La convergence des luttes s’invite dans le combat animaliste : entre procès en pureté et clash générationnel, c’est toute l’époque qui se donne en spectacle.
D'où sort cette sinistre andouille de @jade_bngl qui n'a jamais rien fait pour les animaux et qui se macule sans concevoir ? Quelle est exactement sa lutte pour les animaux sinon saloper celle qui bataille depuis plus d'un demi-siècle avec tte son énergie ? https://t.co/5t6XHtlHjq
— Henry-Jean Servat (@HenryJeanServat) May 18, 2025
On pourrait sourire si ce n’était pas devenu un réflexe tragique : dès qu’il est question d’animaux, certains militants ne trouvent rien de plus urgent que de s’entre-déchirer. Dernier épisode en date : une passe d’armes sur les réseaux sociaux entre Jade Béniguel, jeune militante « écologiste radicale » et ex-candidate du Front Populaire, et Henry-Jean Servat, journaliste et défenseur historique de la cause animale.
Dans une vidéo postée le 15 mai, Jade Béniguel s’en prend frontalement à Brigitte Bardot, accusée de nuire à la cause par ses prises de position politiques et ses propos sur le féminisme. Elle reproche même à Hugo Clément, autre militant bien connu, de relayer les déclarations de l’ancienne actrice. Conclusion :
« Pas de fachos dans nos luttes pour les droits des animaux. »
Henry-Jean Servat, indigné, répond quelques heures plus tard en s’en prenant directement à la militante :
« D’où sort cette sinistre andouille […] qui n’a jamais rien fait pour les animaux ? »
Ambiance.
Lutte animale ou lutte des egos ?
Ce que révèle cet échange, c’est avant tout un divorce. Non pas entre la société et les animaux, mais entre ceux qui prétendent les défendre. D’un côté, les gardiens du temple, qui rappellent qu’ils ont œuvré bien avant les réseaux sociaux. De l’autre, la nouvelle garde, pour qui la cause animale ne vaut que si elle épouse l’ensemble des combats idéologiques du moment.
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Et pendant que les uns comptent leurs années de militantisme et que les autres distribuent des brevets de pureté, la réalité du terrain, elle, est soigneusement ignorée.
Car ce débat n’a rien à voir avec la faune sauvage, la gestion des équilibres naturels, ou la place de l’humain dans son environnement. Non, il s’agit de savoir qui peut parler. Qui est « trop à droite ». Qui est « trop agressif ». Qui a dit quoi, quand, et dans quelle interview. Autrement dit : des querelles de tribune, loin des bois, loin des plaines, loin du réel.
Et les chasseurs dans tout ça ?
On ne s’étonne plus d’être pris pour cible. Depuis des années, les chasseurs sont désignés comme les boucs émissaires d’un malaise plus large entre l’homme moderne et la nature qu’il refuse d’assumer. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est de voir les adversaires s’entredéchirer avec autant d’énergie que celle qu’ils consacraient à nous accabler.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : ces affrontements n’ont rien d’anodin. Ils montrent que la prétendue unanimité du camp animaliste n’est qu’un vernis, et qu’au fond, derrière les slogans, certains cherchent avant tout à exister médiatiquement, quitte à instrumentaliser les animaux qu’ils prétendent sauver.
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Je pense que derrière tout ça il y a des ambitions politiques , ces gens ont les dents longues et ne font rien sans arrières pensées .
je suis de votre avis. Ces gens n’ont qu’une ambition : exister publiquement, voire politiquement. Se sont des opportunistes de circonstance, il sont prés à épouser n’importe quelle cause (ou le pretendre) sans en connaitre un iota . Tout ça au nom de la visibilité sur les réseaux et de ce que celà peut rapporter !
Comment se sortir le cul des ronces avec des pantins pareils ?
Ils cherchent la notoriété et l’argent qui va avec.