Dans le débat séculaire entre tradition et modernité, une question persiste : les nouvelles technologies ont-elles leur place dans des pratiques ancestrales telles que la chasse?
En Seine-Maritime, la réponse est un retentissant OUI.
Répondant à l’appel de l’innovation, la Fédération des Chasseurs du département a récemment dévoilé un radar révolutionnaire conçu pour le comptage des oiseaux migrateurs. Cette technologie de pointe, financée en partie par la région, vise à approfondir notre compréhension des différentes espèces d’oiseaux en migration.
Contre toute idée reçue, les chasseurs tiennent à clarifier leur objectif dans les colonnes du Parisien : « Notre but est d’accroître la connaissance sur l’avifaune et non de repérer des proies à l’avance », souligne un technicien de la FDC76. « Au contraire, nous cherchons à adapter nos pratiques pour une chasse plus durable, en prélevant seulement sur les populations en bonne santé sans menacer leurs colonies. »
La France compte désormais huit de ces radars, judicieusement positionnés le long des voies migratoires aviaires. Dans le cas présent, l’estuaire de la Seine offre un panorama spectaculaire, avec des estimations allant jusqu’à 450 000 oiseaux migrateurs.
Pourtant, des questions demeurent : quelles espèces passent la nuit et en quelle quantité?
C’est là que réside l’intérêt de cet investissement : un radar capable d’enregistrer et de quantifier les vols d’oiseaux, de mesurer leur vitesse et de déterminer leur direction. Grâce à des technologies avancées telles que des caméras 4K et l’intelligence artificielle, chaque espèce peut être identifiée à partir de son « écho signature ». Jordan Daniel, technicien à la Fédération des Chasseurs de Seine-Maritime, explique : « C’est un travail de plusieurs années réalisé en collaboration avec d’autres sites. Nous sommes capables de distinguer les espèces de manière précise, ce qui représente une avancée significative. »
Pour les curieux, les données recueillies par la Fédération seront bientôt accessibles.
Cette initiative, qualifiée d’avant-gardiste, illustre parfaitement la fusion entre tradition et innovation, offrant une approche de chasse à la fois moderne et responsable.
Et c’est très bine ainsi, car seul les chiffres peuvent contredire les âneries ….
En Alsace un radar semblable est positionné et j’attends avec impatience les premières publications
Que fait la lpo à s’est vrai il sont occupé à attaquer les chasseurs en justice avec nos impôts pour la chasse du blaireaux car avec le réchauffement climatique il semblerait que les blaireaux ont des ailes car sauf erreur de ma part la lpo est la ligue de protection des oiseaux