💩 PETA balance du lourd (dans la cuvette)

Quand le militantisme passe par la tuyauterie : PETA sort un clip musical pro-vegan centré sur… la qualité du transit intestinal.

Mesdames, messieurs, amateurs de fibres et de métaphores scatologiques : accrochez vos ceintures (de peignoir), PETA vient de sortir un tube laxatif. Littéralement. Leur dernier clip, Being Vegan Is Good Shit, est une ode au véganisme… et au transit intestinal.

Finie la culpabilité morale : désormais, on vous vend le brocoli comme booster de caca. Dans un clip animé plus mignon qu’un pet de licorne, PETA nous explique que la viande, c’est le bouchon assuré, alors que les légumes, c’est le TGV de la tuyauterie. Oui, le steak, c’est l’ennemi de la chasse d’eau.

Et si, au fond, la meilleure digestion restait celle de l’information ?

Derrière les pets joyeux et les clips militants, une vérité plus sobre s’impose : le véganisme, à lui seul, n’a jamais été synonyme de longévité garantie, comme l’affirme ce site végan lui-même. Les études sérieuses montrent que l’espérance de vie des véganes est globalement équivalente à celle des personnes ayant une alimentation conventionnelle, à quelques nuances près — souvent liées à d’autres facteurs comme le mode de vie ou le contexte culturel.

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Alors oui, une alimentation végétale bien pensée peut être équilibrée. Oui, on peut vivre sans produits d’origine animale si l’on fait attention à ses apports, notamment en B12. Mais non, elle ne confère pas de super-pouvoirs digestifs ni dix ans de vie en bonus, comme certains voudraient le faire croire à coups de BD ou de chansons animées.

À force de vouloir tout justifier par des bienfaits miraculeux, le militantisme végane finit par exagérer là où la nuance suffirait. Or, entre deux campagnes musicales et une assiette de lentilles, on ferait peut-être mieux de rappeler ceci : manger de tout, avec modération, fait souvent moins de mal que d’en dire trop.

A voir en vidéo :