AVA : le foutage de gueule

Il s’agit d’AVA, le groupuscule d’excités qui écume les forêts à la recherche de chasseurs dans leur droit de chasser. Leur objectif : les harceler dans l’espoir de les faire dégoupiller pour se repaître ensuite de leur trophée. Il s’agit d’une guerre supposée « de classe » qui n’est finalement que le terrain de jeu d’un seul homme radicalisé qui se pignole sur des photos de bourgeois guillotinés. Tout dans ses mots respire la haine, le fiel et la fourberie. Voyez comme il se tortille d’aise quand on lui tend le moindre micro. Voyez comme il explique le pétage de plomb d’un homme excédé :

“Ce ne sont que des roturiers en fait. On est sur leur fief même si c’est une forêt publique et ça crée des scènes de dingue qu’on doit montrer au reste de la France.”

La chasse à courre n’est que le réceptacle de ses délires communistes première époque qu’il répand à l’envi dès qu’on s’intéresse à sa haute personne. Il n’est pas une de ses sorties qui n’emprunte au vocabulaire de la révolution populaire version collège. Il ne manque jamais de nommer le baron de Rothschild et de convoquer tout ce qui peut l’être quand on épouse ces causes-là, sous cette forme-là.

On parle ici d’un chasseur qui, depuis des heures, voit autour de lui des échappés de la ZAD lui gueuler dessus, hurler sur ses chiens, manquer de les percuter en voiture, (faire des écarts pour essayer de les percuter même !), l’insulter, le provoquer ! Et oui il a dégoupillé ! Qui, ici, pour l’en blâmer ? Sans pour autant cautionner, qui ici ne comprend pas la réaction malheureuse de cet homme ? Moi je la comprends.

J’ai l’image d’un roquet qui colle au museau en aboyant des insultes et qui finit, à force de volonté, par bouffer une salade de phalanges. J’ai envie de dire que c’est malheureux…mais pas tellement étonnant. D’autant moins que c’est exactement l’effet recherché.

Ça sert à ouin-ouin, c’est tout.

Et ensuite le sénateur écologiste, qui était venu « découvrir la chasse à courre » avec des activistes anti-chasse à courre, auteur lui-même d’un projet de loi anti-chasse à courre, nous explique qu’il trouve le comportement de ce chasseur « intolérable ».

Mais on est dans quel cirque, là ? Est-ce que cette mascarade trouve encore quelque crédit dans quelque esprit normalement constitué ?

Mais France 3 s’étonne, et donne la parole à la crevette de Compiègne (ne soyons pas avares de citations) :

“Ces faits de violence font partie de la chasse à courre, affirme Stanislas Broniszewski, fondateur d’Ava France. Il y a la violence envers les animaux et elle s’exprime aussi envers toutes les personnes qui sont autour.”

Oui c’est sans doute l’explication la plus probable, génie. Je t’engage à rentrer au milieu d’un match de rugby pour essayer de voler le ballon, le tout en insultant les joueurs. Ça devrait mieux se passer normalement.

Ou pourquoi pas te tourner vers le très distingué tennis et gueuler pendant des heures sur les joueurs en foutant leurs balles par-dessus le grillage. Là non plus ça devrait pas finir avec du boyau naturel dans les gencives…

Il s’agirait à un moment d’arrêter avec cette immense escroquerie du chantage à la violence. Ils sont là pour ça, on le sait. Tout le monde le sait.

Alors arrêtez avec vos cris d’orfraie et apprenez-leur à respecter les gens. Finalement c’est assez simple, non ?