Les « accidents de chasse » font cliquer. Et quand il n’y a aucun lien avec la chasse, on y va quand-même. C’est qu’il faut bien bouffer hein…
Il y a des sujets qui, immanquablement, attirent les regards et déclenchent des débats enflammés. La chasse en fait partie. Mais il y a surtout des méthodes qui, elles, relèvent de la stratégie cynique. L’exemple le plus récent est tristement parlant : un homme de 77 ans décède d’un malaise cardiaque au volant, en rentrant chez lui après une battue aux sangliers. Et pourtant, ce drame humain devient, par un tour de passe-passe journalistique, un « accident de chasse ».
« Un homme de 77 ans décède après une partie de chasse en Ille-et-Vilaine », titre le média Ouest-France. Il n’en fallait pas plus pour déclencher les réactions en cascade. Partages sur les réseaux sociaux, indignations des uns, moqueries des autres. Car c’est bien connu : dès qu’on parle de chasse, le clic est roi. Et c’est précisément là qu’est le problème. Ce titre, à la formulation soigneusement ambiguë, joue sur un réflexe émotionnel, laissant sous-entendre que la chasse, une fois encore, est à l’origine du drame.
Regardez l’article précédent sur le fil Facebook du journal :
Dans l’article qui nous concerne, un homme est mort d’un malaise cardiaque. Une tragédie personnelle, sans aucun lien avec la chasse. Mais peu importe les faits, car ici, seule compte la performance du titre. Pourquoi ? Parce que les accidents de chasse, ou tout ce qui peut y ressembler de près ou de loin, génèrent de l’engagement. Une stratégie putaclic classique.
Les anti-chasse s’en emparent pour alimenter leurs discours, les chasseurs s’indignent, et pendant ce temps, le compteur de clics s’envole. C’est un cercle bien connu : provoquer, diviser, et récolter. Peu importe que l’information soit biaisée ou que l’association entre la chasse et le décès soit infondée, l’objectif est atteint. Chaque clic, chaque commentaire, chaque partage renforce l’exposition du média. Et ce, au détriment de la rigueur et du respect.
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Cette mécanique, pourtant simple à décrypter, est révélatrice d’un problème plus large : la chasse, quoi qu’elle fasse, est devenue un prétexte. Non pas un sujet à traiter avec sérieux ou nuance, mais un levier pour maximiser les audiences. Et c’est bien là que réside la vraie injustice. La chasse mérite des débats, des discussions éclairées, pas des raccourcis faciles pour générer du clic.
Alors, posons-nous la question : jusqu’où ira-t-on pour exploiter la chasse comme sujet putaclic ? Combien de drames personnels seront encore récupérés pour alimenter ces titres racoleurs ? Il est temps que cela cesse. Car derrière ces stratégies se cachent de vraies personnes, des histoires humaines qui méritent mieux que d’être réduites à des outils marketing.
Pour nous, chasseurs, la réponse est simple : ne pas céder à la provocation et continuer à défendre une chasse responsable et moderne. Mais aussi dénoncer, chaque fois qu’il le faut, ces pratiques qui n’ont pour but que de diviser et de caricaturer. La chasse est bien plus qu’un sujet à clics. Elle est un mode de vie, un patrimoine, et une passion qui mérite d’être traitée avec respect. À nous de le rappeler, encore et toujours.
A voir en vidéo :
Bonjour, hé Oui! Cela pourrait s’apparenter à « manger à tous les râteliers « aussi bien pour certains journalistes que pour les animalistes. Les premiers pour survivres, et les deuxièmes pour faire rentrer de l’argent dans leurs caisses pas si remplies que ça.
C est avec raison que vous dénoncez cet article. Il s agissait d ´un accident de voiture et il est effectivement tendancieux de signaler que l’accidenté est un chasseur. Le problème
c ´est que vous même vous êtes tombé dans le même travers. Lorsque dans une intervention précédente vous avez signalé que M Yann Artus n’avait pas condamné Messieurs Hulot et Poivre d’Arvor c ´était tout aussi tendancieux et n’avait aucun rapport avec les chiens ayant traversé la propriété du médiatique photographe. Quand on veut donner des leçons de déontologie il faut commencer par se les appliquer à soi-même. Vous gagneriez en crédibilité et serviriez de manière plus digne la cause que vous prétendez défendre.
C est avec raison que vous dénoncez cet article. Il s agissait d ´un accident de voiture et il est effectivement tendancieux de signaler que l’accidenté est un chasseur. Le problème
c ´est que vous même vous êtes tombé dans le même travers. Lorsque dans une intervention précédente vous avez signalé que M Yann Artus n’avait pas condamné Messieurs Hulot et Poivre d’Arvor c ´était tout aussi tendancieux et n’avait aucun rapport avec les chiens ayant traversé la propriété du médiatique photographe. Quand on veut donner des leçons de déontologie il faut commencer par se les appliquer à soi-même. Vous gagneriez en crédibilité et serviriez de manière plus digne la cause que vous prétendez défendre.
Le sujet c’est plutôt le passage dans la machine à réécrire idéologiquement de toute information de la part de la majorité des journalistes. La chasse n’est pas plus ciblée qu’un autre sujet qui rend tout baveux et rouge violet un individu du camp du bien.
Tout est prétexte à rééduquer la population au travers de la grille de lecture autorisée, des mots à bannir ou à marteler, des conclusions déjà pensées comme le fameux » relance le débat sur…. » pour que les associations d’idées souhaitées entrent dans les crânes de la populasse…
Bref….imposer la rédaction d’un code de déontologie du journalisme et qu’il soit respecté selon les mêmes règles en vigueur chez les professionnels qui ont un Ordre professionnel, serait un premier pas pour endiguer un peu les choses.
Après quand on sait, on apprend à décoder ou à s’informer là où on estime qu’il n’y a pas de montage systématique pour faire passer l’idéologie avant l’information.
Thierry,vous dites la chasse n est pas plus ciblée qu une autre activité,exemple un accident de chasse est relaté sur la plupart des jour naux télévisés,en est il de meme.pour.chaque accident de sport d hiver ou nautique,. ,en Belgique on a diffusé le discours de Trump en différé pour soit disant éliminer les propos dérangeants,on prend bien les gens pour des demeurés.