La Société de Vénerie exclut un maître d’équipage après des faits de braconnage d’une gravité inédite qui exigent une condamnation exemplaire.
Le choc est à la hauteur de l’abomination. Six hommes, tous issus du milieu de la grande vénerie, ont été interpellés après deux ans d’enquête pour des faits de braconnage. Selon l’Office Français de la Biodiversité (OFB), ils traquaient le gibier en dehors de tout cadre légal, allant jusqu’à percuter volontairement des animaux avec leur véhicule. Une pratique qui n’a rien à voir avec la chasse.
Face à l’indignation suscitée par ces révélations, la Société de Vénerie a immédiatement réagi avec fermeté. Non seulement elle se porte partie civile dans l’affaire, mais elle a aussi exclu le maître d’équipage du Rallye Vouzeron, l’un des protagonistes de ce scandale. Dans un communiqué sans équivoque, son président Pierre-François Prioux a rappelé que « le braconnage est par définition l’antithèse de la chasse », insistant sur l’importance de l’éthique dans la vénerie.
Communiqué 📣
— Société de Vènerie (@chasseacourre) March 2, 2025
Braconnage en Sologne :
la Société de Vènerie se porte partie civile
et exclut le maître d’équipage du Rallye Vouzeron pic.twitter.com/QxhF7ddwTD
Une trahison de la chasse et de ses principes
Ces actes révoltants ne peuvent être assimilés à la chasse, qui repose sur un respect strict du gibier et de la nature. Là où les chasseurs agissent sous un cadre légal et avec une vision durable de la faune, le braconnage est une atteinte directe à la biodiversité et aux valeurs cynégétiques.
Il est impératif que la justice applique des sanctions exemplaires. Les six individus encourent jusqu’à quatre ans de prison et 150 000 euros d’amende. Une peine qui, si elle est prononcée dans toute sa sévérité, enverra un message clair : ces actes n’ont pas leur place dans le monde de la chasse.
Ne pas laisser les opposants instrumentaliser l’affaire
Ce scandale, bien que révoltant, ne doit pas être l’occasion pour les opposants à la chasse de jeter l’opprobre sur l’ensemble des veneurs et des chasseurs. Trop souvent, les amalgames sont entretenus pour discréditer toute une communauté. Or, ici, la réponse de la Société de Vénerie démontre une volonté sans faille de défendre une chasse responsable et respectueuse.
A lire aussi : Braconnage : un président de société de chasse épinglé
Ce n’est pas la vénerie qui est en cause, mais une poignée d’individus sans scrupules qui ont trahi ses principes. Il est crucial que les fédérations de chasse et les instances cynégétiques martèlent cette distinction et rappellent que le braconnage est l’ennemi premier d’une chasse durable et encadrée.
Une justice attendue pour l’honneur de la chasse
Cette affaire est un test pour la justice. Si les sanctions sont trop légères, cela enverra un signal catastrophique. Mais si elles sont exemplaires, elles rappelleront que les chasseurs eux-mêmes sont les premiers garants de l’éthique et du respect du gibier.
Il est temps de rappeler que la chasse n’est pas un défouloir pour quelques sadiques en mal de sensations. Ceux qui la salissent doivent être exclus, jugés et condamnés. L’honneur de la chasse et le respect de la nature sont en jeu.
A voir en vidéo :
Une Justice attendue pour l’honneur de la Chasse?
Le rôle de la Justice n’est en rien la défense de la morale ou de l’honneur de quiconque.
Pour pouvoir garantir l’honneur ou plus largement l’image de la Chasse, il aurait fallu de longue date mettre en place un code d’éthique et se doter de structures disciplinaires capables de prononcer jusqu’à des peines d’exclusion définitive, en plus de ce dont peut se saisir la justice.
Il y a chaque année des chasseurs auteurs de faits détestables qui portent atteinte à notre image. Ces faits peuvent être moyennement voire pas du tout sanctionnés et c’est alors la double peine…avec une commission de discipline interne qui exclue si besoin, c’est une autre communication vis à vis des chasseurs et du public.
Ah ben dis donc on tous est surpris !
Vous vous rendez compte que toute personne ayant vécu ou vivant à la campagne sait bien qu’une bonne proportion de chasseurs est habituée de ce genre de comportement ? Quand ils ne font pas pire !
Vous continuez à creuser votre tombe en ne regardant pas cette réalité en face.
Nestor,je n approuve pas l acte vu le lieu et les circonstances mais ils ont certainement mis fin a l agonie d un cerf diminué car il faut des heures de poursuite pour le prendre et non quelques minutes .mais de toute façon vous ne voudrez pas l.admettre.ca vous donne du grain à moudre comme on dit.
Erreur de ma part,de rubrique,acte de braconnage n a rien a voir avec la chasse , malheureusement il y a des brebis galeuses partout,et nous sommes les premiers a les dénoncer et a se porter partie civile.