Quand les écologistes font appel à la chasse

Richard sur Terre
date 13 octobre 2023
author Richard sur Terre

Les solutions alternatives à la chasse sont bien commodes, jusqu’à ce qu’on soit confronté à la réalité.

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8 Commentaires :
  1. Thierry Walter
    13/10/23

    Il faut peut-être préciser que 12% de la valeur du loyer annuel du lot de chasse vont au fond d’indemnisation des sangliers, 13% à l’ONF et le reste sert à payer les assurances accident agricole. Donc tout le monde y gagne lorsque une chassée est louée. Sinon c’est à la charge des propriétaires et de la ville. De plus, comme la ville s’entoure de friches… c’est super pour les sangliers… Bref c’est tout bénef pour la ville de Strasbourg et toutes les communes d’ailleurs d’ Alsace-Moselle. En contre partie, le chasseur s’engage à réduire au minimum les dégâts, sinon c’est la surtaxe qui peut dépasser le prix du loyer annuel. Il faut savoir également que les chasses de ces départements sont ont les loyer les plus élevés de France. On parle ici d’une moyenne de 2500 à 3000 euros par chasseur et par an. Quand je pense que j’ai des potes qui payent 100 balles/an pour chasser….

  2. François Wachbar
    13/10/23

    Pour ce qui concerne le sanglier, dans les 3 dpts de l’est (Alsace-Moselle), comme ailleurs en France, ce sont les chasseurs qui indemnisent les agriculteurs en cas de dégâts. Toutefois, la particularité réside en l’existance d’un organisme spécifique, le Fond d’Indemnisation des Dégâts de Sangliers (FDIS) auquel tout adjudicataire de chasse est affilié de fait, qui gère ces dégâts. En collaboration avec les agris, il gère la pose de protections (clôtures). Il récolte 12% du prix des loyers annuels de chasse auprès des adjudicataires. Il procède aux estimations des dégâts. Il indemnise les agris. Et lorsque les 12% récoltés ne suffisent pas à son budget, il retourne vers les adjudicataires pour leur demander le complément pécunier. (2M d’€ en 2022 dans le Haut-Rhin).
    Ce dispositif ne fonctionne que sur les territoires effectivement chassés. Si une commune choisit d’extraire une partie de son ban communal du périmètre loué aux chasseurs, celle-ci ne bénéficie plus du FDIS. Elle doit alors indemniser elle-même les dégâts aux agris.

    1. Eyraud
      14/10/23

      Merci pour ces précisions tout à fait juste.👍

  3. moteur à réactions
    13/10/23

    Quand il passera devant vous, ne confondez pas un sanglier liminaire (ou commensal) avec un sanglier ordinaire.

  4. labadie pascal
    14/10/23

    merci richard de révéler les incohérences de nos chers amis écologistes
    pourriez vous nous faire un point sur l ‘apsas et one voice qui ont domicilié leur siège social en moselle et dont la féderaton des chasseurs demande un audit pour vérifier si ces associations ne fraudent pas

  5. Olivier Douce
    14/10/23

    Merci Richard.
    Je chasse en Moselle et il faut aussi préciser qu’il y a une « contribution sanglier » obligatoire pour chasser dans le 57, 67 et 68. Elle de 70€/an.
    Ensuite chassant dans une forêt domaniale, c’est l’ONF qui loue les territoires et impose chaque année des quotas minimums de cervidés à prélever avec en cas de non réalisation de ce plan la menace de se voir retirer le bail pour l’année suivant. Nous nous battons avec la Fédération du 57 pour réduire ces quotas qui sont très déraisonnables mais l’ONF, qui ne pense qu’au bois, veut éradiquer les cervidés.
    D’un autre coté comme la législation en Alsace et Lorraine n’autorise que le tir du C1 ou du C3 cela limite les prélèvements.

  6. Michel MARTIN
    14/10/23

    Je bois du petit lait en visionnant ta vidéo… C’est un vrai bonheur que de voir la chasse réhabilitée par une municipalité écolo. C’est aussi un scoop que se sont bien gardés de commenter leurs copains LPO, One Voice et autres anti-tout.
    Curieusement, les médias ne s’en sont pas fait non plus l’écho. Comme quoi la façon dont les journaleux gèrent l’info est a minima tendancieuse, pour ne pas dire malhonnête…
    Ceci dit, personne ne s’attendait à ce revirement qu’il faut bien appeler une révolution. Le pragmatisme financier l’a finalement emporté sur la doctrine, n’est-ce pas une grande victoire ?
    Ceci dit, je pense que les baux vont être assortis d’un paquet de contraintes (il ne faudrait tout de même pas exagérer, on a quand même affaire à des écolos !). Les adjudicataires vont devoir être très précautionneux.
    Enfin, je serais curieux de savoir à quel tarif ces lots vont être reloués.
    Et pour conclure, une supposition : et si ces lots de chasse ne trouvaient pas preneurs, que se passera-t-il ??? Ce serait marrant de voir les suites données dans cette situation…
    Bref, je suis bien content !

    1. GUILLAUME
      16/10/23

      Est-ce que les chasseurs ont réellement besoin de ces terres pour chasser ?

      Si j’étais à la fédération départementale d’Alsace, je plaiderais pour qu’on ne réponde pas et qu’on ne prenne pas à bail ces lots de chasse.

      Il faudrait changer le rapport de force et faire en sorte que l’attribution des lots de chasse non seulement soit sans coût pour les chasseurs, mais en plus qu’une indemnité soit versée par la ville de Strasbourg à la fédération pour l’application du plan de chasse.

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