Vakita piège les chasseurs

Anti-chasse
date 19 février 2025
author Richard sur Terre

Vakita a envoyé un mail à un voyagiste de chasse,  utilisant des techniques bien rodées pour piéger les chasseurs sous couvert d’enquêtes “neutres”. Décryptage d’une arnaque.

« Nous aimerions réaliser un reportage sur votre offre de séjours de chasse, en suivant des participants durant leur séjour… » Voilà une approche qui peut sembler anodine, voire flatteuse. Mais derrière ces demandes d’interviews ou ces invitations à témoigner se cache souvent un piège bien rodé, tendu par les médias militants anti-chasse. L’objectif ? Piéger les acteurs du monde cynégétique, les exposer sous un angle biaisé et alimenter leur rhétorique hostile. Décryptage de ces méthodes.

Le mail d’approche : un piège bien ficelé

Voici un exemple d’un message envoyé ces derniers jours par Vakita, un média militant anti-chasse, à une entreprise proposant des séjours cynégétiques :

« Bonjour,

Je suis journaliste et rédacteur en chef du média Vakita, et nous aimerions réaliser un reportage sur les séjours de chasse aux loups gris que vous organisez en Bulgarie. Nous avons réalisé plusieurs reportages consacrés à la gestion du loup en Europe, et votre activité nous était inconnue.

Nous aimerions réaliser un reportage vidéo sur votre offre, en suivant des participants durant leur séjour. L’idée serait de comprendre comment vous vous inscrivez dans la démarche de gestion des populations de loups, tout en organisant des vacances pour les adeptes de la chasse à travers le monde.

Serait-il possible de s’appeler pour en discuter ?

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Bien à vous, »

À première vue, rien d’inquiétant. Un ton cordial, une curiosité affichée pour un sujet « méconnu », un prétendu souci de mieux comprendre la gestion du loup… Sauf qu’en réalité, ce type de message n’est qu’un cheval de Troie, conçu pour faire tomber les chasseurs dans un piège médiatique.

Une stratégie bien huilée : la prétendue enquête neutre

Les journalistes engagés contre la chasse n’arrivent jamais en déclarant la guerre. Bien au contraire. Leur technique repose sur l’illusion d’une enquête impartiale, d’un simple « besoin de comprendre ». Ils jouent la carte du journaliste curieux, se disant ignorants du sujet et désireux de découvrir les réalités du terrain.

A lire aussi : VAKITA : Le média poubelle

Le but ? Obtenir un accès privilégié à des chasseurs ou à des organisateurs de séjours de chasse, les mettre en confiance, les faire parler librement… avant de monter leurs propos pour les tourner en ridicule ou les diaboliser.

Une mise en scène manipulatrice

Une fois les portes ouvertes, la mécanique est toujours la même :
🔴 Un cadrage orienté : Ils poseront des questions qui induisent des réponses simplistes et faciles à caricaturer. Exemples : « Ne pensez-vous pas que chasser le loup est cruel ? », « Les chasseurs ne cherchent-ils pas avant tout le plaisir de tuer ? ».
🔴 Un montage biaisé : Une interview d’une heure peut être réduite à 30 secondes sorties de leur contexte. Un témoignage honnête peut être manipulé pour servir un propos accusateur.
🔴 Une sélection d’images trompeuses : Un reportage ne montrera pas l’aspect réglementé et encadré d’une chasse, mais des images choc de cadavres d’animaux ou des plans émotionnels d’un loup dans la neige, renforçant ainsi la perception négative.
🔴 Un contre-discours dominant : Même si un chasseur expose des arguments solides, ces médias s’assureront de donner la parole à des experts soigneusement choisis, qui viendront décrédibiliser ses propos sous un vernis scientifique ou éthique.

Pourquoi ces « enquêtes » sont des pièges ?

Accepter de jouer leur jeu, c’est souvent se faire embarquer dans un traquenard. Car l’objectif de ces pseudo-reportages n’est pas de montrer la réalité de la chasse, mais bien de servir une idéologie anti-chasse.

Le reportage est monté pour provoquer l’indignation et pour confirmer les préjugés du public ciblé. Il ne vise pas à ouvrir un débat, mais à alimenter une diabolisation. Les témoignages sont exploités pour générer du buzz, et non pour informer honnêtement.

Comment éviter ces pièges ?

Face à ce genre de demandes, il faut adopter une posture méfiante et stratégique :
Poser des questions précises avant d’accepter : Quel est l’angle exact du reportage ? Quels autres intervenants seront invités ? Qui finance la production ?
Demander un droit de regard : Si le reportage est honnête, le média ne devrait pas refuser que les interviewés puissent voir le montage avant la diffusion.
Exiger la transparence sur la finalité : Un journaliste véritablement neutre ne refusera pas de clarifier son approche et son objectif.
Ne pas hésiter à refuser : Si l’on sait que le média est hostile, comme ici, il vaut mieux éviter de lui fournir du contenu qu’il pourra manipuler.

La méfiance est la meilleure défense

Les médias militants anti-chasse savent parfaitement jouer la carte de la manipulation médiatique. En se faisant passer pour neutres, ils cherchent à tendre des pièges aux chasseurs pour alimenter leur narrative. Mais la chasse, en tant qu’activité réglementée et ancrée dans la gestion des territoires, n’a pas à se justifier face à des médias qui ne cherchent qu’à la condamner.

La vigilance est donc de mise : mieux vaut refuser un reportage biaisé que de se retrouver trahi par un montage orienté. Après tout, pourquoi offrir des armes à ceux qui veulent vous abattre ?

A voir en vidéo :

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3 Commentaires :
  1. GUILLAUME MARKUS
    19/02/25

    Il faut être idiot pour répondre à une demande de reportage de VAKITA, surtout si on est voyagiste vendant des séjours de chasse. En plus, avec la chasse du loup gris en Europe, même si son statut a bougé récemment, si ça n’éveille pas des soupçons, c’est qu’on est c..on.

    VAKITA ce n’est rien en diffusion. Ce n’est pas une grande chaîne de télévision, ce n’est pas un grand média.

    Quand on est sollicité pour un reportage, la première chose à faire c’est de vérifier pour quel média. Pour une grande chaîne, c’est presque toujours une boîte de production ou une agence de presse qui a vendu un documentaire. Donc, vérifier en premier s’il y a réellement une commande d’un gros média à moins qu’il s’agisse d’un journaliste employé directement par une chaîne. Dans ce cas, vous avez une adresse mail liée à la chaîne.

    De toutes façons, le loup faut éviter…

    1. Philippe Aillery
      20/02/25

      Mais il n’est pas écrit que le voyagiste a répondu à Vakita…

  2. Thierry
    19/02/25

    On ne peut pas former tous les chasseurs à la communication publique, or il faut pourtant bien gagner la bataille de l’opinion. Sans monter au filet ça va être compliqué.
    Ce serait en théorie au service communication de la FNC d’anticiper ces questions et d’expliquer la réalité au public.
    La consigne générale aux chasseurs devraient être que vous ne répondez jamais aux sollicitations de journalistes sans le support au minimum de la fédération départementale.

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