est-ce que vous proposez?

  6. Nigel Franks
    01/02/25

    Vous commencez avec les mots  » ASPAS: La haine des chasseurs… et terminez avec « .. mais de haïr ceux qui les chassent. » Je crois qu’on peut dire « Ce glissement sémantique vers le vocabulaire de la haine montre bien votre volonté de d’attiser un conflit. » N’est-ce pas?

    Vous savez très bien que la majorité des opposants à la chasse ne détestent pas les chasseurs. Ils vous considèrent comme des personnes qui sont suceptibles de troubler leur tranquillité et de les mettre en danger à cause de votre passe-temps. Vous dites « C’est un élément clé que les opposants à la chasse aiment oublier : les chasseurs ne sont pas des agents de l’État. La régulation de certaines espèces est un effet indirect de leur pratique, mais ce n’est pas leur raison d’être. Pourtant, dans les faits, ce sont bien eux qui assument ce rôle de gestion, faute d’alternative crédible. » La raison pourquoi nil n’y a pas « d’alternative crédible » est dû au fait que vous avez assumé cette responsibilité: « Les associations dénommées fédérations départementales des chasseurs participent à la mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental, à la protection et à la gestion de la faune sauvage ainsi que de ses habitats. » (Article L215-5 du CE)

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