Sangliers : « plus vite, plus fort »

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date 30 avril 2024
author Richard sur Terre

Dans une démarche symbolique, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) et les Jeunes agriculteurs (JA) d’Ille-et-Vilaine ont adopté la devise des Jeux olympiques, « Plus vite, plus fort ! », pour exprimer leur détermination face aux ravages causés par les sangliers dans leurs cultures.

Les campagnes de contraceptions se déroulent bien (image générée par une IA)

C’est Ouest France qui raconte : Les chiffres alarmants des dégâts enregistrés témoignent de l’ampleur du problème. En 2023, plus de 300 hectares de terres agricoles ont été détruits dans le département, entraînant des indemnisations s’élevant à 400 000 euros pour les agriculteurs touchés. Ces pertes représentent une augmentation significative par rapport à l’année précédente, avec 255 hectares dévastés en 2022, soit une croissance de 9 %.

Cependant, ces statistiques pourraient ne représenter qu’une partie de la réalité, comme le soulignent les représentants agricoles. En effet, de nombreux exploitants affectés par ces dommages ne déclareraient pas leurs pertes en raison de la complexité des procédures administratives.

Face à cette situation préoccupante, les agriculteurs d’Ille-et-Vilaine appellent une fois de plus l’État à intensifier ses efforts pour résoudre ce problème. Ils insistent sur le fait que la régulation des populations de sangliers et les indemnisations ne peuvent reposer exclusivement sur les chasseurs.

A lire aussi : Le Campus Animaliste et les sangliers

Les opposants à la chasse, occupés à faire campagne pour les européennes du 9 juin prochain, iront sans aucun doute agiter des expressions comme « pompiers-pyromanes » et se vautreront dans l’agrainage et les croisements volontaires fantasmés (ils ne savent, en substance, rien dire d’autre à propos de cette problématique mondiale).

Que proposent-ils, eux ? L’abolition pure et simple de la chasse. Pour la remplacer par quoi ? Des chimères et des incantations (à base de contraception pour les minimum 2 millions de sangliers présents sur notre territoire).

Imaginez la grogne des agriculteurs se transformer en colère sourde face à la dévastation de leur travail par un déferlement de sangliers non régulés.

Sans régulation, une population de sangliers double tous les ans.

L’année prochaine ? 4 millions. Celle d’après ? 8 millions, puis 16 millions, puis 32 millions. Et pendant ce temps-là, on imagine les petites mains du Parti Animaliste courir après 3 sangliers, leur seringue hypodermique à la main en criant « Les alternatives existent ! ».

A voir aussi en vidéo : Genève veut donner la pilule aux sangliers

La situation du sanglier en France et dans le monde est complexe. S’épanouissant sur les reliefs de notre mode de vie moderne, l’espèce continue sa colonisation, et pose de plus en plus de problèmes. Mais entre l’éradication et l’inaction béate, il existe sans doute un point de mesure qu’il nous faut atteindre.

Gageons que dans tous les cas, les chasseurs seront encore, et pour de nombreuses années, une des réponses indispensables à la problématique sanglier. Et si d’aventure vous étiez tombé dans la propagande animaliste, regardez cette vidéo. Elle vous fera peut-être comprendre que les animalistes se foutent de vous :

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3 Commentaires :
  1. serge
    30/04/24

    Muriel Fusi et Stan en blouse blanche avec une petite seringue pour piquer le cul d’une laie de 80 kg voila qui doit être rigolo. Soyons sérieux stériliser les sangliers qu’il faudra déjà attraper c’est comme dire que mettre des éponges dans la mer empêchera le niveau des océans de monter, c’est aussi risible.

  2. CHAUVIER Laurent
    30/04/24

    Doit-on en déduire que Muriel Fusi se tape des sangliers et des chiens par paquets de douze ?

  3. GUILLAUME MARKUS
    30/04/24

    Dans certaines régions des agriculteurs et leurs syndicats se rendent compte que nous sommes tout proche d’un point de rupture avec la prolifération des sangliers en France qui sont au moins deux millions. Et on n’oublie pas les chevreuils.

    Les indemnisations versés par les chasseurs pour les dégâts faits aux cultures représentent plusieurs dizaines de millions d’euros par an.

    Il est temps de se rendre compte que dans beaucoup de départements cela devient plus que limite.

    Nous devons demander des plans de chasse plus ambitieux pour les gros ongulés sinon nous allons tout droit à la catastrophe.

    Je sais bien que le territoire tel qu’il est devenu avec d’immenses parcelles, beaucoup moins de haies, de talus, de zones humides, des pesticides qui privent les oiseaux des insectes, des zones où nous sommes interdits de chasse, est pauvre en petits gibiers et que beaucoup d’entre nous se sont reportés sur le sanglier et le chevreuil et sont satisfaits de tirer du gibier sans trop de difficultés.

    N’oublions pas que chaque année des vieux chasseurs rangent leur fusil et ne seront pas remplacés par un même nombre de jeunes chasseurs et chasseresses.

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