Samedi 12 octobre, un chien de chasse à courre a surgi sur la N10 à Rambouillet, provoquant un accident mineur impliquant un conducteur et sa passagère. Il n’en fallait pas plus pour que les anti-chasse se jettent sur l’événement comme des vautours.
L’exploitation médiatique : un réflexe habituel
À peine l’accident survenu, les collectifs anti-chasse étaient déjà prêts à monter en épingle cet événement isolé, présentant la chasse à courre comme un fléau pour la sécurité publique. Un scénario bien rodé où chaque fait divers est transformé en « preuve » d’une insécurité généralisée, toujours amplifiée par une presse avide de clics. Les mots « accident de chasse » suffisent à créer la panique dans les titres, même lorsque les faits ne justifient pas un tel emballement.
A lire aussi : Chasse : l’obsession de la presse française pour les accidents
Un chien, un accident, et soudain les opposants à la chasse à courre sortent leurs armes médiatiques. Cet incident mineur, pourtant déploré par les chasseurs eux-mêmes, devient l’occasion de ressortir les mêmes arguments éculés.
La réalité des chiffres : des faits largement exagérés
Soyons clairs, cet accident reste isolé et sans gravité majeure. Il suffit de le replacer dans le contexte global des incidents routiers impliquant des animaux pour s’en rendre compte. Chaque année, ce sont près de 23 500 collisions impliquant des ongulés (sangliers, chevreuils, cerfs) qui surviennent en France. Un chiffre colossal qui met en lumière la disproportion des accusations portées contre les chasseurs à la moindre maladresse.
Tous les jours, les routes départementales comme celles de Rambouillet continuent d’être le théâtre de dizaines de collisions avec des animaux sauvages, sans que cela ne déclenche la moindre réaction.
Voyez plutôt cette capture d’écran :
Une réponse responsable des chasseurs
L’équipage de Bonnelles-Rambouillet, loin de se dérober face à ses responsabilités, a immédiatement exprimé ses regrets et promis de renforcer ses mesures de sécurité pour prévenir ce genre d’incident. Un comportement exemplaire, bien loin des caricatures véhiculées par les opposants. Pourtant, ce n’est pas ce genre de propos responsables qui attire l’attention des médias, trop occupés à titrer sur l’« insécurité » de la chasse à courre.
On peut reprocher bien des choses aux chasseurs, mais leur responsabilité n’est pas en cause ici. Ce genre d’accident est rare, et chaque acteur de la chasse est conscient des risques inhérents à cette pratique, comme c’est le cas dans de nombreuses autres activités en milieu naturel.
L’absurdité des accusations
L’accident de Rambouillet est le parfait exemple de l’opportunisme des anti-chasse, qui sautent sur la moindre occasion pour nourrir leur propagande, aidés par une presse trop heureuse de déclencher des débats stériles. Mais en prenant du recul, il est évident que ces incidents isolés ne sont en aucun cas représentatifs d’un danger généralisé.
Alors oui, des accidents peuvent survenir, comme dans toute activité humaine. Mais les récupérer systématiquement pour justifier une croisade idéologique contre la chasse est non seulement malhonnête, mais aussi dangereux. Le vrai débat sur la gestion de la faune sauvage et la sécurité routière mérite mieux qu’un traitement médiatique orienté vers la polémique à tout prix.
A voir en vidéo :
Sans compter la presse qui en rajoute sans rien y connaître. Ou alors c est moi qui suis inculte , mais jusqu à présent je ne connaissait pas la la race de chien anglo normand 🤣
Sans que ce soit le cas pour cet accident. Je tient à faire remarquer que quand nous chassons il nous arrive de nous placer en bord de route sans armes pour anticiper la traversée de gibier et où de chiens .Quand c’est lancé nous savons que c’est l’animal qui mène la danse. La plupart du temps les réactions des conducteurs à qui nous faisons signe de ralentir sont bienveillantes. Mais il y à de temps en temps un existe qui accélère en faisant ronfler son moteur et en nous insultant et la j’avoue dans ces moments là je souhaite voir sauter un gros sanglier sur la route.
Nous pouvons rajouter : sur les 23 500 collisions,
_ 10 morts directs
_ 40 morts indirects (sortie de route)
Il fallait dire que le chien était sous OQTF et semi-Libannais, paf, intouchable par les bobos de gauche-écolos!
A l’absurde, il faut répondre par l’absurde!