À La Bernerie-en-Retz, les chasseurs participent activement à la lutte contre les chenilles processionnaires, quitte à viser haut !
226. C’est le nombre de nids de chenilles processionnaires détruits le samedi 7 décembre 2024 par l’Amicale des chasseurs de La Bernerie-en-Retz, en Loire-Atlantique. Ces nuisibles, dont les poils urticants représentent un danger pour les humains et les animaux, ne feront pas leur retour grâce à cette intervention annuelle menée avec rigueur et précision.
Sous l’égide de la municipalité, cette mission annuelle mobilise les chasseurs locaux, armés d’une volonté de fer et, parfois, de fusils de chasse. Les branches basses abritant les nids sont coupées, tandis que d’autres sont détruits par des tirs soigneusement ajustés. Une méthode efficace qui a contribué à une baisse significative du nombre de nids recensés ces dernières années.
A lire aussi : Des chasseurs au secours d’un sanglier
Cette initiative dépasse largement la simple action mécanique de destruction des nids. Elle s’inscrit dans une démarche globale de gestion environnementale menée par l’Amicale. Désormais forte de quatorze membres, l’association s’est fixé pour mission de contribuer à l’équilibre de la biodiversité tout en favorisant une cohabitation harmonieuse entre chasseurs, agriculteurs, et autres usagers de la nature.
Sous la présidence de William Dumas, cette nouvelle génération de chasseurs affiche un engagement sans faille. Réguler les populations de sangliers, tisser des liens de respect mutuel avec les habitants et les promeneurs, et valoriser l’image d’une chasse moderne sont au cœur de leurs actions. Leur implication se prolonge au-delà des champs et des forêts, notamment par des événements fédérateurs comme la Fête de la chasse.
Si cette opération peut sembler anecdotique pour certains, elle témoigne pourtant d’une évolution majeure dans la perception et le rôle des chasseurs au sein de la société. De protecteurs d’un patrimoine cynégétique, ils deviennent des partenaires actifs de la préservation de la biodiversité. Un exemple à suivre et à faire connaître pour déconstruire les idées reçues sur la chasse et ses acteurs.
Oui, la chasse est d’abord une affaire de passionnés. Mais elle démontre aussi qu’elle peut se réinventer pour défendre notre environnement et ses équilibres fragiles. Une vision déjà bien ancrée dans la réalité des territoires, bien loin des agitations virtuelles.
A voir en vidéo :
Dans le même axe de réflexion nous avons contribué à la fermeture d’un décharge sauvage avec un tracto pelle et la pose de cailloux trop gros pour être bougés. Et oui les chasseurs ne sont pas que des gros c***.
C’est pas la bonne manière mais pour revenir aux chenilles quant j’ étais gamin mon père les détruisait au 12 et moi à la douze millimètres. Maintenant on ne peut plus le faire, au moindre coup de feu les voisins appellent la police.
Certains détruisent les nids de frelons asiatiques au fusil .