Dans un tweet d’un lyrisme fulgurant, le parti antispéciste en appelle à Michel Barnier, nouveau Premier ministre, en revendiquant la 8e place politique lors des deux dernières élections. Euh…pardon ?
8e place ? Mais bien sûr ! Dans leur version du conte de la fable, le lièvre est non seulement lent, mais il se fait aussi doubler par la tortue, l’escargot et même le lampadaire. Parce qu’en réalité, l’officine de propagande antispéciste, c’est la 10e place (sur 12) qu’ils ont décrochée aux élections européennes. Et pour les législatives ? Pas la moindre trace d’une candidature.
On imaginait bêtement que se trouvant derrière l’Alliance Rurale aux dernières Européennes, ils oseraient pas mettre un score en avant. Eh bien si !
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Que demande le Parti Animaliste ? Un ministère de la Protection animale, ni plus ni moins. Et qu’on le confie à qui ? Bah à Hélène Thouy pardi, histoire de bien faire entrer le vers végan dans la pomme déjà bien blette du débat public.
Cela dit, le courage politique du Parti Animaliste est à saluer. À défaut d’élus ou de programme réaliste, ils savent pointer les problèmes importants : les surmulots liminaires.
Un tweet, une coquille vide. Comme quoi, les fables, c’est aussi pour les adultes.
A voir en vidéo :
Ne jamais oublier la fameuse formule de Michel Audiard : »les cons, ça osent tout. C’est d’ailleurs à ça que l’on les reconnaît « .
Einstein disait, avec un certain humour, deux choses sont infinies : l’Univers et la bétise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.
Je crois que tout est dit.