Parmi les « victimes » de l’animalisme, l’expérimentation animale tient une place de choix. Mal comprise, bourrée de clichés bien éloignés de la réalité, on en oublie qu’elle sauve des vies humaines. Et pas qu’un peu.
Peut-être n’avez-vous jamais vraiment réfléchi à l’expérimentation animale, vous qui êtes probablement plongé dans la lecture de ces lignes en raison de votre passion – ou intérêt – pour la chasse.
En revanche, nos amis de chez One Voice et consorts, eux, ils y pensent : le sujet fait partie intégrante de leurs chevaux de bataille habituels.
De prime abord, chasse et expérimentation animale n’ont pas grand-chose à voir. Mais à y regarder de plus près, on voit qu’elles ont juste ce qu’il faut en commun pour intéresser les animalistes :
- Des animaux, évidemment.
- Une pratique éloignée du quotidien des français et sur laquelle ils possèdent donc peu de connaissances (notamment en ce qui concerne sa drastique réglementation).
Bref, le socle minimum pour que les associations s’en donnent à cœur joie dans la désinformation, l’appel à l’émotion plutôt qu’à la raison, le tout pour faire tourner leur business d’entreprenariat public.
Et si vous trouvez que les chasseurs ont parfois une voix qui porte trop bas dans la défense de leurs valeurs, imaginez les chercheurs concernés par l’expérimentation animale !
On en compte bien moins que de chasseurs, dans la vraie vie comme sur les réseaux. Et si parmi les simples citoyens et les décideurs, nombreux sont ceux qui reconnaissent l’importance cruciale d’une expérimentation animale bien réglementée pour la recherche, peu se portent volontaires pour la défendre publiquement.
Aussi, s’il vous arrive de trainer un peu sur X (Twitter) je vous invite à aller lire et soutenir @TweetsMetis, un chercheur qui fait l’effort de remettre les pendules à l’heure à propos de l’expérimentation animale, consacre du temps à débunker les tombereaux d’âneries que les associations animalistes déroulent à ce propos, et qui est, il faut le dire, bien trop seul.