« La question ne devrait pas être : les animaux.ales non humain.e.s peuvent-ils/elles exprimer leur consentement ? Mais plutôt : les humain.e.s peuvent-ils/elles comprendre le consentement des animaux.ales ? »
Je vous le remets ici parce qu’il est trop beau ce texte (et qu’il vient directement, sans la moindre modification, du site du Campus Animaliste, émanation GenZ du Parti Animaliste :
« La question ne devrait pas être : les animaux.ales non humain.e.s peuvent-ils/elles exprimer leur consentement ? Mais plutôt : les humain.e.s peuvent-ils/elles comprendre le consentement des animaux.ales ? »
C’est sur la base de ce questionnement antispéciste novlangué imprononçable que l’auteure déroule sa pensée. Comme voulez vous que ça se passe bien ?
L’intersectionnalité c’est ma grande passion. On passe des droits humains à ceux des animaux.ales sans autre forme de réflexion.
Consentement sexuel, au travail ou médical, tout ce qui est appliqué aux humains devrait l’être aux animaux. Pardon, aux animaux.ales (il faudrait pas tomber dans le patriarcat canin).
A lire aussi : L’antispécisme est profondément capitaliste
Laissez-moi vous résumer le bouzin :
Le consentement médical
Dans le domaine vétérinaire, la notion de consentement médical pour les animaux est souvent résumée par le « consentement éclairé du propriétaire », une pratique qui réduit l’animal au statut de propriété.
Le consentement au travail
Le consentement est également une question cruciale pour les animaux travailleurs, notamment dans le tourisme. Les chiens de traîneau, par exemple, ne bénéficient pas des mêmes protections que les travailleurs humains.
Enthousiasme et consentement éclairé
Les chiens bien traités et en bonne santé semblent enthousiastes à l’idée de travailler, mais est-ce un véritable consentement éclairé ? Ils préfèreraient peut-être courir en liberté plutôt que de tirer un traîneau. Un véritable consentement nécessiterait que les chiens puissent courir librement et choisir de travailler.
Consentement corporel et industries animales
Dans les industries des œufs et des produits laitiers, la question du consentement se mêle à celle de l’autonomie corporelle. Les pratiques de reproduction, souvent comparées à des violences sexuelles, soulèvent des questions éthiques profondes.
Voilà. L’antispécisme dont se réclament les Tondelier et autres Caron en sont là de leurs questionnements. Obtenir le consentement d’un animal avant de le soigner, de le faire « travailler » ou de l’inséminer.
Je vous laisse allègrement passer ces questionnements à la moulinette des situations diverses qui vous viendraient en tête, et surtout mesurer le niveau de perchisation de cette mouvance qui se prend pour l’avenir. C’est assez vertigineux…
A voir en vidéo :
Richard sur Terre nous a trouvé la perle des perles avec ce texte animaliste sur le consentement animal.
Il faut lire, c’est vraiment un sommet.
Je ne pense pas que les animalistes se posent les mêmes questions pour les enfants (des humains).
Si je prends mon cas, uniquement sur l’école : croyez-vous que si on m’avait demandé mon avis entre profiter de la maison, du jardin, de mes jouets, etc… où aller à l’école, j’aurais choisi l’école. Sûr que non.
Bon, ensuite j’ai bien aimé. Mais j’aurais dit non pour y aller.
ils sont nombreux dans le même cerveau????????????,
ils sont nombreux dans le même cerveau????????????,
Mon Dieux, que vous êtes bienveillant avec l’espèce humaine pour supporter ce genre de connerie…
Et bientôt seront remis en question le nom même que l’on donne aux animaux..; Et oui peut-être que le serpent préfère s’appeler vache et le perroquet cigale. Sans oublier les problèmes de genre. Bientôt peut-être que BB va arborer un drapeau arc-en-ciel pour certains des animaux de son refuge..
C’est peut-être pour cela que l’on exprime plus la puissance des moteurs en chevaux :))
Audiard avait bien raison ! Les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait.
Si je dois avoir le consentement de mes poules pour avoir des oeufs il va falloir apprendre à parler le galinacé et montrer à ces petites bêtes à signer un contrat. Pas pret de manger la prochaine omelette. Idem pour les vaches et le lait, et mon fromage. Dois je donner mon consentement quand une guepe va me piquer ? Je me pose la question. Ma chienne me demande si elle doit donner son consentement pour les tiques.
Outre toutes les âneries que racontent à longueur de journée ces ces zozos , ce qui m’épuise c’est cette écriture inclusive (je crois que c’est le terme ) rien que de lire le début de l’article j’ai pris une barre au front.
Ce texte pourra être appliqué quand les poules auront des dents et qu’un chien et un cheval raconteront leur journée après un laisser-courre histoire qui ne peut qu’être passionnante, j’imagine.
Je ne sais pas ce qu’ils fument mais ça doit être sacrément hallucinogène.