Universités d’été de la REV : les chasseurs s’invitent

Ouches, le 24 août, sera le théâtre des universités d’été de la REV d’Aymeric Caron. Les chasseurs ont décidé de s’y inviter.

Vous savez, les chasseurs, ceux qu’on regarde de travers dans les cercles citadins branchés, ceux dont on adore se moquer dans les dîners végans, ils ont décidé de faire front. Leur monde, c’est pas celui des réunions politiques ni celui des slogans vides. Leur monde, c’est la terre, la vraie, celle qu’on sent sous les ongles, celle qui te ramène à l’essentiel : la vie, la mort, et tout ce qui se joue entre les deux.

Aymeric Caron

Aymeric Caron et ses sbires, eux, ils ont planté leur tente à Ouches pour le week-end. REV, qu’ils appellent ça, comme Révolution, Évolution, Véganisme, un truc qui sonne bien, qui passe bien sur les réseaux sociaux, et qui brille par son absence de contenu. Mais eux, les chasseurs, ils savent qu’au bout de leur flingue, ce n’est pas juste la mort qui se joue. C’est une relation vieille comme le monde, une danse avec la nature, une régulation nécessaire, un équilibre précaire qu’ils maintiennent, conscients du poids de chaque coup de feu.

Ils se sont levés contre cette idéologie rampante qui voudrait tout interdire, tout uniformiser. La chasse, c’est pas un caprice de vieux réac’, c’est une passion, une histoire de territoires, de respect. Et c’est aussi le refus de se laisser emmerder par ceux qui voudraient que tout le monde vive dans un monde aseptisé, sans rugosité, sans cette pulsion de vie qui te fait lever à l’aube pour sentir la terre humide sous tes bottes, pour voir le brouillard se lever sur les champs et guetter l’instant précis où la proie et le chasseur se rencontrent. C’est pas le sang qui les motive, c’est l’adrénaline de cet instant, l’écho profond du passé dans chaque battement de cœur.

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Pierre Rigaux

Et puis, il y a ce Pierre Rigaux, l’ennemi putaclic numéro un, celui qui vend ses livres à la capitale. Un naturaliste, comme il se dit, qui a sûrement oublié que la nature n’a jamais été un tableau figé, mais un champ de passions permanentes, où la survie se joue à chaque instant. Rigaux et ses semblables veulent les faire passer pour des barbares, des irresponsables qui s’amusent à lâcher des sangliers pour mieux les flinguer après. Mais ces mecs-là, dans leurs fantasmes antispécistes, ils ont juste oublié une chose : la nature n’attend personne. Si tu la laisses faire, elle te bouffe tout cru. Eux, ils sont là pour maintenir un équilibre, pour faire le sale boulot que personne d’autre ne veut faire. Parce que les sangliers qui pullulent, c’est pas juste une question de chasse, c’est une question de survie pour les paysans, pour les terres qu’ils essaient de faire vivre tant bien que mal.

La bataille d’Ouches, elle n’est pas seulement contre un parti ou un homme. Elle est contre une vision du monde qui voudrait tout lisser, tout encadrer, tout régenter. Les chasseurs, eux, ils refusent d’abandonner leur droit à être ce qu’ils sont : des hommes et des femmes ancrés dans leur territoire, qui revendiquent le droit de vivre selon leurs règles, et non celles imposées par des dogmes urbains.

Ce samedi, ils vont se rassembler, ils vont montrer qu’ils sont là, bien vivants, pas prêts à se faire museler par les marchands de REV. Parce qu’au fond, cette histoire de chasse, c’est bien plus qu’une question de fusil. C’est une question de liberté.

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