Un chasseur armé de son fusil de chasse a abattu un drone Enedis qui survolait sa propriété, persuadé que l’appareil avait pour mission de l’espionner pendant sa baignade.
Tout a commencé lorsqu’un habitant de Robion, profitant tranquillement de son jardin, a soudainement aperçu un engin volant non identifié rôdant autour de sa maison. Ni une, ni deux, le chasseur vigilant – sans doute peu rassuré à l’idée que ses courbes avantageuses fassent la une des réseaux sociaux – a dégainé son fusil de chasse et, dans un geste de précision remarquable, a fait exploser le drone en plein vol.
Drone 0 – Chasseur 1
Malheureusement pour notre tireur d’élite, l’histoire ne s’arrête pas là. Le drone en question, totalement détruit, appartenait à Enedis, le gestionnaire du réseau électrique, et n’avait aucunement l’intention de divulguer des secrets de piscine. Sa mission était bien plus noble (et légale) : surveiller l’élagage des arbres autour des lignes à haute tension, pour éviter que les branches ne viennent jouer les trouble-fêtes lors de tempêtes. Bref, tout sauf une mission d’espionnage.
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Quand les gendarmes débarquent…
Suite à cet acte héroïque (ou pas), l’homme a été entendu par les gendarmes, qui ont sans doute eu bien du mal à garder leur sérieux en prenant sa déposition. Mais la plaisanterie pourrait lui coûter cher : il risque la suppression de son permis de chasser et la confiscation de son arme. Ce qui, avouons-le, serait une bien triste fin pour quelqu’un qui avait simplement pour objectif de protéger son intimité…
Un petit coup de fil aux gendarmes aurait pourtant suffi vous éviter bien des ennuis. Ils ont accès aux autorisations de vol et peuvent vous dire si oui ou non l’engin est en mission officielle. En attendant, le drone d’Enedis ne bougera plus d’un pouce, vu son état.
Chers amis, ne confondez pas la surveillance des lignes électriques avec une intrusion dans votre vie privée, et gardez vos cartouches pour les canards !
A voir en vidéo :
Une propriété privée est une propriété privée! Enedis ou autres n’ont pas à survoler les maisons sans l’accord du propriétaire. J’aurais eu la même réaction. Et les gendarmes ne seraient pas rentrés sans mandat chez moi.
Pour ceux qui l’ignore, d’abord, a gendarmerie n’est pas informée de ce que fait enedis, et le mandat n’existe pas en france. Par contre le survole des habitation est bien encadré, et à moins que cette personne n’ai un pylone THT dans son jardin , je ne vois pas ce que faisait le drone au-dessus de chez lui. Je précise que le temps qu’il s’en aperçoive, qu’il aille chercher son fusil et qu’il tire, le drone a du rester un moment au-dessus de sa piscine et a faible hauteur, donc ou sont les explications d’ enedis.
Le pauvre, il revenait d’une bonne séance de ball trap et était encore chaud après avoir cassé quelques plateaux, d’où la précision du tir. Son idée première était de décompresser au bord de sa piscine, de plus c’était l’heure de l’apéro.
Il est très juste de le signifier, le temps qu’il observe, se lève, ouvre son armoire à fusil ( en plus il n’a pas trouvé la clé de suite ), prenne son arme, la charge et ressorte il a dû se passer une plombe.
Il aurait suffi à ENEDIS de prévenir les habitants de la régions des opérations ponctuelles de drones, et il n’y aurait pas eu de problème.
En France, comme d’habitude, le problème c’est la communication.