Sous couvert de défendre les animaux, PETA dégaine encore sa propagande débile. Mépris, haine des chasseurs, outrance, l’association se caricature elle-même.
PETA France vient de publier un post d’une bêtise abyssale ; un condensé de mépris recuit à l’idéologie pure, pour commenter le « Manifeste pour la Chasse » de la FNC. Un message truffé de guillemets moqueurs, d’accusations hystériques et — clou du spectacle — d’un émoji de clown. Voilà donc le niveau du débat selon ces professionnels de la posture morale : clown, vision « archaïque », « prétexte pour continuer à tuer ». Merci, on a failli croire à une parodie.
La FNC publie son "Manifeste pour la Chasse" et pleurniche sur un prétendu "harcèlement". 🤡 Avec leurs revendications délirantes et leur vision archaïque, ils s'accrochent désespérément à un "art de vivre" dépassé, simple prétexte pour continuer à tuer.https://t.co/dZhWl6O0SZ
— PETA France (@PETA_France) April 28, 2025
Mais non. Chez PETA, tout est premier degré. Leur monde est binaire, manichéen, infantile : d’un côté les purs, végans fluorescents en jogging éthique, militants sur Instagram. De l’autre, les brutes épaisses, croqueurs de cervelles tièdes, accros au fusil comme d’autres à la cocaïne. Leur logiciel mental ne tolère aucune nuance. Il ne connaît ni la complexité des écosystèmes, ni la gestion des milieux, ni l’histoire de nos campagnes. Il connaît seulement la communication-choc, les slogans débiles et les pétitions à deux balles.
PETA n’est pas un défenseur des animaux. C’est une machine à produire de la haine envers tout ce qui échappe à son dogme. La chasse, l’élevage, la pêche, le cirque, les traditions : tout doit disparaître au nom d’une morale hors-sol, une vision aseptisée de la vie sauvage où le sang est un crime, la mort un scandale, la prédation une anomalie. Leur horizon, c’est le sanctuaire intégral, où le renard ne mange plus la poule et où l’homme, honteux d’exister, s’excuse de respirer.
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Qu’on ne s’y trompe pas : cette propagande est efficace parce qu’elle est simpliste. Elle flatte les émotions les plus basiques — l’indignation, la peur, la culpabilité — et désigne des coupables tout trouvés : les chasseurs, les éleveurs, les « ruraux réacs ». Bref, ceux qui refusent de vivre sous l’emprise de la moraline néo-urbaine. PETA ne milite pas pour les animaux : elle milite contre les humains qui vivent autrement que selon son dogme.
Ils nous prennent pour des clowns. Ministres de la pensée végane, matrixés par l’antispécisme, accros aux sorties les plus ridicules : pardon, mais le nez rouge leur va bien mieux qu’à nous.
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