Bocuse d’Or : le chevreuil à l’honneur

Chasse Actu
date 13 février 2025
author Léa Massey

Le chevreuil à l’honneur au Bocuse d’Or ! Paul Marcon offre à la France sa neuvième victoire en sublimant le gibier face aux redoutables Scandinaves.

Un vent de triomphe a soufflé sur la France gastronomique ce lundi, avec la victoire de Paul Marcon au Bocuse d’Or. Ce sacre marque la neuvième consécration hexagonale et une ode aux saveurs du terroir, avec un chevreuil en majesté.

Dans l’arène du Sirha, à Chassieu près de Lyon, l’ambiance était électrique. Cris de supporters, battements de tambours et pluie de confettis : l’événement, souvent comparé aux Jeux Olympiques de la cuisine, a tenu toutes ses promesses. Au terme de deux jours de compétition haletante, Paul Marcon et son équipe ont brillé face aux Scandinaves, s’imposant devant le Danemark et la Suède.

Le chevreuil sublimé, un clin d’œil à la tradition française

Le thème du plateau imposé cette année : un mariage audacieux entre chevreuil, foie gras et thé. Un hommage à la richesse du gibier, sublimé par l’inventivité des chefs en lice. En France, la cuisine du chevreuil est une tradition qui mêle respect du produit et maîtrise des techniques ancestrales. Cette viande noble, tendre et parfumée, est le reflet d’une chasse raisonnée et d’une gastronomie qui puise dans ses racines pour mieux se réinventer.

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Ce n’est pas un hasard si ce plat a joué un rôle clé dans la victoire de Paul Marcon. « C’était ciselé, c’était propre, c’était net », s’enthousiasme Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or. Une exécution millimétrée et un respect des saveurs qui ont conquis un jury exigeant.

Une compétition impitoyable

Vingt-quatre nations étaient en lice, et chaque brigade a dû faire preuve d’un mental d’acier. Entre précision chirurgicale, gestion du stress et audace culinaire, l’épreuve s’est révélée aussi exigeante qu’un service dans un trois étoiles. Les Scandinaves, adversaires redoutables, ont une fois de plus prouvé leur talent, mais la France a su imposer son excellence.

Romuald Fassenet, président de la Team France, le résume avec panache dans le Courrier Picard :
« C’est comme au football : on veut toujours battre le Brésil. Au Bocuse d’Or, on veut battre la France ! »

Un avenir prometteur pour Paul Marcon

Après ce triomphe, une question demeure : quelle sera la suite pour Paul Marcon ? « Je vais déjà savourer un peu, on verra plus tard », confie le jeune chef de 28 ans, encore porté par l’émotion. Mais une chose est sûre : son nom est désormais gravé dans l’histoire de la gastronomie française.

Avec cette victoire, la France rappelle au monde que son patrimoine culinaire, entre innovation et respect des traditions, demeure une référence incontournable. Et si le chevreuil a été l’un des piliers de cette consécration, c’est aussi une reconnaissance de la place de la venaison dans la haute cuisine, là où terroir et excellence se rejoignent.

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1 Commentaire :
  1. A
    14/02/25

    Il manque la recette et les photos !!

    🙂

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