Interdire une chasse où rien n’est chassé ? Le gouvernement britannique s’enfonce dans l’absurde en voulant bannir le « trail hunting ».
La chasse à courre simulée, appelée trail hunting, est à nouveau sous le feu des projecteurs au Royaume-Uni. Le gouvernement s’engage à interdire cette pratique, suscitant une vague de réactions dans les zones rurales. Tradition datant de plusieurs siècles, la chasse à courre a été interdite en 2004 par le Labour Party. En réponse, la chasse simulée a émergé, reproduisant la traque via une piste olfactive artificielle censée éviter toute cruauté envers les animaux. Pourtant, les critiques dénoncent des abus où des animaux sauvages continuent d’être poursuivis et tués illégalement.
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Selon la League Against Cruel Sports, entre août et décembre, 186 cas de poursuites de renards par des meutes de chiens ont été signalés, confirmant selon eux que cette activité reste une façade pour contourner la loi. On attend évidemment toujours des éléments solides pour confirmer ces assertions.
De leur côté, les défenseurs de cette chasse, regroupés dans des organisations telles que la Countryside Alliance, fustigent une décision jugée « injustifiée ». Ils rappellent que le trail hunting est une activité légale qui contribue à renforcer les liens communautaires en milieu rural.
Une fracture entre ville et campagne
Ce débat reflète une fracture sociétale profonde entre les grandes villes, majoritairement en faveur des restrictions, et les zones rurales, où cette tradition est perçue comme un élément identitaire et culturel. Selon Tim Bonner, directeur général de la Countryside Alliance, « la chasse simulée est devenue un bouc émissaire ». Ce dernier dénonce une stratégie politique visant à affaiblir davantage les campagnes.
Ce n’est pas la première fois que les zones rurales s’opposent aux décisions gouvernementales. Les récents changements fiscaux touchant les exploitations agricoles ont déjà mis en lumière une tension palpable. La réforme de l’impôt sur les successions agricoles, qui entrera en vigueur en 2026, est considérée comme un « désastre » par la National Farmers’ Union, menaçant selon eux la pérennité des exploitations familiales.
Une attaque symbolique ?
Pour les partisans de la chasse simulée, cette interdiction va au-delà de la question cynégétique. Elle symbolise une attaque contre les traditions rurales au profit d’une vision urbaine déconnectée des réalités de la campagne. L’enjeu dépasse donc la simple question animale : il s’agit d’une lutte pour préserver un mode de vie menacé par des décisions politiques jugées hors-sol.
Défense et résilience
Face à ces tensions, les chasseurs britanniques, tout comme leurs homologues français, rappellent l’importance d’une gestion cynégétique responsable et d’un dialogue ouvert. Alors que la modernité pousse à repenser les pratiques, beaucoup soulignent qu’une interdiction ne ferait qu’aggraver les tensions, au lieu d’apporter une solution constructive.
A voir en vidéo :
Bonjour,une partie des anglais veulent et ont supprimer la tradition de chasse à courre ,alors supprimer la tradition de la royauté ! Vous ferez des économies !!.Le peuple anglais a été trompé par les politiques (brexit) et pour la chasse c’est pareil !
La royauté anglaise rapporte de l’argent aux contribuables Anglais ! Le coût pour par Anglais est comparable à celui de la Présidence en France mais grâce au tourisme, à la TVA sur les achats, etc… La Couronne rapporte de l’argent au Pays. Alors qu’en France, le coût des élections n’est pas comptabilisé et aucune vente ou tourisme ne rapporte quoi que se soit… Renseignez-vous…
Supprimer la chasse simulée et pourquoi pas l’amour simulé encore un petit effort et vous pourrez simuler la vie supprimée.