Ouest-France transforme un incident mineur en drame pour faire cliquer le clampin et se remplir les poches. Honte à ce journalisme indigne.
Il y a des moments où le journalisme dépasse les bornes. Quand on lit l’article publié par Ouest-France le 23 septembre 2024, on ne peut qu’être ébahi devant tant de médiocrité. Un chasseur tire un faisan, des plombs retombent à 100 mètres de là « sur un enfant ». L’article trouve le moyen de transformer ça en récit quasi dramatique. Le summum de la désinformation.
Qu’on soit bien clair : les plombs de chasse qui retombent à cette distance sont totalement inoffensifs. N’importe quel chasseur, ou même quiconque ayant quelques notions de balistique, vous le confirmera. Mais non, Ouest-France préfère insinuer qu’un enfant a été « légèrement blessé ». Légèrement blessé ? Par quoi ? Par la gravité ? Parce que quelques plombs de quelques grammes lui sont tombés sur la casquette ? Cette manière de jouer avec les faits est tout simplement scandaleuse.
Ce qu’il y a de plus écœurant, c’est que le journaliste en question, Christophe Jaunet, sait pertinemment ce qu’il fait. Il ne s’agit pas d’une simple erreur ou d’une maladresse. Non, ici, on choisit volontairement de créer un climat de peur et de suspicion autour de la chasse. On joue avec la vérité, on l’étire, on la maquille, pour faire frémir le lecteur et alimenter un débat déjà gangrené par les approximations et les mensonges. C’est du journalisme de bas étage, où l’on préfère susciter l’émotion plutôt que de rapporter les faits avec rigueur.
Sans parler du « lire aussi » sordide inséré en plein milieu de l’article, qui nous renvoie à un fait divers tragique sans aucun lien : « Un corps sans vie retrouvé sous une tente à Saint-Nazaire. » Quel est le but ? Ajouter une couche de morbide pour exciter encore un peu plus les peurs ? C’est une manœuvre aussi grossière qu’irresponsable. Ce genre de juxtaposition malsaine, en plus de détourner l’attention, contribue à entretenir un climat anxiogène autour de la chasse.
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Et qui paye les frais de cette mascarade médiatique ? Les chasseurs, encore et toujours. Une communauté déjà accablée par des critiques incessantes, souvent infondées, mais que la presse se plaît à diaboliser sans la moindre hésitation. Ce type d’article, déformant la réalité pour servir une cause idéologique ou simplement faire de l’audience, est un poison pour le débat public. Il renforce les clichés, exacerbe les tensions, et sape toute possibilité de dialogue constructif.
Il est temps de dire stop. Stop à ce journalisme médiocre, manipulateur et irresponsable, qui préfère vendre du papier plutôt que d’informer correctement. Stop à cette presse qui, par fainéantise ou par malveillance, se complaît dans le sensationnalisme plutôt que d’apporter de la clarté. Si vous voulez être pris au sérieux, faites votre travail correctement : rapportez les faits, ne les déformez pas pour en faire des histoires à dormir debout.
Christophe Jaunet, Ouest-France, honte à vous. Vous avez franchi la ligne rouge de la déontologie journalistique. Vous avez choisi le mensonge, la manipulation des faits, et vous contribuez à nourrir cette machine à désinformer qui gangrène notre société. Quand on prétend faire du journalisme, la première chose qu’on apprend, c’est le respect des faits. Manifestement, cette règle de base vous est totalement étrangère.
A voir en vidéo :
Et dire que ce journaleux bénéficie d’une niche fiscale ,Michel Barnier qu’est ce que tu fous ???
Si des chasseurs sont abonnés à ouest France supprimer votre abonnement si beaucoup moins de personnes achète le journal sa les fera peut être réfléchir avant d’écrire n’importe quoi
Hélas ce n’est pas le seul journal à tordre la vérité pour vendre du papier sur le dos des chasseurs .
Bonjour ! Au-delà de tout parti pris, de toute polémique, je serai quand même inquiet de voir des plombs, même en bout de course, tomber sur un enfant !
Ça ne m’étonne pas du tout.
Ouest-France est devenu un torchon.
J’ai eu plusieurs fois l’occasion de le feuilleter pendant mon travail en maison de retraite, (il n’est d’ailleurs probablement lu que par les personnes âgées) et le contenu est globalement affligeant, creux, convenu voir même partiale et hypocrite sur nombre de sujets.
Comme une large part de la presse subventionnée, on a ici a du journalisme de seconde zone, appelé à disparaitre faute de lecteurs. Seul l’argent public maintient ces publications moribondes.