« Prélèvement » ou « tuerie » ? L214 s’indigne

Anti-chasse
date 22 octobre 2024
author Perro Salchicha

L214 manipule encore le langage pour choquer l’opinion publique sur un « prélèvement » de sanglier en Bretagne, mais oublie les réalités de la gestion cynégétique.

Une nouvelle polémique lancée par L214 fait réagir la communauté des chasseurs. Sur X, l’association animaliste dénonce un prélèvement de sanglier en Bretagne, critiquant l’utilisation du terme « prélèvement », qu’elle considère comme un euphémisme servant à masquer la violence de l’acte. Leur publication, comme souvent, évite soigneusement d’aborder les véritables enjeux écologiques et cynégétiques qui entourent la chasse. Alors, que faut-il en penser ?

Prélèvement : un terme technique loin de l’euphémisme

Le terme « prélèvement » est au centre de l’attaque de L214. Ils accusent les chasseurs d’utiliser un langage édulcoré pour dissimuler la « violence » de la chasse. Pourtant, ce terme est bien plus qu’un simple mot adoucissant : il fait partie du jargon cynégétique officiel et désigne une action régulée dans un cadre légal. Utilisé notamment par l’Office français de la biodiversité (OFB), le « prélèvement » est la réponse à des problématiques de gestion des espèces, visant à limiter des déséquilibres écologiques ou des nuisances économiques. Parler de « prélèvement », ce n’est pas masquer une quelconque horreur, c’est reconnaître la réalité d’une action réfléchie et encadrée.

A lire aussi : Sangliers : « plus vite, plus fort »

En diabolisant ce terme, L214 joue sur l’émotion et cherche à minimiser l’aspect réglementaire de la chasse. Leur but ? Influencer l’opinion publique par une manipulation sémantique, pour effacer toute réflexion rationnelle sur les objectifs réels de la régulation de la faune.

La traque et la mise à mort : réalité ou fantasme animaliste ?

L214 ne s’arrête pas là. Ils imaginent que ce sanglier a été « traqué, sans doute pendant de longues heures, avant d’être violemment tué ». Cette description dramatique à la limite de l’humour involontaire, cherche encore une fois à émouvoir sans fondement factuel. C’est une expression militante qui prête à sourire tant elle est maladroite et partisane.

La mise en avant de cette prétendue « violence » généralisée ignore complètement l’aspect fondamental de la chasse aux sangliers : l’augmentation de leur nombre, notamment due à des facteurs environnementaux, a des conséquences désastreuses sur les cultures, la biodiversité, et même sur la sécurité routière. Ces réalités, L214 n’en parle jamais.

Les conséquences d’un manque de régulation des sangliers

Le silence de L214 sur les dégâts causés par les sangliers en surnombre est éloquent. Si l’on se limite aux seules émotions liées à la souffrance animale, on occulte complètement les répercussions concrètes d’une absence de régulation. Les sangliers sont responsables de dégradations importantes dans les champs, provoquant la ruine de certaines exploitations agricoles. Ces animaux provoquent aussi de nombreux accidents de la route, et leur impact négatif sur les autres espèces sauvages ne fait qu’aggraver les problèmes.

Les chasseurs jouent ici un rôle essentiel : maintenir les populations de sangliers à un niveau acceptable pour l’écosystème, tout en protégeant les intérêts des agriculteurs et la sécurité publique. Ce travail (bienfait collatéral de la passion qui anime les chasseurs), encadré par des quotas de prélèvement, est régulé par les autorités en collaboration avec des scientifiques, dans une démarche de gestion durable et responsable de la faune sauvage.

Manipulation des chiffres pour dramatiser

Enfin, L214 conclut son tweet en mentionnant que « des milliers [de sangliers] subissent le même sort chaque année », comme pour dramatiser l’ampleur des prélèvements. Cette donnée est effectivement correcte (entre 700 et 800 000 sangliers sont tués chaque année par les chasseurs). On attend avec impatience les solutions que propose L214 face à la prolifération des sangliers. Aucune ? On est sciés.

Une vision tronquée de la réalité cynégétique

Ce tweet de L214 s’inscrit dans une stratégie de communication émotionnelle qui cherche à polariser le débat sur la chasse. En se concentrant uniquement sur l’aspect émotionnel et en manipulant le vocabulaire, l’association évite toute discussion sérieuse sur les enjeux écologiques et sociaux liés à la gestion des espèces. La chasse, et notamment le prélèvement des sangliers, est une activité régulée, nécessaire pour préserver l’équilibre de nos écosystèmes et protéger les activités humaines.

Il est donc crucial, pour les défenseurs de la chasse, de répondre à ces attaques en rappelant l’importance de la gestion cynégétique et en dénonçant les simplifications et manipulations de l’opinion publique qui en découlent.

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3 Commentaires :
  1. serge
    22/10/24

    Et en Suisse les abattages de nuit par les agents de l’état, ce n’est pas cruel ?

    1. Pascal
      22/10/24

      Non ce n est pas cruel , parce qu ils ne prennent pas de plaisir à détruire la faune occasionnant des dégâts, contrairement aux chasseurs qui sont passionnés de la faune et évitent de tuer en certaines circonstances, femelles pleines , suitées ou animal qui ne correspond pas à l éthique propre a chaque chasseur. Le rapport à la mort est tronqué par L224 , la nature naît de la mort !!

  2. granet
    22/10/24

    Ne vous énervez pas ils ne sont lu que par eux même dans leur microcosme de gens bien comme il faut ego centré

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