C’est en ces termes que le média “actu.fr” décrit une vidéo récente d’AVA dont ils se fait le relais, ainsi que du récit fantasque que les militants anti-chasse brodent autour. Avant de donner la parole aux veneurs.
Que voit-on, objectivement, dans cette vidéo ?
On entre-aperçoit un cerf mort. Voilà qui n’est pas un scoop : la finalité de la chasse à courre comme de toute autre chasse, à défaut d’en être l’essence, c’est souvent un ou plusieurs animaux morts.
Et vois-tu, cher lecteur omnivore (je prends le pari que tu fais parti des 98% de Français qui le sont), nous les chasseurs et nos chiens, comme toi, quand nous mangeons des grands animaux, qu’on parle d’un cerf ou d’une vache, nous avons tendance à les manger en morceau, plutôt qu’entiers, peau, poils et os compris.
Alors avant la curée, il y a quelqu’un qui s’y colle pour faire le boulot. C’est ça, qu’on voit sur cette vidéo.
C’est peu ou prou le travail qu’un boucher peut avoir à faire, mais avec de l’herbe et des arbres en toile de fond plutôt qu’une chambre froide et un billot. Peu ou prou la même chose que lorsque Mamie plume une poule ou papy dépèce un lapin à la ferme.
Celui qui s’y colle s’installe au calme, dans un coin un peu tranquille à proximité de là où va avoir lieu la curée, et il bosse. Et les gens intrigués par son travail peuvent le regarder faire. Comme les MILLIONS de gens qui vont sur YouTube regarder des tutos pour désosser un gigot ou éviscérer un canard.
Et comme les enfants sont encore les bienvenus dans les boucheries ou à la ferme, et que cela ne semble pas avoir pour conséquence d’engendrer des armées de psychopathes je crois qu’on peut s’autoriser à penser que qualifier la scène de « particulièrement sensible » est un chouïa exagéré
Au demeurant, que les plus sensibles d’entre vous ce rassurent ! AVA parle d’un endroit « passager de la forêt » – propos que le journaliste relaie sans discernement alors que je doute qu’il soit capable de situer la scène sur une carte ni designer les lieux de forte fréquentation de la forêt en hiver. Quoi qu’il en soit, sur les 14 000 ha que compte cette forêt domaniale, éviter les 5m² qu’occupe cette scène est, il me semble chose aisée.
Bref, une énième manœuvre d’AVA pour tenter de faire prospérer sa cause sur l’émotivité épidermique de certains, mais qui ne résiste pas à de simples explications…à moins que vous ne fassiez partie des rares convertis à l’antispécisme, ou de ceux qui refusent de voir en face certaines trivialités pourtant consubstantielles à nos modes de vies à tous.
On aimerait parfois que les journalistes passent les propos qu’ils recueillent à la moulinette de leur propre réflexion avant de produire du contenu, plutôt que d’être les simples passe-plat de la propagande anti-chasse par facilité. Vœux pieux, je sais.
Mes enfants ne sont pas traumatisés après m’avoir vu plumer (et vider) un pigeon ou vider une truite. Au contraire ils ont porté un intérêt à ce que je faisais, ils étaient curieux de savoir comment on fait.
Mes filles viennent à la chasse depuis qu elles ont 6 ans , elles dépouillent le gibier depuis qu elles ont l âge de tenir un couteaux.
Elles savent depuis bien longtemps ce qui se cache derrière un steak haché ou quel animal se trouve dans leur assiette sous forme de bavette , onglet , ou autre cote de bœuf. Elles savent que pour les nourrir , des animaux doivent mourir . Elevage ou chasse , ce dernier étant le circuit le plus court que je connaisse. Beaucoup d’enfants des « villes » ne s imagine même pas quel animal se cache dans leurs burgers de leur fast Food préféré. Alors ce genre de vidéo de bobos offusqués devant le dépouillement de ce cerf , confirme bien l ignorance de ces gens .
Mes enfants ne font plu cas à du gibier mort e plu grand les cuisines