Oui mes amis, il est bon parfois de rappeler des évidences : choisir un fait isolé en y collant des « de plus en plus » gratos pour tenter de discréditer tout un groupe de personnes, ça s’appelle désinformer, propagander, vomir ou cracher. Mais c’est loin (mais alors très loin) de constituer une preuve de quoi que ce soit.
Texte : Richard sur Terre
Ce qui est triste, quand on s’adonne, comme moi, aux réseaux sociaux, c’est de constater à quel point le biais de confirmation est devenu une norme de pensée. On ne cherche pas à discuter, mais à démontrer qu’on a raison. Et pour faire ça, quoi de mieux que l’exemple ? Une alerte Google en forme de « revue de presse », et on matraque, on retweete, on partage, on commente, et on emploie l’expression « de plus en plus » jusqu’à la nausée.
Je pourrais choisir n’importe quel sujet un poil clivant, et je pourrais, d’un côté comme de l’autre, matraquer ma propagande en me servant « d’exemples ». Un Jour Un Chasseur est une revue de presse, par exemple. Leur dernier tweet nous apprend que (je cite) :
Vendredi dernier, deux chiens âgés de deux et cinq ans, auraient été abattus par arme à feu par deux chasseurs. Les propriétaires ont déposé plainte.
Bon. Deux cons qui doivent être punis comme il se doit. Mais en quoi ça décrit (ne serait-ce qu’un peu) la chasse ? Qui, parmi mes amis chasseurs, ne leur collerait pas la branlée de leur vie s’il était témoin de cette saloperie ? La fédération des chasseurs de la Sarthe n’a-telle pas déposé plainte (voir cet article) ?
Un Jour Un Chasseur ne cherche pas ici à informer qui que ce soit, non. Ce groupuscule cherche à créer artificiellement un effet de masse dans le but de créer du « de plus en plus » dans la tête des gens, et pousser en avant sa propagande.
Parce qu’on est un million de chasseurs actifs. Et avouez qu’il n’existe aucune raison pour qu’on n’ait pas notre lot de débiles.
Donc oui, l’exemple est bien la preuve des cons. La preuve de ceux qui veulent foutre le bordel dans la tête des gens, simplement parce qu’ils sont persuadés d’avoir compris le monde mieux que les autres.
Il serait bon d’identifier les idéologues de tous poils et de les dénoncer comme tels. Quels que soient les sujets sur lesquelles ils ont décidé d’éclairer le monde.
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Un Jour un Chasseur essaie tout ce qu’ils peuvent trouver pour enfoncer les chasseurs.
La Fédération départementale de la chasse de la Sarthe a porté plainte dans cette affaire de deux chiens qui auraient été abattus au fusil de chasse.
Cela s’est passé le vendredi 14 avril.
La chasse était fermée et dans la Sarthe les autorisations de destruction à tir des ESOD ne concernaient à cette date du 14 avril que des volatiles.
Ces gens auraient tué deux chiens avec des cartouches de petit calibre ??
Dans sa plainte la Fédération de la Sarthe, qui condamne fermement ces actes, demande que des sanctions soient prises à l’encontre des auteurs pour trois motifs :
-être porteur d’une arme à feu en dehors de la période de chasse et hors battue administrative,
-tirer et donner la mort à des animaux domestiques appartenant à des particuliers,
-nuire gravement à l’image de la chasse en général et particulièrement à celle des chasseurs en Sarthe.
Un chasseur n’aurait jamais tiré sur un chien.
Mais un conn. ard ou deux détenteurs d’un permis de détention d’arme…???
Mon bon monsieur, savez-vous que des tarés ça existe.
Il faut certainement comprendre UN VRAI CHASSEUR.
Normalement les autorisations de destruction à tir des ESOD ne sont délivrées qu’à des propriétaires ou des fermiers.
Pour le renard, la Fédération départementale de la Sarthe délivre des autorisations pour la destruction du renard à condition que les tireurs soient au minimum au nombre de 5 (10 au maximum) et accompagnés au moins de 5 chiens créancés.
Rien ne semble correspondre dans cette affaire.
Cela s’est passé le 7 avril et non le 14. Selon l’article de Ouest France, les propriétaires des deux chiens abattus, un berger australien et un berger allemand, ont croisé deux personnes portant un fusil cassé dont l’un aurait dit ‘’On les a eus les deux fumiers’’.
J’espère que ces deux zigotos vont être retrouvés par la Gendarmerie.
On accuse vite fait des chasseurs -c’est possible- mais ces gens-là n’ont rien à faire chez nous à déshonorer ce que nous sommes réellement.
Et si on attendait d’avoir tous les tenants et les aboutissants de cette affaire avant d’émettre des hypothèses et/ou des jugements ?
Richard nous l’explique assez souvent… 😉
Il ne s’agit pas d’élaborer des hypothèses mais simplement de se rapporter aux faits connus.
Les deux individus ont été identifiés, placés en garde à vue le mercredi 12 avril.
Ils sont convoqués le 10 novembre prochain devant le Tribunal correctionnel du Mans, pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Les deux individus ont été identifiés, placés en garde à vue où ils ont reconnu leur culpabilité.
Devant le Tribunal correctionnel du Mans, ils plaideront COUPABLES selon la procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
‘’Un Jour un Chasseur’’ s’empare désormais de toute affaire qui concerne de près ou de loin la chasse, mais aussi d’événements qui concernent, par exemple, Marine Tondelier d’EELV en déplacement à Marmande où elle a été chahutée par des agriculteurs et des chasseurs.
Ça a bon dos vouloir entretenir et honorer la mémoire d’un défunt quand on constate que ‘’Un Jour un Chasseur’’ a trouvé un bon filon pour se mettre en avant et récolter des sous.
‘’À votre bon cœur, Messieurs, Dames !’’
L’appel aux dons est partout sur leurs sites. Et puis, il y même des contenus sponsorisés, donc qui rapportent à ‘’Un Jour un Chasseur’’.
Un mort, ça peut servir longtemps. C’est ce qui est fait par ce groupuscule de nanas : Mila, Zoé, Léa, Peggy, Nadège, Sarah.
Que voilà du beau cynisme !
Comme a dit Frédéric Dard:
“Deux hommes intelligents, d’idées opposées, trouveront beaucoup plus de choses à se dire que deux cons appartenant à un même parti.”
Richard,
C’est avec beaucoup de plaisir que je lis tes billets -nombreux- dans la rubrique ‘‘Nos Plumes’’.
En plus des vidéos, c’est un engagement de tous les instants, sans doute.
Merci d’exister.