Le monde glisse dans une insupportable tiédeur. Vous avez remarqué ? Nous vivons un processus d’uniformisation. Nous sommes là, les deux pieds dans nos cultures, et tout autour de nous, des forces sont à l’œuvre pour les détruire.
Peut-être n’en avez-vous pas conscience, et peut-être que du fin fond de votre vallée ou de votre campagne reculée, vous ne percevez pas le danger. Mais croyez-moi : il est là.
Tout est culture. Ce que nous savons, ce que nous avons reçu, et ce que nous allons transmettre. Piéger une alouette, cuisiner une grive ou jurer en patois. Trier un taureau, chanter la « coupo santo » ou brailler une chanson paillarde du pays. C’est de la culture vivante qui gueule dans nos terroirs tous les jours. Pour l’instant.
Parce que dans ce monde qui se fige comme une soupe froide, notre espace de liberté se restreint tous les jours un peu plus.
Les associations animalistes veulent nous couper de la chasse, de l’élevage, et même de nos animaux de compagnie.
Les partis politiques s’emparent de sujets au hasard de l‘actualité et pondent des propositions de lois complètement perchées, histoire de contenter l’électorat du moment. Ou de calmer un buzz de 48h.
La presse, devenue vendeuse d’espaces publicitaires, n’a plus comme boussole que l’indignation passagère des masses, qu’elle percute tous les jours de sondages, de polémiques ridicules et de petites phrases. Agonisant face à la masse des influenceurs, youtubeurs et autres bretteurs publics, elle n’a d’autre choix que de cliver pour survivre.
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Ne vendez pas votre âme aux algorithmes
Tout est propagande et mensonges ; aujourd’hui plus que jamais dans notre histoire, savoir est devenu un acte de volonté. Accueillir l’actualité sans la mettre à l’épreuve, c’est vendre son âme aux algorithmes.
Vous aimez Aymeric Caron (c’est un exemple) ? Ils vont vous servir tout ce qu’il y a autour. Et plus vous cliquez et plus votre espace de connaissance se restreint comme la minuscule galerie d’un surmulot neurasthénique.
Votre fil d’actualité ressemblera alors à un tract de propagande antispéciste. Et vous, bien planté au milieu, vous aurez toujours l’impression de vous informer.
Alors que vous ne serez que la proie d’un courant de pensée qui n’a pas du tout l’intention de vous lâcher les basques…Il va vous presser comme un citron, jusqu’à la dernière goutte ! Et votre conscience, ce qui définit votre identité, sera alors robotisée et plate. Vide de ce que vous êtes. Réceptacle d’une idéologie élaborée par un autre. Vous serez sa chose. Son relai. Son avatar.
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Bon alors on fait quoi ? Parce que là, le constat est déprimant !
On reprend le contrôle, on vire les cons, on arrête de s’indigner de l’indignation des autres, on croise, on source, on accepte de s’être trompé, d’avoir mal regardé, et d’être passé à côté d’un sujet.
On tue le biais de confirmation dont nous sommes tous victimes parce qu’il en veut à notre intelligence. Et on arrête de se trouver des excuses à penser de travers.
Gentils écologistes versus méchants chasseurs. Déification des premiers, diabolisation des seconds. Le monde est bien rangé. La guerre factice peut avoir lieu.
Hugo Clément peut faire des cagnottes et lamentablement échouer à chaque fois…l’une remplacera l’autre. Parce qu’on court après l’illusion d’être des gens bien. Et pour nourrir cette illusion, il faut parfois donner 5€ pour sauver une loutre et insulter quelques chasseurs pour faire bonne mesure.
Ces 5€ seront dilapidés, emportés au loin par la tempête du réel mais qu’importe…c’est le prix à payer pour s’endormir avec une belle histoire. Donner c’est s’amender. Se pardonner. S’aimer à nouveau. Essayer en tout cas.
Douce résistance
C’est en vivant nos cultures que nous ferons reculer l’obscurantisme. C’est en acceptant d’embrasser cette dissonance cognitive qui nous place momentanément dans la case des « mauvais » qu’on fera vivre encore ce qui nous tient à cœur.
Pas besoin de s’excuser, ni d’insulter, ni encore de brandir je ne sais quel drapeau. Il suffit de vivre en restant alerte. Vivre ce que nous sommes sans succomber aux sirènes qui promettent le Grand Soir ; et s’informer vraiment.
Laissons la propagande aux autres. Laissons-les raconter des salades (je me charge de les exposer). Soyons les « raisonnables », les « adultes », cependant que les clowns jonglent, perchés sur des ballons bariolés. Nous chassons depuis toujours. Ils viennent de se pointer avec leur idée du « progrès ». Ils sont des anecdotes. Alors considérons-les comme tels, et continuons de vivre la normalité du monde. Le végan aboie, le chasseur passe avec un sourire en coin.
A voir en vidéo :
Le monde de la chasse doit communiquer, informer, montrer ce qu’il fait pour la nature et à grande échelle. Il a fallu combien de temps aux chasseurs pour comprendre que le proverbe pour vivre heureux vivons cachés était devenu un poison.
Toutes les actions en faveur de la nature doivent être médiatisés. Il existe bien un média qui peut le faire. Où est ce que je fabule.
Ha le parisianisme, les seuls détendeurs de l’esprit et de la culture. Ce petit monde qui ne tourne qu’autour de lui même et qui englobe nos journaliste fainéants et endoctrinés. Résultat, une cérémonie d’ouverture gâchée par des scènes (ou cène) ne reflétant en rien la vrai France d’en bas (comme ils disent) ou les grouillots vivent en harmonie avec la nature et la protège et ou nous ne sommes (pas tous) des travestis ou transgenres. Depuis les législative, est ce que la fédérations nationale a envoyé une lettre aux députés pour leur demander leur intentions sur la chasse et nos modes de vies ?
Je crois que le Français reste dans son coin en râlant sans agir ni réagir .
Nous sommes 1 million de chasseurs , environ 5 millions de permis , plus les familles et les proches , ça fait du monde , et pourtant nous ne pesons rien , nous sommes insignifiants . Il suffit de regarder la pétition pour soutenir l’armurier de Rouen , elle peine à atteindre les 50000 signatures , celle pour la régulation des cormorans n’arrive pas à 16000 . Pécheurs , chasseurs , agriculteurs et autres nous nous lamentons sur notre sort mais ne sommes pas foutus de nous allier pour faire face à ceux qui veulent notre fin et qui , bien qu’en faible nombre arrivent à se regrouper . Je rêve du jour où nous seront tous côte à côte pour affronter ces ignorants qui veulent anéantir nos modes de vie et notre culture . Mais là , je crois que je rêve …