En Haute-Marne, l’ASPAS s’oppose à un plan de soutien à la chasse. Délires animalistes et complotisme sont au rendez-vous.
La haine de la chasse a ses symptômes. Prenez un militant de l’ASPAS : présentez-lui un projet pour la biodiversité et le bien-être des promeneurs, et vous verrez un soutien enthousiaste. Ajoutez-y un volet pour la chasse en toute sécurité, et soudain, c’est la métamorphose : spasmes, insultes, une allergie pure et simple.
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Dernière crise en date : le 18 octobre, la Haute-Marne a voté un « plan d’accompagnement de la pratique de la chasse ». Montant : 450 000 € sur trois ans, répartis en cinq volets : jeunesse, sécurité, biodiversité, protection animale et alimentation locale. Ce programme, que voici, a déclenché la fureur de l’ASPAS.
Les Volets du Plan de la Haute-Marne
1. Jeunesse
130 € pour équiper en sécurité les jeunes permis de chasse, via des commerçants locaux. 45 000 € sur trois ans pour environ 130 permis par an.
2. Sécurité
Subventions pour la signalétique et l’installation de miradors dans les zones de chasse, soit 340 000 € pour 1 460 sociétés.
3. Biodiversité et Protection de la Faune
Soutien à la plantation de haies, création de mares et vergers : 6 000 € pour la haie, 15 000 € pour les trames vertes et bleues.
4. Protection Animale
15 000 € pour des gilets de protection pour les chiens de chasse et le permis pour les conducteurs de chiens de sang.
5. Alimentation Locale
Promotion de la venaison grâce à l’abattoir départemental. Le gibier sera proposé dans les cantines des collèges de Haute-Marne.
Réaction et Critiques de l’ASPAS
L’ASPAS ne voit dans ce plan que « collusion cynégétique » et détournement des fonds publics. Pour eux, sécuriser la chasse revient à instaurer des “affreux miradors” et à endoctriner les jeunes. Le circuit court et la consommation de gibier seraient, pour eux, des crimes contre l’environnement.
Mais est-il vraiment criminel de promouvoir une viande locale et sans élevage industriel ? La chasse évolue, ses pratiques se modernisent, mais l’ASPAS s’obstine à refuser tout ce qui pourrait faire évoluer cette tradition vers un modèle plus durable. Leur combat semble plus révélateur d’une incapacité à accepter des visions différentes que d’une véritable préoccupation pour la faune.
Sources
A voir en vidéo :
Non pas que je sois anti-chasse bien au contraire même, mais j’avoue que je suis dubitatif de l’usage qui est fait d’une aussi grosse somme de pognon public. Si quelqu’un a des précisions sur l’usage ou la nécessité de ces subvention je suis preneurs
Ben, déjà, c’est toujours mieux que de subventionner l’ASPAS ……
En tant qu’ancien chasseur, je soutiens l’ Aspas..et autres
Chasser à été la plus grande erreur de ma vie..
Les chasseurs en bonne santé sont extrêmement rares à arrêter de chasser.
Peut-être que vos pratiques n’étaient pas éthiques… Auquel cas vous avez bien fait d’arrêter.
pognon public à destination de citoyens également contribuables, comme beaucoup d’autres subventions elle vise une pratique et quand c’est pour autre chose cela ne sert jamais toute la collectivité non plus.
Et pourquoi pas ? On subventionne bien toutes sortes de clubs sportifs et d’associations, même douteuses.
Il y a la tous les ingrédients pour demander la suppression de leurs subventions s’aspas de commentaire !!!
Apparemment la majorité de cette subvention est utilisée pour améliorer la sécurité..,en sachant que nous donnons 80 millions d euros pour indemniser les dégâts causés par la faune.demander des fonds publics nous enlève un certaine autonomie,a voir.
Bien inspirée l’ASPAS qui parle de détournement de fonds public, avec leur siège social à Strasbourg dans un département qui bénéficient d’un statut associatif hors loi 1905, ce qui leur permet de faire mumuse avec les bénéfices !
Venant d’une famille de chasseurs, on ne peut plus se draper dans la ‘tradition’ des rituels d’abattage d’animaux Sauvages (parfois bien peu sauvages d’ailleurs) alors que les espèces s’effondrent du fait des abattages destructions des haies, bois et. Et de l’agriculture et viticulture intensives avec ses pesticides et toute sa phytochimie nocive pour la vie. De plus le permis de chasse est trop facilement donne en France , la population a VRAIMENT peur, a raison, des balles qui tuent et blessent aussi les humains. Il faut se demander pourquoi 89% de la population rejette les chasseurs car craignant pour sa sécurité sans se cacher derrière des fausses excuses. La part des Français se déclarant opposés à la chasse a atteint le plus haut niveau jamais observé 53 %. Il y a un vrai problème.
Les sports d hiver tuent,les sports nautiques tuent,la voiture tué,le travail tué ect et toutes ces activités beaucoup plus que la chasse,conclusion interdisons tout,nous commettons tous des erreurs même si un accident c est toujours un de trop.
il y a plus de victimes de 2 ‘roues-
l’augmentation de la morbidité routière leur incombe-
il conviendrait donc de les interdire
Ah, l’Aspas quand tu nous tiens, voilà du boudin de cervidés, et de la terrine de sangliers .
Effectivement les lois local ont du bon (Alsace,Moselle),mais attention aux dérives, chasse à la grive.
Bonjour Martin
Inutile de se masquer les yeux: cet article est clivant et il n’y a qu’à lire les commentaires pour le prouver.
Déjà, je ne peux que prendre connaissance du budget en question mais jamais je ne donnerai d’avis: je n’habite pas en Haute-Marne, je n’ai donc pas d’avis à donner. Quand on parlera de MON département, là, mon avis sera autre car je serai concerné.
Il s’agit donc d’un budget public mais également local, répondant à des besoins locaux.
Et, pour au moins deux aspects, il va dans le bon sens. En raccourcissant une filière d’approvisionnement des cantines des collèges (avec une origine parfaitement identifiée), pour commencer. En entretenant le biotope ensuite (plantation de haies, créations de mares et vergers) ensuite. Je rêve de tout cela pour mon département, extrêmement urbanisé.
Pour le reste, je me tais. Je ne connais pas le contexte. Donner son avis relève de l’idéologie et de l’assertion personnelle. Elle est donc sans intérêt.
Bonne journée à toutes et à tous.
Fram
ASPAS protecteur des animaux sauvages. La nature leur appartient. Et bien on leur demande de prendre en compte les dégâts des grands animaux. Et nous nous servons de nos cotisations pour développer la sécurité, la biodiversité, les circuits courts de la viande de gibier à destination des collectivités et du public. OK!
Une subvention pour la sécurité, des haies de la viande en circuit court pourquoi crier au scandal ? Les dégats de sangliers coutent bien plus, il est vrai qu’ils sont à la charge des chasseurs.
Quand dans le cerfa des impôts il y aura une ligne « dégats de sangliers » il sera toujours temps de s’énerver…