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Richard, c’est très sympa d’aller sur un barrage routier à la rencontre de viticulteurs du Midi.
En voyant les visages de ces viticulteurs on comprend que ce ne sont pas les plus malheureux des paysans.
En France, il y a une surproduction de vin, notamment en Languedoc-Roussillon où les prix de vente sont particulièrement bas. Alors, il y a des aides de l’Etat, et pas qu’un peu, pour détruire et transformer le vin en alcool et aussi pour arracher des vignes.
Je vois aussi dans le Midi certains vignerons qui se sont mis à faire de la qualité, en particulier des vins légers, qui se commercialisent très bien.
Quand on fait du vin, on a du stock, ce qui permet généralement de faire tampon d’une année sur l’autre quand la production est en baisse ou que les prix ne sont plus là.
Quand j’étais gamin mon père, qui était ingénieur agronome, exploitait deux fermes et sur l’une d’elles il y avait 45 hectares de vignes qui permettaient de produire du vin, en rouge.
Comme dans tout business, il faut s’adapter au marché. Il est clair que lorsqu’on a des vignes ou des arbres fruitiers, le changement est forcément moins rapide que si on cultive des céréales ou autre chose sur les parcelles de terrain agricole.
Ils ne sont pas obligés de rester en vigne quand le marché n’est plus là et qu’il y a surproduction, les habitudes des consommateurs faisant bouger les lignes.
Je trouve qu’il y a distribution un peu trop facile d’aides de l’Etat aux agriculteurs. Fait-on autant en aides dans d’autres secteurs, par exemple le textile où les ventes sont en chute libre ?
Pour être agriculteur il faut du capital, beaucoup de capital, la terre, les machines, les bâtiments, ce qui n’est pas dit sur les plateaux de télévision et pas plus chez les agriculteurs en colère.
On nous montre à la télévision des agriculteurs qui disent se verser des salaires de misère alors qu’ils bossent dur. Ceci est particulièrement vrai pour les éleveurs, parce que les animaux c’est tous les jours. Mais il faut relativiser et expliquer.
Beaucoup font des business plans foireux avec un endettement excessif, courant ainsi à des sérieux risques de cessation de paiement et de faillite.
Dans les reportages sur les agriculteurs en difficulté et en colère qui ne se versent qu’un tout petit salaire, il est occulté de parler du capital qui est construit année après année. Le revenu chez la plupart des agriculteurs ce n’est pas que pour payer les charges et les dettes des crédits, c’est aussi la constitution d’un capital. Quand vous achetez une maison ou une affaire à crédit, vous payez des intérêts et vous constituez du capital.
Remarquons que les faillites ne sont pas perdues pour tout le monde et que ces exploitations vont grossir les exploitations des gros agriculteurs qui sont bien présents dans les safer, les chambres d’agriculture et bien en cour auprès des banques. J’en ai dans ma famille, des gros.
Merci pour ces explications de fond.
Les écologistes sont en campagne pour les élections européennes espérons que les agriculteurs ne se laisseront pas dupé pour les votes
Salut Richard, je suis agriculteur et chasseur. Agriculteur en conventionnel. Ce qu’il manque dans ton reportage c’est en quoi, par quelles lois, lobbyings etc les écolos sont responsables de la perte de revenu des petits et moyens agriculteurs, je précise. Perso je ne me considère pas comme « frère » du président de la FNSEA Arnaud Rousseau….ni de tous mes collègues qui pleurent la bouche pleine derrière ceux qui réellement souffrent. (mets-tu dans le même rang l’épicier de ton village et Leclerc?) Lorsque je me suis installé en 1984 nous étions 2 000 000 d’agriculteurs… aujourd’hui nous ne sommes plus que 400 000 . Pourquoi? Là est la question. René Dumont ingénieur agronome que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ex candidat dit « écologiste » à la présidence de la République en 1974 avait avec son franc-parlé presque prédit la situation que nous subissons depuis et innombrables réformes agricoles toutes majoritairement concoctées par des ministres de l’agriculture issus du syndicat majoritaire. Perso lorsque comme les viticulteurs je vois le prix de mon blé dur chuter, le prix de mon lavandin s’écrouler…mais que les intrants (produits phytosanitaires, engrais, semences) ne cesser d’augmenter…tu crois que les injonctions européennes de « verdir » mon exploitation auront une incidence négative sur mon revenu? Je te répond de suite: non. Tout le problème réside dans la question à laquelle personne ne veut réellement poser: de quelle agriculture nous avons besoin. Et en tant que chasseur j’ai ma réponse…..et c’est en tant que chasseur que je réfléchir comment me comporter professionnellement pour préserver le capital faunistique de mon environnement cynégétique.
En 1980, le nombre d’exploitations agricoles étaient de 1.200.000 environ. Aujourd’hui, c’est un peu moins de 400.000 exploitations et 500.000 agriculteurs.
Et il y a donc des exploitations agricoles de plus en plus grosses.
Une exploitation de 100 hectares d’un céréalier, ça vaut facilement 1,5 million d’euros. Un exploitation de 200 hectares en céréales ou en betteraves, c’est environ 2,5 millions d’euros.
L’exploitation du patron actuel de la FNSEA, Arnaud Rousseau, c’est 700 hectares.
Quand vous nous parlez de votre blé dur dont le cours chute, vous me rappelez Fernand Raynaud quand il faisait parler des ‘’pôvres’’ paysans. Le blé dur c’est 3% de la production de céréales en France.
Je vous accorde que la bonne question est ‘’De quelle agriculture avons-nous besoin ?’’.
On me dit de source sûre que le prix des terres est facilement 1,5 à 2 fois plus cher que ce que j’ai indiqué pour des parcelles où on cultive habituellement du blé, du colza, etc…
C’est même facilement plus élevé en Beauce.
blé dur 3 % et alors? ça n’empêche que le cours et au plus bas…et je devrais m’en contenter n’est-ce pas? je ne m’appelle pas Rousseau… Remballez vos sarcasmes! Et je maintien en 1984 2 000 000 d’agriculteurs avant la crise de 1986/87 et l’apparition des commissions « agriculteurs en difficultés » qui ont géré des millier de cessations!
Le cours du blé, tendre ou dur, est impacté par les cours mondiaux qui sont actuellement à la baisse.
Je les vois les céréaliers derrière leur écran d’ordinateur à passer des heures et des heures à scruter les cours des céréales…
Comment ne pas soutenir ces agriculteurs qui luttent pour vivre de leur activité ? Merci pour ce reportage immersif qui donne la parole aux personnes concernées. Toutefois les commentaires sont beaucoup plus instructifs que la vidéo cette fois… D’ailleurs ta vidéo le montre clairement, les écolos ne sont pas aimés (et c’est normal avec toutes leurs prises de positions pourries, surtout par des urbains déconnectés…) cependant aucun agriculteur n’a émis une seule explication pour justifier ce « désamour » au niveau de l’agriculture elle-même ! Factuellement, quels sont les griefs imputables à l’écologie sur la situation actuelle des agriculteurs ? Tous ciblent la vente de leurs productions : prix de vente inférieure au coût de revient, concurrence déloyale, mauvais choix des consommateurs français, libre échange, mauvais choix stratégiques…rien à voir avec l’écologie… la seule donnée environnementale est la réduction du nombre d’agriculteurs. Et pas sous le prisme des méchants gros paysans qui mangent les petits par sadisme egoiste ! L’essor de l’énergie à permis des mécanisations et de la chimie pour faire exploser les rendements ! 1,6 hectare cultivable par personne mondialement en 1960, aujourd’hui nous en sommes à 0,6 et 0,4 en Europe ; et dans le même temps la quantité de nourriture produite par personne n’a pas cessé d’augmenter. En France on mangeait en moyenne 20kg de viande par personne et par an en 1800, aujourd’hui nous en sommes à 100kg. Sauf que, qu’on l’accepte ou qu’on se roule par terre en pleurant, l’énergie disponible va diminuer et son prix augmenter. Donc tracteurs, engrais, pesticides, etc. représenteront des parts économiques toujours plus importantes dans les coûts de production et l’environnement de travail sera différent, voir plus difficile selon les régions. Il y a 2 siècle l’alimentation représentait entre 50% et les 2/3 du budget d’un ménage (et les 2/3 des personnes travaillaient dans l’agriculture), on achetait les produits en « local » directement chez les producteurs… aujourd’hui les agriculteurs ne touchent que 2% du budget des ménages car le reste va aux distributeurs, intermédiaires, transports, etc.! Et la situation ne peut qu’empirer car cette évolution s’est faite dans un climat très stable ! Ce qui n’est plus le cas, visiblement par toute personne curieuse du monde … ou de sa localité. Pour exemple, l’oïdium et le mildiou remontent. Donc même sans augmentation du gnr par les taxes, cela arrivera par le déficit de production du nombre de barils dans quelques années! Un stand bye s’entend si il implique de s’adapter au futur, sinon le mur va faire très très mal! Et personne ne le souhaite ! L’écologisme (pas eelv ! Les scientifiques ecologistes) prônent depuis des années l’augmentation des prix de la nourriture à la source pour mieux armer nos agriculteurs face aux challenges qui arrivent! Changer est une nécessité ! La diversification au lieu de la spécialisation pour le rendement des cultures par exemple permet de mieux encaisser… et que les agriculteurs essaient de faire de la valeur ajoutée en vendant des produits aux consommateurs en supprimant des intermédiaires….
Je ne crois pas du tout au modèle des agriculteurs qui augmenteraient leurs revenus en vendant directement à la ferme une partie de leurs produits aux consommateurs.
A la marge, c’est possible que certains équilibreront ainsi leur business ou augmenteront leurs revenus.
Par contre, des agriculteurs devenus producteurs de produits transformés peuvent créer plus de revenus pour une même surface agricole comme cela se fait pour ceux qui produisent fromages, foie gras, conserves, vins, huile, charcuterie ou qui distribuent sur les marchés leurs productions, voire ont des food-trucks.
Certains agriculteurs ont investi en premier dans les coopératives agricoles et ensuite dans l’agro-business, mais je ne crois pas trop qu’ils aient pris des parts dans la grande distribution de produits alimentaires.
Le commerce a beaucoup changé dans le temps avec en premier la création des grands magasins, ensuite des supermarchés et maintenant des supermarchés sur Internet.
Le lèche-vitrine se fait de plus en plus sur Internet, dans les malls et les petits commerces ont tendance à disparaître, dans les villages et les petites villes, voire les villes moyennes.
Pour survivre, il faut avoir l’esprit commerçant et s’adapter aux demandes des clients, gros ou petits. Il faut aussi savoir gérer.
Des agriculteurs sont en colère, font des barrages avec leurs tracteurs et se plaignent de beaucoup de choses concernant leur activité et leurs revenus.
Mais c’est un secteur économique très aidé (il n’y a pas que la PAC) et ils ont trop tendance à l’oublier.
Ce qu’ils oublient aussi, et cela concerne presque la majorité de ceux qui sont à la tête d’une exploitation, c’est qu’ils ont été les chouchous de la famille, très privilégiés dans la transmission ou la reprise de la ferme familiale au détriment économique du reste de la fratrie et de leurs sœurs en particulier.
Ça personne n’en parle jamais, notamment du fait que les filles sont vraiment traitées financièrement comme la dernière roue du carrosse quand la ferme est reprise.
De plus, les filles n’ont que le choix de se taire sur cette question du partage. Il y a plein de manières de ‘´tricher’´ pour que ça passe comptablement.
Bonsoir,
Le plus dommage pour l’agriculture en général c’ est d’avoir un ministère qui ne fait rien ( ou ne peux rien) pour aider au bon fonctionnement de l écoulement des produits des exploitations. Tous est géré par des groupes privé ou coopératif qui font la pluie et le beau temps en fonction des marchés.
A défaut, le ministère de l agriculture devrait rééduquer les citoyens à manger correctement. Rééduquer les citoyens à prendre le temps pour les repas (oui je sais la vie actuelle est trop rapide, trop stressant, etc..). Dans ma commune de 1000 habitants, il y a 3 restaurant rapide pour un restaurant classique. Avec les communes voisines qui n’ont rien, les 3 restaurant rapide tourne midi et soir. Pour l’autre c’est juste à midi avec les ouvriers quand il y a des chantier dans le secteur.
Les quantités de repas industriels est impressionnante maintenant… Combien de personnes arrivent a prendre le temps de cuisiner ?
A défaut de s’occuper de l’agriculture qui est au main de l’Europe, le ministère devrait s’occuper de réconcilier les citoyens et ce qu ils mangent! Ça pourrait éviter de nouvelle perte dans nos traditions, culinaire cette fois ci.
Et peut être qu’il y aurait moins de problème de santé.
Et peux être que ce serait plus payant pour les agriculteurs plutôt que des leurs données des aides financières, un coup pour arracher un coup pour replanter etc…
Et l écologie, la vrai pas la politique trouverais sûrement mieux ça place, moins de gaspillage pour commencer…
L’ Éducation alimentaire, c’est ce sur quoi le ministère devrait travailler.
Voilà c’est juste mon point de vu.
Bien amicalement.
Ludovic, curieux est votre point de vue sur le rôle que devrait avoir le ministère de l’agriculture pour l’écoulement des produits des exploitations agricoles et pour prendre en charge l’éducation alimentaire des Français.
Peut-être que le ministère de l’agriculture de Cuba ou de la Corée du Nord s’occupe de ces questions. Quels résultats ?
Ce type de régime politique n’a jamais montré son efficacité.
Les agriculteurs sont des grands garçons et ils doivent se débrouiller dans les contraintes de tout commerçant que ce soit pour des produits ou des services.
Ils doivent offrir des produits qui correspondent à la demande, sinon ils meurent. S’ils ne savent pas faire, ils font salarié. Et s’ils ne savent pas répondre au besoin du patron, ils ne sont pas embauchés ou ils sont virés. Il faut s’adapter.
Avec l’exemple des 4 restaurants que vous relatez, il est montré que c’est le consommateur, le client, qui choisit dans l’offre proposée.
Moi, je préfère un restaurant classique mais si j’ai peu de temps ou si le restaurant rapide est beaucoup moins cher, je n’irai pas. Il y a le rêve et la réalité.
Bonjour,
Je ne contredit pas votre réponse. Mais je parle de reprendre et d’éducation, pas de dictature. La perte de notion de savoir manger sans perte sur un animal ou sans trop de transformation sur tous le reste éviterai la déconnexion du monde actuel avec la nature. On place les choses vitale au second plan. C’est pour moi un des plus grand problème de la société actuel. Si ce ministère ou un autre planche la dessus on peu avancer.
Mon point de vu sur le ministère de l agriculture est réducteur, mais ormi faire appliquer les normes européennes il ne sert plus a grand choses. Il faut le renouveler.
Le ministère de l’agriculture ne sert pas à l’éducation.
C’est à chacun de se prendre en charge dans ses choix alimentaires et autres, à donner une éducation à nos enfants et à montrer l’exemple dans ce domaine comme dans d’autres.
C’est à nous de faire, pas aux autres.
A l’Education Nationale, il y a les cours de SVT qui servent aussi. Aux profs d’y faire un bon boulot. Cela permet de combler une partie des carences d’éducation, d’explications données aux enfants.
Georges Clémenceau a dit que la guerre est une chose trop sérieuse pour qu’on la confie aux militaires. On peut en dire autant de l’écologie et des écologistes.